Chapitre 1 : Étrange créature

123 23 12
                                    

Je franchis l'immense porte d'acier avec inscrit en hauteur : "BlannUniversity"
et pousse un long soupir, valise en main.

Le but de ma vie est enfin accomplit,
ou du moins, vient juste de commencer.
Je suis toute tremblante, je sais que cela puisse paraître stupide, mais je n'ai
jamais été aussi heureuse de toute ma vie.
Je viens de rentrer dans la plus grande et
la plus connue des universités, de toute la surface terrestre. Si l'on peut appeler ça une université, enfaite, dû à ces 100 bâtiments, ces 1500 professeurs et ces 47 000 étudiants.

Cela en revanche, tout ce monde,
toutes ces personnes, je ne pense pas  pouvoir tout gérer.
Je suis terrifiée par leurs présences,
mais, même avec ce dilemme,
je ne peux que me réjouir de
la chance que j'ai, d'avoir été acceptée,
je me souviens d'ailleurs,
du jour où j'avais reçu la lettre de confirmation, pour venir ici.
Punaise, j'en pleurais,
j'étais aussi heureuse qu'aujourd'hui,
enfin, peut-être moins,
car je ne le réalisais pas toute à fait,
je pensais que d'où je venais,
il ne recevrait même pas ma candidature.
Mais, maman, elle, croyait en moi
depuis le début.

Maman...
Elle me manque tellement.
Perdue dans mes pensées, à son propos,
je me sentis projetée vers l'avant.

Oh mon Dieu, je suis tellement maladroit. Déclara une voix, masculine, qui, à l'entende de celle-ci, une sensation étrange me gagna, une sensation d'impuissance, de faiblesse.

Peut-être le grand amour qui sait?
Ahah, je plaisante bien-sûr.

Une douleur légère, m'atteignit au poignet droit. Je releva la tête vers, une montagne.
Une montagne ambulante, certes,
mais une montagne, tout de même.

Le soleil qui est d'habitude un bon ami,
voulait apparement m'embêter aujourd'hui, en ne me laissant pas découvrir,
la personne en question, mais, seulement son ombre, qui me donnait déjà goût à sa monstrueuse carrure.

Je suis désolé, tu...vous allez bien?

La main sur mon poignet légèrement violet,
je devais sans doute rougir, tellement j'étais gênée d'être, le centre de l'attention de cette personne, de cet homme.

Oui, je..je vais...bien, merci à vous.
Bégayais-je, timide. C'est la première personne que je rencontre, ici,
que je rencontre tout court.

Je me sens soulagée que lui aussi me vouvoie, je ne sais pas trop pourquoi non plus.

Lorsque je releva la tête, le soleil sembla alors être redevenu un bon ami,
puisque, je voyais distinctement
l'auteur de ma blessure.

Ma respiration se bloqua quelques
secondes dû au choc. Non pas au choc de mon poignet, ni au choc d'être ici, loin de
là, mais bel et bien au choc de sa...beauté.
Le mot que j'utilise « sa beauté »,
me semble bien trop faible pour ce qu'il est.
Un visage musclé mais pas trop pour autant, d'adorables fossettes, et un début de tatouage sur le cou.
Cet homme est une étrange créature non identifiée, une œuvre à lui seul, je ne suis même plus sûre, que tout cela soit réel.
Sincèrement. Sans en faire trop.

La sensation étrange que j'avais ressentit
en entendant sa voix, ne fit que s'amplifier.
Est-ce-que je ressentais ça, parce que c'est la première personne avec qui j'ai un contact? J'avais le besoin de le toucher pour ça, de voir si, il était bel et bien réel. Mais, il prit la parole, la courte parole, pour me replonger dans un inexplicable moment.

Je...je...hum...
Sa bouche ne voulait apparement,
ne plus parler, ou, elle ne savait plus quoi dire d'autre, mais, je ne pourrais pas en dire autant pour son regard, bâtissant un chemin dans le mien, fabuleux, distrayant, et plus qu'agréable à regarder. Je ne pourrais même pas dire si, le temps qui c'est écoulé, bloqué dans ses yeux foncés, sombres, étranges mais compréhensibles, était des secondes, des minutes ou peut-être même, des heures.

Il secoua alors sa tête, comme pour
enlever des pensées trop soudaines et,
reprit je suppose, ses esprits et recommença sa phrase où il l'avait laissé.

– Je suis désolé,
je vais vous aidez à vous relevez.

Il me tendit la main.
Mais, contre toute attente de ma part,
je la refusa poliment en un signe de tête.
J'espère ne pas l'avoir vexé, mais je
devais la refuser. Je devais la refuser car,
je ne savais pas si, une fois que je l'aurais touché, une fois que j'aurais su s'il était réel,
j'aurais eue la force de le lâcher.

Il me regarda une dernière fois,
et partit en courant, me laissant marbre, septique, à cet étrange instant.
Me demandant si ce n'était pas, le fruit de mon imagination qui me jouait un tour, vilain comme il est.

****************************************

Court chapitre, désolée posé moi des questions si vous n'avez pas compris certaines choses, ou donnez-moi votre avis
si vous le voulez, Léa.❤

RésisteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant