Chapitre 24

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"Les larmes sont les derniers mots lorsque le coeur perd sa voix."

Je monte les marches de l'escalier rapidement en me préparent à dire mon discours. Durant tout le temps que l'on mangeait je réfléchissais à ce qui c'était produit.... À...

-Comment? Explique.

Alex se retourne et me vois, devant ma chambre, les bras croisés contre la poitrine, le sourcil lever à la hauteur de mon front. Je ne répète pas et attend une réponse. J'avance vers mon lit et m'assois au pied de celui-ci.

Alex passe sa main dans ses cheveux et soupire tout en me souriant. Il vient s'assoir à mes côtés et dépose sa main sur ma cuisse.

-Par où commencer....

Je le regarde en attendant plus de détail et ne bouge pas d'un poil.

-Pose moi une question et je te dis que la vérité, répondit-il.

-Que la vérité?

-Je te le jure, ajouta-t-il.

-D'accord, déclarais-je avant de me lancer, Explique-moi pourquoi il t'a pas vu?

-Je... Je viens d'une dimension que les humains ne peuvent pas voir, dans ma famille on nous nomme les silencieux.

Je le regarde étonné... C'est impossible! Il se fou de ma gueule j'en suis sûre.

-Non c'est totalement vrai.

Je lève mes yeux vers lui. Est ce qu'il ?

-Lit dans tes pensées... Oui! En faite les silencieux ne parlent pas vraiment entre eux, les humains ne nous voient pas mais nous entendent alors on parle grâce à nos pensées. Normalement on ne peut pas lire dans les pensées des humains... Sa ne fonctionne pas, mais avec toi j'y arrive... Seulement tu ne peux pas entendre les miennes.

Mon souffle devient de plus en plus saccadé. Je ne comprends pas... Comment est-ce​ possible ?

-Et..... Pourquoi moi je te vois, lui questionnais-je.

-J'en sais rien c'est ce qui te rends si spécial, m'avoua-t-il, dès le premier instant où je t'ai vu je savais que tu avais quelque chose en toi d'exceptionnel.

Si j'étais si spéciale... Pourquoi m'avait-il abandonné? Je ne comprenais pas... Enfin je ne comprenais plus. Tout était flou... C'était comme dans un puzzle. Je ne trouvais pas les liens entre les pièces.

-Je ne t'ai pas abandonné Julie... Seulement... Je ne pouvais pas rester avec toi... Et je ne peux toujours pas.

-Pourquoi?

-Tu devais avoir une vie normale avec des gens normaux et connaître ce qu'était d'avoir des amis... Avec moi tu ne pouvais pas.... J'étais le mur qui te séparait de la réalité... On ne vient pas du même monde!

-Et toi tu étais mon meilleur ami! Tu m'as abandonné! J'avais perdu ma sœur et mon meilleur ami. On m'a envoyé chez le psychologue, le médecin, ils ont tous essayé de me faire oublier. Et toi tu te donnes le droit de partir? Qu'est ce que t'en sais de se que j'ai besoin? Je m'en fiche pas mal de la réalité! J'étais bien avec toi... Je le suis encore. Je t'en pris ne me laisse pas une fois de plus, m'écriais-je en laissant échappé quelques larmes.

Il me prit dans ses bras et sécha de sa main les larmes qui coulaient sur ma joue tel un ruisseau. Il me colla contre son cœur et m'embrassa la tempe.

-Julie... Tu sais ta soeur...

Je leva la tête vers lui et m'accrocha à son t-shirt.

-Ce n'était pas un animal qu'elle a frappé avec sa voiture... Elle a frappé un des nôtres... Plus précisément le frère de mon meilleur ami. Lors de l'accident j'étais avec toi dans ta chambre en train de te regarder dormir... Le lendemain quand j'ai appris la nouvelle j'étais triste, pour James et pour mon meilleur ami qui venait de perdre son frère. J'étais tellement en colère contre les humains cette journée là, le fait qu'il ne nous voyait pas et que James ne les avait pas vu non plus. Et puis je me suis rappelé de toi... Mon petit soleil, mon bonheur et j'ai réalisé que c'était un accident. La journée suivante je suis venue te rendre visite, tu étais triste...

-Tu m'as demandé si j'allais bien, mais je venais de perdre ma soeur et tu n'en avais aucune idée, le coupais-je en soupirant de tristesse.

-Et c'est à se moment là que j'ai compris... Je t'ai prise dans mes bras et je t'ai consoler, je... Je t'ai promis que je serais toujours là pour toi et...

-Tu m'as laissé tombé quelques mois plus tard, déclarais-je.

-Je suis parti car je croyais que tu allais mieux guérir si je n'étais pas là! Et j'ai fais une erreur qui m'a éloigné de toi durant toutes ses années. Mais.. chaque année le jour de ta fête je venais te voir en cachette... Sans que tu me vois et quand tu étais finalement endormi je me glissais par ta fenêtre et venais te caresser la tête. Je ne t'ai pas oublié! Quand je t'ai revu près de chez moi j'ai réalisé à quel point j'avais agis comme un con... À quel point je tenais à toi! Je t'aime Julianna et je t'aimerai toujours!

Sur ses mots j'enfouis ma tête dans ses bras et me laissa bercé par les battements de son coeur. Il était plus qu'important pour moi. J'en étais folle amoureuse et c'était réciproque. Avec lui je me sentais différente, heureuse... Comme si tout mes malheurs c'étaient évaporé.

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