La véritable histoire des Fifth Harmony

Chapitre 4.

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Point de vu Lauren. 

" Qu'est ce que tu fous là Cabello ?" 

Oh non, je sens les problèmes arriver de loin. Qu'est ce qu'il m'a prit de lui dire de venir dans ma chambre alors que je sais qu'elles se détestent.. Mais quelle conne. 

" Toujours un plaisir de te voir, Lucy. " 

Ça m'aurait presque fait rire, ce petit air de défi de la part de Camila si la situation n'était pas aussi pesante et délicate. Son ton utilisé, sonnant ironiquement est habituel face à Lucy. 

" Je réitère ma question, qu'est ce que tu fous devant nous ?  

_ C'est ta chère Lauren qui me l'a gentiment proposé. " 

Oulah, ça ne sent pas bon du tout. Mais j'aime bien ce coté de Camila, comme possessive. Entre Lucy et elle, ça a toujours été la guerre d'aussi loin que je me souvienne. Elles ne s'aiment pas depuis le premier jour ou je les ai présentée. D'ailleurs, c'est limite si je ne regrette de l'avoir fait. Je sens le regard pesant de Lucy dans mon dos, et reprend bien vite mes esprits. 

" T'inquiètes, mon cœur, elle est juste venu me rendre ce qui m'appartiens, elle ne reste pas.Et je ne lui ai pas 'proposé', je lui ai ordonné. " 

Les yeux de Camila changent d'un seul coup d'expression, passant par du défi allant à de la tristesse voire de honte d'avoir transformé la réalité pour atteindre Lucy, qui, à mons avis, n'en a littéralement rien à foutre . Elle planta ses yeux dans les miens et me regarde comme si elle attendait quelque chose de ma part, mais je l'ignore. 

" Je vais vous laisse, vous m'aviez l'air occupées et..

_ Oui, en effet on l'était. 

_ Hum.. bon bah.. Bonne.. 'Fin.. Au revoir. " 

Elle se retourne et commence à marcher rapidement. Mon regard se perd rapidement sur ses longs et magnifiques cheveux et il descendit un peu plus bas, sur ses fesses. 

" Cabello ! Son tee-shirt. " 

Elle se retourne, l'air déçu que Lucy lui ait rappeler de le rendre, ce que je comprends vite. 

" Elle peut le garder ma puce, je ne le mettrai plus de toute manière. " 

Je ferme rapidement la porte après avoir vu un léger sourire de cette dernière alors que Lucy, elle, fait tout le contraire. Je lui lance un regard noir et elle lève les yeux aux ciels en allant s'asseoir sur le canapé et croise ses bras, signe de mécontentement face à mon cadeau pour Camila. Je souffle bruyamment, agacée de son comportement et me dirige dans la cuisine, me faire du thé. 

" On en était où avant que l'autre conne débarque ? " 

Je lève les yeux aux ciels avant de la repousser, elle qui avait mis ses mains autour de mon ventre et avait posé sa tête sur une de mes épaules. Je n'aime pas quand on parle mal de la cubaine, serte je le fais aussi, mais j'ai toujours cet attachement bizarre à elle et je ne veux pas que quelqu'un la blesse. Et Camila est la personne la plus sensible que je connaisse. 

" Je suis plus d'humeur, lâche moi. " 

La tête de Lucy se décompose, et je comprends vite que si je ne me rattrape pas dans les 5 secondes à venir, je le payerai. 

" Ecoute mon coeur, je suis fatiguée. On remet ça à demain, je te le promet. Je vais faire un tour, je dois penser à autre chose. Je reviens dans pas longtemps. "

Je dépose délicatement mes lèvres contre les siennes et je lui souris. Elle me le rend tout en me montrant bien qu'elle est vexée. 

" D'accord, et puis j'imagine que je n'ai pas le choix. " 

Je prend ma tasse de thé et sors de la chambre en prenant soins de fermer la porte. Je commence à marcher sans trop savoir où je vais. Je devais simplement penser à autre chose que ce qui vient de se passer. La relation entre Lucy et Camila reste incompréhensible pour ma part, et lorsque je demandais à l'une d'entres elles, elle me répondait qu'elle ne l'aimait pas et que c'était tout. Je me dirige alors vers une double porte, avec un panneau représentant des escaliers, intriguée j'ouvre et me rend compte que ces escaliers servent à monter jusqu'au toit. C'est avec le sourire que je monte jusqu'en haut de l'hôtel. Je découvre une vue magnifique sur tout Tokyo. C'est vraiment une belle ville. Plus je m'approche du bord plus je distingue une silhouette. 

