Renaissance

Chapitre 1

           

Un bruit sourd me réveil en sursaut, j'ouvre les yeux brutalement et je constate avec amertume que je suis bien de retour dans ma vie.

—  Enora lève toi bon sang tu va être en retard au travail !!!

— Je suis réveillée maman mais merci pour la délicatesse tu repassera !!

— Tu n'es qu'une ingrate !! Je sors et je reviendrai tard alors ne m'attend pas

— Comme d'habitude !!!

Le bruit de ses talons claquant dans le couloir m'indiquent qu'elle est  partie . Oui Enora tu est bel est bien de retour !! Je pousse un long soupir et me lève afin de me preparer. Comme chaque matin, mes pieds sont mouillés et sales. C'est bien la seule preuve qu'il me reste de cette escapade dans mes songes . Voilà vingt quatre ans que je fais ce même rêve inlassablement, même en étant bébé je le fesais et le plus suprenent c'est que je m'en souviens très bien mai bon je ne m'en formalise pas , je sais que je suis différente. J'ai fini par l'admettre après que ma mère m'ait fait voir autant de psychologue qu'il puisse exister dans l'état de l'Ohio. Elle a même voulu me faire enfermée car je parlais toute seule, je pense plus que c'était pour ne plus avoir à m'assumer et s'occuper de moi alors j'ai accepeter tout simplement et je choisi de vivre grâce au bonheur que me procure mes rêves.

— Jay si tu savais comme j'aimerais t'avoir ici avec moi...

— Mais je suis là mon ange, tu le sais je serai toujours là ...

— Oui mais tu es là dans ma tête et moi j'aimerais pouvoir te prendre dans mes bras, être rassurée par un corps d'homme fort et robuste, j'aimerais simplement que toi mon frère ma moitié soit présent en chaire et en os ça m'éviterai de passer pour une folle...

— Enora on en a déjà parler, j'ai eu peur au moment de vivre cette vie et j'ai abandonné mais toi tu es forte et tu va y arriver, de toute façon je serais toujours présent et non tu n'es pas folle tu es juste différente, ceux qui te pense folle doivent bien être triste car ils ne se rappenlent tout simplement pas ce qu'ils sont réelement.

  — Ouais je sais Jayden... Enfin bref je dois aller travailler moi pendant que toi tu te prélasse à l'intérieur de mon crâne !

— Oh mais ne crois pas que je ne fai rien, à ton avis qui te souffle des idée quand tu es en panne d'inspiration ?

— Mais bien sûr oui et bientôt tu va me dire que mon intelligence n'est autre que de toi ?

— Oui tout à fait finit par me répondre mon jumeau sur le ton de la taquinerie

— Allez tait-toi maintenant, je dois rejoindre le monde des gens sains d'esprits !

     Mon frère Jayden, celui que je n'ai jamais connu mais qui pourtant ne m'a jamais abandonné, ce serait trop long à expliquer mais en gros, nous sommes jumeaux, sauf que ma mère l'a perdu à trois mois de grossesse et du coup je me retrouve seule dans cette vie. Du moins pas complétement car j'ai la chance ou la malchance tout dépend comme on le voit, de pouvoir le porter en moi et de parler avec lui à chaque fois que j'en ressens le besoin. D'ailleur, je pense que vous l'avez compris, c'est ce lien étrange qui m'a vallu le statut de folle de la famille sauf que mes très chers parents sont loin de se douter que je discute bel et bien avec quelqu'un et qui plus est mon frère qui n'a jamais vu le jour . En general nous discutons silencieusement dans ma tête mais plus jeune il m'arrivait de le faire à voix haute car je ne pensais pas à mal, pour moi c'était normal mais depuis je fais très attention car je ne veux pas revivre ces sénaces de thérapie qui de toute façon ne mennerons jamais à rien . Le plus fou dans tout cela, c'est qu'il m'arrive même de parler avec des personnes que je connais très peu ou même de mon entourage sans qu'il ne le sache, j'ai essayer de me renseigner pour comprendre ce que j'avais mais mes recherches sont restée infructueuses. Je me suis faites une raison, je dois simplement vivre avec et ne surtout pas en parler car très peu de personnes sont ouverte à des choses inexpliquables. Quand ils sont fasse à des événement qu'il ne peuvent expliquer, leurs regard changent, je suis bien placée pour le savoir. Une peur les envahi, de l'incompréhension aussi et parfois même du dégoût c'est pour cela que je n'en parle jamais. Je me contente de mettre un masque et de me comproter comme celle que l'on veux que je sois. Je refoule ma vraie nature pour tout simplement ne plus jamais être blesser ni rejeter.