Ce matin,comme à mon habitude,je peine à sortir de mon lit.Le froid de ma chambre,mal chauffée, m'empêche toujours de sortir le moindre doigt de pied, mais je me résigne à chaque fois à quitter la chaleur de ma couverture pour commencer à me préparer pour une nouvelle journée.J'ouvre mes volets gris,et constante qu'il neige à gros flocon.Il neige ! L'hiver est ma saison préférée grâce à la beauté du paysage,mais je déteste le froid.J'enfile un pull noir et un jean et me regarde dans la glace de ma coiffeuse : deux grosses cernes noires tombent sous mes yeux,résultat de mon impatience à finir un bouquin hier soir jusque très tard dans la nuit.J'applique un peu de BB crème et de mascara,puis descends dans la cuisine.Personne.Mes parents et frères partent toujours très tôt,ce qui fais que je déjeune seule tous les matins.Leur absence n'est pas un problème,au contraire.Je n'entretiens pas une relation fusionnelle avec ma famille et suis totalement à l'écart de leurs conversations et intérêts.
Une fois mon chocolat chaud et mes céréales englouties,je file me brosser les dents et vais mettre mes bottines noires à talons et ma veste en cuir puis passe mon sac à dos sur l'épaule droite.J'enfonce mes écouteurs et claque la porte de la maison.Le froid de décembre m'assaille presque aussitôt,et je me dépêche d'atteindre l'arrêt de bus où Kate m'attends déjà.
-Salut ma carotte !
-Je t'ai dit mille fois d'arrêter avec ce surnom ! Lui dis-je exaspérée.
Je connais Kate depuis seulement 2 ans,mais notre amitié est devenue très vite fusionnelle,et rien n'aurait pu me séparer d'elle,on ne s'est jamais disputées.Avec Kate j'ai fait les 400 coups,elle réussit toujours à me traîner partout où il y a de l'action...et des beaux garçons.
Le bus arrive et on se hâte d'y rentrer pour s'installer tout au fond.Pendant le voyage jusqu'à l'université,elle me raconte les vacances romantique qu'elle a organisées avec son petit-ami.
-Gniagniagnia c'est bon j'ai compris,il faut que je me trouve un copain,mais arrête de m'éclabousser avec ton bonheur ! Lui dis-je en riant.
-T'es dans ta jalousie,j'suis dans mon jacuzzi me répond-elle.
Une vraie gamine cette fille..c'est pour ça que je l'adore ! En arrivant à l'université,nos chemins se séparent,et elle se dirige vers le bâtiment des sciences humaines.
Ce matin,je commence les cours avec informatique.Je déteste cette matière car je galère déjà à allumer un ordinateur,alors essayer de programmer un système...Je m'installe seule tout au fond,à côté de la fenêtre et mon esprit est déjà loin,très loin.Mes yeux parcourent les arbres de la forêt bordant l'école.C'est si beau,ces sapins blancs,cette neige pure.Je me perds dans l'étendue végétale et n'entends pas le professeur m'appeler.
-Mademoiselle Smith,toujours en train de tirer au flanc à ce que je vois.Venez me voir ce soir à la sortie des cours,j'aurai deux mots à vous tenir.
Je souffle.Comme si j'avais que ça à faire.Je dois me rendre au travail.Cela fait quelques mois que j'ai décroché un job de serveuse dans un café un peu à l'écart de la ville.J'ai besoin de financer mon futur appartement,car je sais que mes parents ne m'aideront pas pour ça.Le patron du café,John,est vraiment sympa et a accepté que je travaille seulement quand je peux,à condition de bien faire mes devoirs.Il est comme le père que je n'ai pas,ou que je n'ai plus,et fait attention à la réussite scolaire de ses employés les plus jeunes.
La dernière sonnerie de la journée retentit,et je me dirige vers la salle d'informatique.Le professeur m'y attend déjà et m'invite à rentrer.Il m'explique qu'il faut absolument que je m'améliore en informatique et qu'à partir de maintenant il me fera suivre un programme plus simple pour m'aider.Je le gratifie d'un petit sourire,et fonce prendre le bus en direction du café.
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Un seul regard
WerewolfAileen,19 ans,se démène dans ses études et dans son travail pour prouver à ses parents qu'elle est digne d'eux. Sa rencontre avec Aiden,l'alpha du continent européen,un homme possessif et hyper-protecteur va bouleverser son quotidien à jamais. Il l'...