Pour celles qui vivent dans l'orphelinat depuis leur tendre enfance, ce qui veut dire la majorité des jeunes filles vivant ici, nous ne connaissons pas le dehors. Jamais au grand jamais on avait le droit de sortir dehors. Quand l'on se baladait dans les couloirs pendant notre heure de pause ou quand on changeait de salle de classe on regardait avec une grande envie les immense fenêtre qui donnait sur la cour inutile de l'orphelinat (commenon ne sortait jamais dehors). Ou bien des fois, quand les surveillants avaient le dos tourner caresser la gigantesque porte. On ne l'ouvrait pas car elle faisait un bruit si horrible que tout le monde nous regardait et les surveillants se jetais sur nous en furie. Après on était privé de dîner pour le restant de la semaine. Que c'était dure, surtout qu'on attendait le coucher dans la cave. AHAH!! Avec les araignées je tournais l'oeil des que j'en voyais une.
Le pire dans le fait qu'on ne pouvait pas sortir dehors. C'est dans les cours de géographie ou la professeur nous racontait que dehors, dans la ville, on rencontrait les gens les plus gentille au monde que tout le monde avait une maison avec chauffage. Que l'on mangeais à notre faim et même des fois beaucoup plus. BEAUCOUP PLUS!!! Oh mon dieu, je n'arrive pas à croire que des gens on a manger tout le temps, dans toutes les circonstances. La chance! Déjà prendre le déjeuner de midi et le dîner c'est un festin ici. Puis on nous vantait une chose tellement génial. Si génial, tout le monde à l'orphelinat rêvait de cela du matin jusqu'au soir. C'est juste un mot, aux quels le peuples avaient le droit et nous non.
La LIBERTÉ.
Ca me donne des frissons sur toutes ma colone vertébrale quand j'entends ce mot. Ah, qu'est ce que j'aimerais être libre. Juste une journée pour voir l'effet que cela fait. Ou même une demi-journée, juste pour se sentir utile à la vie. Pour respirer pleinement la vie. Pour sortir dehors et voir le monde extérieur. Rigoler, courir, manger sans jamais s'arrêter, s'amuser avec ses copines, écouter de la musique, jouer, visiter la ville,... et encore plein d'autre chose que l'on fait lorsque l'on est libre.
Quand Marjorie ouvre l'immense porte qui sert plus décor qu'à aitre chose, j'ai une sensation qui me transperce à travers mon corps. Je ne pourrai dire si cette sentation est bien ou est mal. Tout ce que je sais, c'est que je me suis décidé à ouvrir les yeux.
Non que j'avais les yeux fermés. Ah ça non! Il fallait que l'on tire sur d'horribles personnes qui ne nous voulaient pas du bien. Peut être que je ne visais pas super bien mais je tirais quand même. Puis quand j'ai aperçu un petit chemin qui se frayait jusqu'à la porte. Je n'ai pas hésité très longtemps. Le seul moyen ou on peit sans sortir. Jai prévenu les autres. Mégane nous a laissé passer en première et on a couru jusqu'à la porte. Nos armes qui nous encombrait un peu, mais il fallait qu'on les amène avec nous.
Quand l'immense porte c'est ouverte on s'est tous figées sur place. Devant nous se trouvai une allé en cailloux blanc et gris pâle tout autour du béton. Cette allé s'arrêtait en plein milieu de nul part. Quelque mètre après une gigantesque forêt qui faisait froid dans le dos. J'avale ma salive de travers et commence à trembler de tout mon corps.
Ou est la ville?
Tel est la première chose qui se passe dans ma tête. Je ne voyais rien. Tout était gris dehors. Tout. Le ciel, l'allé, le béton, la forêt. L'air que je respirais n'était pas plus pure que dans l'orphelinat. Une boule se forme dans mon ventre. Je panique, ce n'est absolument pas ce que nous avait décris Miss Géographie.
Mégane qui nous couvrait jusqu'à maintenant me rentre en plein dedans. Elle commence à grogner quelque parole inintelligente. Je lui montre du doigt dehors et elle se tait d'un coup. Soudain je vois les soldats accourir vers nous l'air en colère. Mégane les voit aussi car ellz nous hurle:
-Bon on bouge notre cul maintenant ou sinon on va se faire torturer par ces débiles.
Sans attendre notre réponse elle saute de l'estrade qui est devant la porte et commence à courir sur l'allé. Je ne saurais dire pouruqoi mais on la suit tous sans protestation.
On cours. Oui ça je peux vous dire on cours. On cours commenon avait jamais courue au par avant. Même Marjorie qui est extrêmement nul en sport cours aussi vite que les autres. On cours droit devant nous. Sans savoir ou on va mais on cours. On fonce vers l'énorme forêt grise ou les arbres non plus de feuille et doivent se contenter de leur maigre branche qui font peur. Les cailloux font un bruit étrange lorsque l'on pose notre pied dessus et que l'on enfonce là dedans avec tout notre poids possible. Je ne peux dire si je suis essoufflée ou pas. Je cours et je cours. Je ne pense qu'à échapper à ces soldats et puis c'est tout. Le reste je m'en contre fiche pour l'instant.
L'allé de cailloux se termine. Il nous reste une centaine de mètres avant d'arriver à la sombre forêt. On cours avec plus de facilité sur le béton. Tu n'as pas besoin d'enfoncer ton pied sur des cailloux qui font mal. J'ai presque l'impression de sauter.
Quelque chose me frôle mon épaule. Je saute surprise et pousse un cri en voyant
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Miss
FantasyOn leur a raconté que le monde n'est fait que de paix, que là-bas les gens sont aimable et s'aiment avec tout leur amour possible, que la famine n'existe pas, l'indifférence non plus. Le pire dans cette histoire c'est qu'elles y ont toutes crue. Ell...