" C'est dingue ça, comment tu fais ? Tu me suis c'est ça ? 

_ Putain Lauren tu m'as fait peur ! " 

Je regarde Camila, les deux jambes qui pendent dans le vide, mai ce que je remarque le plus, c'est son regard. Il est vide et brillant. Comme si elle s'apprêtait à pleurer ou venait de s'arrêter. Elle tient toujours mon tee-shirt à la main, ce qui me prouve qu'elle est directement venue ici après notre 'discussion'. Je trouve d'un seul coup ma question bête, surtout qu'elle était là avant moi. Je me crispe face au faite que je suis maintenant seule avec elle, sur le toit de l'immeuble avec personne autour. L'ambiance change rapidement et se remplace par de la gène. La vue qui s'offre à moi, c'est à dire Camila au bord du vide comme prête à commettre l'irréparable ne m'aide pas a me rassurer non plus. 

" Euh, juste comme ça hein, tu comptes pas sauter, pas vrai ?" 

Mais quelle conne Jauregui. Faut que j'apprenne à réfléchir avant de parler. Elle me regarde intriguée et je la surprend même avec un faible sourire.

  " Depuis quand tu te préoccupes de moi ?"  

Ca fait deux fois, en l'espace d'une soirée qu'elle me pose la question. Déjà que la première fois était assez douloureuse,  celle ci l'est encore plus. C'est vrai, après tout, on ne devrait même plus s'adresser la parole. Tout ce qu'elle m'a fait, tout ce que je lui ai fait, ça devrait nous permettre de nous détester. Mais on continu de se parler, peut-être parce que simplement, nous pouvons pas nous détester. Je me plais souvent à m'imaginer une quelconque amitié entre nous, mais la réalité reprend souvent le dessus, me laissant seule avec cette haine et cette incompréhension. Camila et moi avions toujours eu cette relation à part, je veux dire, qu'on a qu'avec une seule personne dans toute notre vie. Une relation sans nom, qu'on ne pourrait pas décrire. Elle était si.. si spéciale à mes yeux, et elle disait que je l'étais aussi. Mais bien-sûr, moi et mon manque de confiance en moi me faisaient toujours douter de ses belles paroles qu'on pourrait sortir à n'importe qui.  

" Je vais prendre ça pour un oui. " 

Je ne la regarde même plus, mais je sens son regard sur moi. Je me tourne vers la ville à côté de nous pour tenter cacher mon visage que je doute fortement d'être rouge et que, même si il n'y a pas de forte lumière en haut de ce toit, j'ai peur qu'elle le voit. Je ne cherche même pas à la contredire, dans ces moments là je sais que la seule chose que j'arrive habituellement à dire sont des mots quasi-incompréhensible, ce qui gâche ma crédibilité. 

" Tu devrais rentrer, Lauren, Lucy doit t'attendre pour se vider. " 

Je lâche un rire, petit, mais un rire. Elle me regarde avec aucune émotion se qui me glace le sang. Mais elle a raison, Lucy va me faire une crise si je rentre pas bientôt, et j'ai besoin de tout sauf de ça. Les crises de Lucy sont toutes bonnes à éviter ! Je me tourne, prête à m'en aller mais quelque chose me retient. Je ne sais pas quoi, comme si mon cerveau me disais que je ne devais pas m'en aller avant d'avoir fait quelque chose. C'est étrange comme sensation, d'ailleurs je n'aime pas du tout. J'entends un léger sanglot venant de Camila qu'elle tente de cacher mais que j'entend quand même et ça me brise intérieurement. Je commence à me diriger vers la sortie et avec un élan de courage, je lui dis : 

" Bonne nuit Camz. " 

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Hey ! Hey ! Hey ! 

Juste un tooout petit message pour m'excuser de ce chapitre pas très long et pas top on va dire. Mais j'espère quand même qu'il vous a plu un peu ! 

N'hésitez pas à laisser des commentaires, j'y répondrai et de voter pour cette histoire ! 

Et petite parenthèse, j'aime bien Lucy hein ! Mais pas dans cette histoire ! x) 

(si vous n'aimez pas Lucy, bienvenue)