Chapitre 3

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Lorsque nous sommes entrés dans le bâtiment, il y avait une odeur de brûlé. Étonnamment, nous avons beaucoup marché, ce qui voulait dire que le lieu où je me trouvais était très spacieux. Quand ils m'ont enfin déposée, mes deux agresseurs étaient apparement essoufflés car ils avaient dû me transporter depuis plusieurs minutes.

Avec tellement de délicatesse, ils me déposèrent sur une chaise de bois très peu confortable qui me fesait déjà souffrir après cinq minutes. Lorsque que j'étais "bien" assise, la femme quitta la pièce et l'homme resta pour m'attacher de nouveau, mais cette fois, sur la chaise. Il se précipita derrière moi pour détacher le morceau de tissu qui couvrait mes yeux, tout en évitant que je puisse le voir lorsqu'il me rendrait la vue.

Au moment où mes yeux étaient libres, je ne voyais personne, j'étais dans une grande pièce vide avec de petits haut-parleurs à chaque coins. Les murs étais d'un bleu très apaisant, ce qui étais très nécessaire dans la situation actuelle.

La pièce n'était pas très éclairée, à vrai dire, il fesait presque noir. Il me fallu beaucoup de temps pour distinguer qu'il y avait une tout petite télévision à l'autre bout de la pièce, pourquoi était-elle là?

Après le moment de silence qui me permettait de percevoir la respiration de l'homme dans mon cou, un message enregistré débuta:

"Bienvenue dans la pièce, au cours de votre séance d'isolement, des tests seront effectués sur vous, surtout sur votre cerveau, vous avez été sélectionnée de manière précise, votre cerveau est encore en développement, ce qui est idéal pour nos tests. Vous en saurez plus au cours de votre séjour, bonne journée!"

À la suite de ce message, je n'étais pas effrayée, j'étais plutôt étonnée par la cause de mon kidnapping. L'homme avait maintenant quitté la pièce et je me retrouvais seule à travers quatre murs bleus à peine éclairés.

J'étais assez épuisée par mon séjour dans le coffre et je n'avais plus de voix à cause de mon appel à l'aide sans résultats, j'ai donc décidée de dormir pour tuer le temps.

La pièceWhere stories live. Discover now