The Black Mechanic

Obscurité

Alice entrât dans le Manoir suivit des autres. Son cœur s'emballât. Au même moment, Damon la frôlât et montât les marches de l'escalier. Elle eut le sentiment que quelque chose n'allait pas, que quelque chose n'était pas à sa place. Elle se retournât. Son regard trahissait une très grande détraisse. Kate, Skye et Eden avaient l'impression qu'elle allait exploser. Au moment où Eden voulut s'approcher d'elle, elle se tournât et se mit à courir et monter les escaliers à toute vitesse. Elle prit ensuite les doubles escaliers à gauche et courut dans le couloir et entra dans la dernière chambre.

Quand elle ouvrit la porte, son cœur ralentit. Elle tournât la tête à droite. Il y avait un lit en baldaquin et une commode détruite. La tapisserie avait été arraché sur une petite partie du mur, une lampe de chevait avait été brisée, sans doute contre un mur; l'autre était au milieu de la pièce, le fils électrique arraché. Il y avait aussi des feuilles éparpillées dans toute la pièce qui volaient à cause des fenêtres brisés. Alice fit quelques pats pour aller fermer la fenêtre. Sous ses talons, les débris de verre craquaient. Damon était adossé au cadran de la porte.

- Tu t'es vraiment lâchée... (il balayât la pièce du regard) je crois que je ne suis jamais entré dans cette pièce.

Alice poussât Damon en arrière et refermât la porte.

- C'est vrai. J'espère que ça ta plus car c'était la première et dernière fois.

Il fit un pat vers elle. Il était si proche d'elle qu'elle sentait son souffle sur ses joues.

- Alors bonne chance pour tout nettoyer.

Il rit et sortit du couloir. Alice soufflât.

«La ferme !»

Elle s'adossât au mur et se mit à réfléchir. Elle ne se souvenait pas pourquoi elle avait effacé tous ses souvenirs, ses amis, sa vie. Elle sortit la lettre que Katherine lui avait donnée.

«Я нашел! C'était plutôt facile à trouver»

Elle se redressât et se précipitât dans la cuisine.

La cuisine avait un ilot central et un carrelage en marbre noir.

Katherine était assise sur un des tabourets autours de l'ilot central, Skye était assise dessus, Damon adossé à l'évier et Eden contre le plan de travail. Katherine se relevât.

- Je crois bien que je ne suis jamais venu ici.

Damon levât les yeux au ciel.

- Vous n'y habituez pas trop, c'est exceptionnel.

- Bref... j'ai trouvé ce que le message veut dire... si ça vous intéresse. (elle s'assit sur un des tabourets) c'est du russe...

Damon rit.

- J'aurais plutôt dis des chiffres mais bon...

Alice fit mine de ne pas avoir entendu alors que Skye lançait des regards noirs.

C'est un code, Damon ! "YA nashel" !

Skye écarquillât les yeux.

- Et ça veut dire...

- Littéralement "je l'ai trouvée".

Eden se frottât les yeux. Il ne comprenait pas vraiment.

- Et qui est A ?

Damon soufflât. Pour une raison qu'Alice ignorait, Damon ne supportait pas Eden.

- T'es con ou quoi ? c'est Alice...

- DAMON !

Skye était furieuse, comme Katherine. Eden était très surprit et ne bougeait pas.

- Vous devriez partir. Il commence à faire nuit.

Alice était un peu gênée. Elle savait que Damon avait raison mais son indélicatesse l'exaspérait.

- Tu nous vire ?

Alice se levât.

- Ce n'est pas que nous voulons vous virer mais Damon a raison : il est tard.

Eden mit un coup de pied dans un tabouret qui volât contre le mur et partit suivit de Skye et Katherine.

- Je suis désolé Alice mais tu sais qu'ils ne peuvent pas rester.

- Arête Damon, tu n'es jamais désolé...

- Bien sûr que si ça m'arrive !

- A oui ? m'en souvient plus.

Il levât les yeux au ciel et ouvrit le frigo.

- Alors... -il parcourra le contenu des yeux- il y a du jambon, du beurre, de la salade, des muffins et un roulé au chocolat. Tu veux quoi ?

- Un sandwich jambon-beurre et du roulé, s'il te plaît.

Il refermât le frigo et sourit à Alice.

- Tu connais le chemin.

- J'y ai crus une seconde.

Elle coupât une baguette de pain et l'ouvrit pour étaler le beurre et mettre le jambon qu'elle était allé chercher dans le frigo.

- Tu manges pas ?

Il s'appuyât contre l'ilot ou Alice préparait son repas.

- J'attends que tu me le face.

Elle eut un sourire exagéré.

- Tu connais le chemin.

Damon levât les yeux au ciel avant de se faire un sandwich et de le poser sur l'ilot avec le roulet au chocolat. Il s'assît en face d'Alice.

- Pourquoi tu n'aimes pas Eden ?

- Pourquoi tu prends toujours sa défense ?

- Je prends pas sa défense...

- Bien sûr que si ! C'est jamais sa faute, et bizarrement c'est toujours la mienne.

- Tu délire complétement.

- C'est un gamin ! je ne sais même pas pourquoi nous somme avec eux, on est très bien tous seuls !

Il y eu un silence. Damon regardait Alice en attendant sa réaction mais elle ne fit rien. Il s'attendait à ce qu'elle lui hurle dessus, le frape, ou qu'elle lui jette au moins son sandwich à la figure mais elle ne fit rien de tout ça. Elle reprit avec une voix claire et posée.

- Tu n'as pas cherché à me retrouver.

- Il y avait une chance sur des milliards pour que tu te rappelles de quoi que ce soit.

- Peut-être mais il y en a quand même une.

Damon soupirât et se frottât les yeux.

- Qui a trouvé quoi ?

- Qu'est-ce que t'en a à faire ?

- Parce que si quelqu'un veut te tuer, je veux le prévenir de ne pas le faire au manoir pour ne pas avoir à nettoyer.

Il eut un sourire exagéré.

Elle se mit à rire.

- Merci, j'apprécie mais si je le savais je ne serais pas ici.

Damon leva les yeux au ciel, se frotta les mains et sortit de la cuisine en poussant Alice quand il sortit.