Résiste

Chapitre 2 : Révélations

Je fila directement vers le secrétariat,
après cette rencontre quelque peu, perturbante.

La tête pleine de questions qui ne tournaient d'ailleurs, seulement autour de cela, de lui.

Mais pourquoi?

Peut-être car tu n'as pas l'habitude de
voir d'humains, d'êtres civilisés, et que
c'est le premier garçon à qui tu parles tu ne crois pas? Répondit ma conscience.

Peut-être conscience, peut-être.
Mais si, je dois ressentir cette sensation avec tous les personnes que je rencontre, alors, je suis pressée de rencontrer quelqu'un d'autre.

Et ça n'allait sans doute pas tardé,
puisque je passa la porte avec l'étiquette :
" Secrétariat".

Oh, Seigneur, dites-moi que je rêve.
La salle est énorme.
Il y a même un bureau continuel sur plusieurs mètres de long, peut-être 40, voir 50, c'est énorme, avec de nombreux ordinateurs. Une armoire avec pleins de livres fait le tour de la pièce, les quatre murs y sont remplis.

Et puis, tous ces gens, c'est tellement excitant. Je me dirigea vers une petite femme, aux cheveux roux, courts,
assez fine, du moins de dos.

– B..Bonjour.
La saluais-je, en tapotant son épaule.

En voyant que j'avais touché cette femme, certaines personnes qui étaient pris dans leurs boulots lâchaient, ce qu'ils étaient en train de faire pour me prêter attention, si bien que je me sentis rougir.

– Une seconde, une seconde,
quel paperasse tout ça, je n'en peux plus, arghhhhh!

Je sursauta, effrayée par son cri strident,
et je peux jurer que j'ai, moi aussi crié.

Elle se retourna d'un coup.
Avec de grands yeux, son visage était
spécial, mais accueillant et chaleureux.
Mais malheureusement pour moi,
je ne ressentais rien de tout,
de ce que j'ai ressentis avec lui.

– Je t'imaginais tout à fait comme ça!
Me coupa de mes pensées, la petite rouquine, habillé très classe par rapport aux autres personnes, peut-être à t'elle un poste au dessus, plus élevé?
Pensais-je, intérieurement.

– Pardon? Lui demandais-je,
ne comprenant pas la tournure de sa phrase.

– Tu es Ayden Makogane, pas vrai?

Comment ça, comment pouvait t'elle savoir qui j'étais? Les humains n'ont pas de pouvoirs particuliers, si?

– Non, ahah, je n'ai pas de pouvoir particuliers ma chère, j'ai seulement une bonne mémoire visuelle, j'ai reçu ta candidature je te rappelle et..ah oui,
ne pense pas à voix haute ma grande.
Me dit-elle, riante, un rire sympathique
sans aucunes ondes de méchanceté.

Oups, avais-je parlé à voix haute?
Je crois bien que oui, apparemment.
Et puis, cette femme a reçu ma candidature?
Mais, je croyais que seule, la présidente recevait les candi...oh, cette femme est la présidente de Blann Université?
Voilà qui explique tout.
En revanche, elle fait étrangement moins stricte à ce dont je m'attendais.

Elle souriait bêtement en me regardant.
Attendant très certainement à ce que je dise quelque chose, mais je ne dis rien et elle prit rapidement la parole, ouf.

– Alors, tu es bien Ayden hein, viens,
je vais te présenter ta colocataire ainsi
que ta chambre et pleins d'autres choses intéressantes ou presque....
Je ria discrètement,
je ne sais d'ailleurs faire que ça
lorsque je suis gênée.
Et elle reprit, en jetant un mauvais regard aux employés :

Même si je ne fais jamais ce genre de chose, accompagner un élève à sa chambre,
je préfère mille fois aller dehors que, rester ici avec tout ce boulot, elle marqua une légère pose et, regarda tous les secrétaires une seconde fois et finissa en beuglant,
sans oublier toute cette bande d'incapables!

Ceux qui avaient le regard pointés sur nous,
baissèrent la tête, et je ne pus m'empêcher
de lâcher un petit gloussement.
Je trouve cette femme, drôle,
surtout en sachant qu'elle est la présidente de cette immense structure.
Mais, elle ne devrait pas parler ainsi devant moi, une simple élève et devant tous ces autres élèves, et puis, même, par rapport
à ces employés ce n'est pas acceptable,
mais au fond elle n'a pas l'air méchante, enfin, je crois?!

– M..Merci. Lâchais-je, doucement,
en la remerciant de m'accompagner.

Elle me sourit de nouveau et sembla chercher un dossier, qu'elle trouva sans doute, vu sa tête enthousiaste,
"numéro 135, Ayden Makogane,
chambre 629, en colocation..."
puis-je seulement apercevoir,
puisqu'elle prit le dossier et le serra
contre sa poitrine et me répondant :

– Ne t'inquiète pas ma petite, et, ne sois pas timide avec moi, je suis très ouverte et très sociable, et surtout, je ne compte pas te manger, hein.

Je lui souris timidement,
elle est très sympathique,
avec du culot, mais sympathique,
cela j'en suis sûre, cette fois.

La petite rouquine me prit le bras
et, m'accompagna jusqu'à la porte,
qu'elle ouvrit et me laissa sortir,
en me suivant de prêt.

– Tu as de la chance. Dit-elle,
en me regardant dans le blanc des yeux.

– Oh oui, si vous saviez comme je suis heureuse d'avoir pu intégrer votre université, je ne pourrais jamais vous être plus reconnaissante que maintenant.

Elle lâcha un petite rire.

– Merci. Je suis heureuse que tu le sois également, mais, je ne parlais pas de ça,
je parlais, que tu as de la chance
d'être tombé sur May comme colocataire.

May? Originale comme nom,
enfin peut-être pas, mais pour moi, si.
J'espère qu'elle sera gentille.
Sinon, ce sera compliqué comme cohabitation. Mais, si je de la chance d'être tombée sur elle, c'est qu'elle ne doit pas être méchante.

– Vous avez l'air de vraiment
connaître vos élèves, c'est...incroyable
vu le nombre que nous sommes.
Lui répondais-je, admirative.

Elle me regarda et sourit en levant les yeux au ciel, comme si que je venais de dire une sottise.

– Enfaite, je ne connais peu de monde sur tous mes élèves, mais, c'est normale que je la connaisse, c'est ma fille.

– Oh! Ne puis-je m'empêcher de dire,
la main sur la bouche.

Décidément, j'avais le droit aujourd'hui à bien de révélations!

– Tu verras, ma fille est très gentille.
Et très sage, elle traîne avec des gens
très simples et accueillants,
du moins de ce que je connais d'elle.
Je lui souris, pressée de rencontrer sa fille,
si elle est si parfaite que ce qu'elle me dit.

Seulement, je ne savais pas encore que May, sa fille n'était qu'une parfaite étrangère pour, sa mère, la petite rouquine pleine de culot.

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Pas très concluant comme chapitre, mais, tant pis, d'une certaine manière il me plaît.
Léa❤