Coeur de pierre (EN CORRECTION)

La magie noir

Enfermer sur moi-même dans la noirceur qu'était constituée ma vie, j'essayais d'oublier. J'essayais d'oublier ce qu'elle avait dit, ce qu'elle lui avait dit à cet espèce de vermine. Pourquoi cela me faisait aussi mal? Ne me le demandez même pas car moi-même j'en es aucune idée. Mais s'il y a bien une chose je savais, c'est que depuis ce jour là, j'avais ce stupide sentiment de culpabilité. Non je ne me sentais pas mal d'avoir envoyer cet imbécile de Black à l'infirmerie. Je me sentais coupable de l'avoir faite pleurer elle. Pourquoi me sentais-je mal qu'elle pleure? Ça non plus je ne le savais pas. Et oui pour une deuxième fois en peu de temps, le grand sorcier que j'étais ne savais pas tout. Alors voilà, j'essayais d'oublier en me concentrant sur quelque chose que je connaissais bien...La magie noir. Mais malheureusement à chaque fois que j'apprenais un nouveau sortilèges, cela me faisait penser à ce que j'avais fait, ce qui me ramenais en fin de compte à penser à elle et cela ne faisait que me rendre encore plus furieux contre moi-même que je l'étais déjà. Puis finalement, je renvoyais cette colère en m'acharnant sur de pauvre animaux à l'aide de magie noir. Bien sûr personne ne devais me voir alors je me pratiquait  là où mon rêve de devenir le plus grand mage noir avait commencé...La chambre des secrets.

                                                              ☆☆☆☆☆☆

PDV D'Hermione

Je me réveilla ce matin encore fatigué d'avoir passé une grande partie de la nuit au chevet de Cygnus. Cela faisait déjà une semaine qu'il était ainsi couché dans ce lit de métal froid avec sa peau tout pâle qui nous faisait penser penser à un cadavre. Une semaine durant laquelle j'avais dormi que très peu. Une semaine depuis que j'étais revenue en larmes fans nos appartements et que j'étais tomber sur Jedusor vêtu seulement d'une serviette autour de sa taille. Je pouvais voir à ce moment, son torse musclé descendant vers ses abdominaux parfaitement sculpté, ses cheveux encore mouillés laissant tomber quelques gouttes sur son magnifique visage et les quelques mèches rebelles tombant devant ses beaux yeux. Cependant, même si tout cela était très attirant, j'étais resté paralysée dans son regard car ses yeux qui reflétaient d'habitude la haine étaient rouges. Pas rouge sang, non rouge de larmes. J'étais tellement concentré à le fixer que je remarqua juste qu'il s'était avancé lorsque je senti son souffle chaud et mentholé sur mon visage. Me rendant compte de notre proximité, je fus d'abord gêné puisque je n'avais pas oublié qu'il ne portait qu'une serviette, mais lorsqu'il essuya unes de mes larmes à l'aide de son pouce, je resta figé de nouveau. Son geste était si tendre pour une personne qui était autant rempli de haine d'habitude. Peut être pouvait t'il être doux lorsqu'il laissait aller sa face cachée ? Puis d'un coup, je réalisa que sa main était toujours sur ma joue et qu'il se reprochait de mes lèvres. Cette tendresse qu'il n'avait jamais eu avant envers moi, me fit penser au jour où Cygnus m'avais embrasser. C'est alors qu'à la dernière minute, je détourna ma tête et il prit fuite dans sa chambre. Encore une fois il avait fallit m'embrasser, sauf que cette fois ci je ne l'avais pas laissé faire parce que j'avais pensé à Cygnus. Mais pourquoi avais-je cette sensation dans le bas ventre que je n'avais pas eu lorsque Cygnus m'avais embrasser? Et pourquoi avais-je l'impression que je regrettait de ne pas avoir laisser Jedusor poser ses douces lèvres sur les miennes ? Pourtant j'étais bien sûr de mes sentiments envers Cygnus, je l'aimais et Jedusor je le haïssais non? ~ Il n'y a qu'un pas entre la haine et l'amour. ~ Et pourquoi avais-je cette citation en tête ? C'est ce que je me demandais depuis une semaine.

                                                                ☆☆☆☆☆

Heureusement aujourd'hui, je n'avais aucun cours avec les Serpentard et donc pas de Jedusor en vue. C'est donc avec joie que je parti en direction de mon cour de métamorphose. Je vis aucune trace de mon homologue en chemin, ce qui fit qu'amplifier ma joie. Cependant, celle-ci chuta lorsque je me rappela que Cygnus ne serait pas là, mais surtout quand je me rendis compte que j'avais malheureusement une ronde, avec mon cher ami Serpentard, ce soir. J'entra donc découragé dans la classe et suivi le contenue du cour avec beaucoup moins d'enthousiasme que d'habitude.