Chapitre XXIII

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Mike

Je me réveilla avec des douleurs au dos et au talon, tout mon corps, dans ces conditions de vie, me faisait souffrir en permanence.

Les matelas n'étaient pas confortables, en même temps on ne pouvait pas s'attendre à un luxe venant d'un psychopate.

Mon talon, quant à lui était couvert de bandages que je n'osait pas enlever, de peur de voir ce qui pouvait s'y trouver en dessous, de plus je ne peux même plus bosser le pied par terre, et ça ne s'arrange pas avec le temps, ça empire même.

Cependant pour m'aider, j'avais Brandon, mon bel homme musclé. Malgré que je ne connaissais pas grand chose sur ses goûts, j'avais besoin de lui au quotidien et il savait comment s'y prendre.

Il se réveilla à son tour, quelques minutes après, il me regarda, il me sourit et m'embrassa.

"- T'as bien dormi ?" me demanda-t-il en s'étirant.

"- Bof, moyen comme toutes les autres nuits."

"- Ouais, je vois.. un peu pareil pour être honnête, j'ai vraiment envie de sortir d'ici."

"- Comme tout le monde." lui répondis-je.

On entendit du bruit dans le couloir, quelqu'un devait rejoindre le salon.

"- On va le rejoindre ?" me demanda-t-il en se redressant.

"- Ouais, allons-y."

Il se leva, et sortit du lit. Tiens, il avait dormi en caleçon, quel beau gosse.

Il se rhabilla, vint du côté de mon lit, pris mon bras et le plaça sur son épaule.

Je me redressa, et on partit vers les escaliers. En ouvrant la porte, on remarqua que le salon était illuminé, il y avait bien quelqu'un.

"- Salut les garçons." dit Carrie.

"- Salut Carrie." dîmes ensemble.

Peu après nous arriva Gustav, c'était bizarre de dire que l'on était au complet, alors qu'on était plus que nous quatre.

Je me rappelle encore du premier soir, où l'on était huit autour de cette table.

Carrie

"- On va manger ?" proposa Brandon. "- Je meurs de faim."

"- Allons-y alors." dis-je.

On se dirigea, nous quatre, vers la cuisine. On ouvrit le frigo, se servit comme chacun le souhaitait, seul Mike ne prit rien.

"- Tu ne manges pas ?" lui demanda son petit-ami.

"- Pas vraiment, j'ai pas l'appétit ces temps-ci."

On fit mine de trouver ça étrange, même si au plus profond de nous même, on comprennait ce qu'il entendait par "ces temps-ci."

Chacun se contentait donc de prendre ce qu'il avait pris dans le frigidaire.

En relevant la tête pour scruter les meubles de la salle, je remarqua qu'une porte de l'un d'eux était à moitié ouverte.

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