Chapitre 7

35 6 0
                                    

"Le meilleur est à venir."

***

-Tu crois qu'elle est abandonné, me demanda Kathy alors que je regardais par la fenêtre de la maison.

-Les lumières sont fermé et je n'y vois rien, lui répondis-je, et la maison la plus proche de celle de mes grand-parents se situe à plus d'un kilomètre de leur demeure alors soit on a marcher un kilomètre ou cette maison n'appartient à personne.

Je m'avance vers la porte et cogne trois coup. Personne ne vient ouvrir alors je décide de tenter ma chance et pousse le loquet. La porte s'ouvre alors je me retourne vers Kathy en affichant un sourire satisfais.

-Les dames d'abord, m'exclamais-je d'un ton enjoué avant d'entrer à mon tour.

Je cherche sur le mur un interrupteur pour ouvrir la lumière même si ma conscience ne cesse de me répéter qu'il n'y a pas d'électricité dans une maison abandonné. Malheureusement pour elle, je n'en fais cas ma tête et poursuit mes recherches. Je sens le regard d'incompréhension de Kathy me suivre des yeux. Elle doit se dire que je suis folle de pouvoir croire un instant que...

-Haha!

Les lumières s'allument alors que je m'en réjouis. Je saute sur place comme si je venais de gagner au loto.

-C'est pas une maison abandonné, m'informe Kathy.

Je me retourne et vois que je suis dans une petite cuisine. En faite, elle n'a pas du tout l'air d'une cuisine inhabité!

-Tu crois que les gens qui vivent ici ils vont appeler la police s'ils nous voient, s'inquieta-t-elle.

-Je crois pas, lui dis-je, on est pas ici parce qu'on l'a voulu, on s'est seulement perdu.

Je cherche un moyen de rejoindre mes grand-parents ou de voir où nous sommes, mais rien, aucune télévision ni aucun téléphone.

-Tu crois qu'ils sont technophobe, ricannais-je alors qu'un grincement se fit surgir à l'étage du dessus.

Je m'avance vers mon amie alors qu'une silouhette se tient dans les escaliers, elle ne bouge pas, immobile on pourrait croire qu'il n'y a rien n'y personne. Kathy ne semble pas la voir et continu à me parler du fait qu'on est perdu et qu'on a toujours pas trouver de téléphone. C'est à peine si je l'écoute, je fixe la silhouette pour voir si elle va bouger. Faites seulement que nous ne sommes pas dans le repère d'un psychopathe. Au moment où l'ombre dans la cage d'escalier descend une marche, j'ai le réflexe de me coller à ma meilleure amie par peur que l'inconnu nous saute dessu.

-Hey Jul regarde ce que j'ai trouvé!

Je me retourne rapidement pour voir ce qu'elle veut me montrer. Elle tient une carte routière, on peut même voir notre emplacement. La maison est bien sûr le terrain de mes grand-parents. Sûrement qu'elle y était déjà avant qu'ils n'achètent la propriété. Si on regarde bien, on peut en déduire qu'il y a une route près d'ici qui passe devant notre emplacement.

-Bon alors on y va, lui dis-je sûre de moi en emportant la feuille.

Lorsque je me retourne, il n'y a plus de silhouette dans les escaliers alors je n'y prête pas trop attention et sort de la maison avec Kathy. On marche quelques minutes à pas pressé avant de trouver la fameuse route. Il fait noir, mais la lune éclaire le chemin. Nous arrivons finalement quinze minutes plus tard devant la maison de mes grand-parents. Lorsque nous arrivons à l'intérieur, ma grand-mère est sur le divan dans les bras de mon grand-père l'air anxieuse. Devant eux se tient deux agents de police. Lorsqu'ils nous voient entrer, grand-mère se précipite vers Kathy et moi avant de nous enlacer de ses bras.

-Mais où étiez-vous passé, s'inquieta-t-elle.

-Il y a eu du brouillard et on s'est perdu, expliquais-je le souffle étouffé dans son chandail de laine.

-J'ai eu si peur!

Elle nous lâcha avant que l'un des policiers viennent nous voir pour s'assurer que l'on va bien. Après savoir fait sermoner, nous montèrent à l'étage et s'endormirent pour de bon.

LuiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant