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Chapitre II

Brandon

Nous sommes dans le salon, il y a avec moi, trois autres gars, dont un que je trouve particulièrement mignon et une fille. Nous n'avons pas beaucoup parler dans le télésiège, l'ambiance était plutôt tendue entre les deux autres gars.

Je ne m'attendais pas a ce qu'il fasse aussi chaud.

Le chalet est très bien entretenu, est assez chaleureux : on s'y plait, c'est spacieux.

Le propriétaire, Robert , devrai arriver dans quelques instants. Quand on était a la porte, il nous a dit "Je suis a l'étage, rentrez c'est ouvert !"

Puis depuis rien, le silence. Aucun bruit ici, ni a l'étage. C'est assez perturbant.

"- Quelqu'un sait où se trouve les toilettes ?" demanda le gars mignon

"- Je ne sais pas, demande à Robert" répondit la jeune femme

"- Je vais pas le déranger pour ça, je peux attendre"

Le silence se refait. Ça deviens vite insupportable.

Julie

L'ambiance est assez tendue ce soir. Deux des 4 garçons ce sont engueulés tout a l'heure en attendant le télésiège.

Les deux autres, quant a eux, sont trés mignons a se lancer des regards un peu timide. Je sais pas ce qu'ils essayent de se dire mais ils ont l'air d'être tombés sous le charme l'un, l'autre.

C'est plutôt rapide vu qu'ils se connaissent que depuis un peu moins d'une heure.

Quant a moi, je regarde un peu autour de moi, j'hésite a me lever pour visiter un peu partout, mais je trouverai ça un peu déplacé.

Je me contente de regarder autour de moi.

C'est beau, bien entrenu.. comme si ça venait d'être renové spécialement pour nous. J'avoue ne pas accrocher a la moquette, c'est pas tellement mon genre.

Enfin bref, en attendant les trois derniers.

Quand je repense à la grande blonde qui courrait comme une dégenérée pour monter avec nous mais qu'elle s'est vautrée dans la neige. Que de rires.

J'espère qu'ils ont réussi a intercepter un télésiège.

Harry

Ça fait 45 minutes que je ne parle plus. Après l'altercation que j'ai eu avec un des autres hommes, je préfère me taire pour pas que ça me retombe dessus.

C'est long, c'est si ennuyeux, ça en devient presque génant.

Y'a rien, pas de buffet, pas d'apéritif, pas de musique.

Rien.

Plus je vois le temps passer, moins j'y crois.

Peut-être que Robert s'est enfuit.

La déco est très bof. Y'a deux-trois magazines qui gisent sous la table basse, j'en feuillette un mais je suis surpris : la moitié des pages sont arrachées.