Yoshiki est un mauvais élève qui a tendance à sécher les cours et qui fume à plein poumons, ce qui désespère Ayumi, la déléguée de sa classe. Soudain, sans raison apparente, Yoshiki se met à sécher de plus en plus et à mettre de plus en plus de dist...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Yoshiki était allongé sur un lit blanc aux draps blancs, dans une chambre blanche aux murs blancs. Il attendait là, immobile. Puis, une porte s'ouvrit et Shinozaki arriva avec un bouquet de roses de la même couleur. Elle déposa le bouquet dans un vase sur la table de nuit et s'installa sur une chaise. « -Les autres ont prévu de passer un peu plus tard mais comme je vais voir une amie de longue datte après, je suis passée plus tôt. -Merci, fit-il en détournant les yeux de la bleuté. -C'est normal. Alors, tu as des nouvelles de l'avancement de la chimio ? -Non, toujours pas. Une infirmière est censée passer dans peu de temps. -Je vais l'attendre alors ! » Ils ne papotèrent pas bien longtemps qu'une jeune femme entra dans la pièce, avec un sourire qui semblait faux. « -Bonjour M. Kishinuma, sourit-elle encore un peu plus. -Bonjour, répondit Shinozaki pour lui. -J'ai les résultats de votre chimiothérapie. -Alors ? fit celui-ci à moitié à l'écoute. » Elle prit soudainement un air très sérieux. « -Rien ne se passe pour le moment mais non gardons espoir ! -Mmmh... » Ayumi fit un regard triste en direction du blond qui semblait pas vraiment choquée ou apeuré de la nouvelle. Si était finalement-il fait ? Puis, après plusieurs vérifications, elle repartit et Shinozaki fit de même. Puis, le groupe de Satoshi arriva et Yoshiki leur appris la nouvelle. Tous disaient prier pour lui. Kishinuma n'en voulait pas. Pas de cette pitié mais il n'avait pas le choix. Quelques jours passèrent sans qu'il ne se passe rien puis, vers la fin de la deuxième semaine, une infirmière arriva, le visage triste vers Ayumi qui attendait au guichet, le droit de rendre visite au blond. « Mlle Shinozaki ? Vous être une proche de Mr. Kishinuma ? -Oui, pourquoi ? Que se passe-t-il ? s'inquiéta-t-elle en voyant l'air navré de celle-ci. -Mr. Kishinuma ne s'en remettra pas Mlle... Sa tumeur bloque totalement l'accès à l'air en direction de son poumon droit : même avec un opération, nous ne pourrions plus rien faire. La chimiothérapie était notre dernier moyen de le sauver mais cela n'a pas marcher malheureusement... -Q-quoi ?! C'est impossible ! -Hélas, non... Il mourra bientôt. Peut-être même aujourd'hui... -N-non... fit celle-ci en bousculant la femme pour courir jusqu'à la chambre de Kishinuma ». Elle apparut essoufflée dans celle-ci alors que le blond regardait paisiblement par la fenêtre, les oiseaux voler dans le ciel bleu éclairé par un soleil de printemps. « -Kishinuma ! hurla-t-elle. -Qui avait raison ? demanda-t-il d'une petite voix. -Comment ça ?! s'enragea Shinozaki. -C'était de l'argent jeté par le fenêtre, non ? -Ta gueule ! Comment peux-tu réagir comme ça ?! Tu vas mourir ! -Je sais... -Alors pourquoi ?! -Ce n'est pas moi qui veut être en vie, c'est vous qui voulez que je le sois. -Mais, c'est pour ton bien ! -Non, pour votre égoïsme. Vous ne voulez juste pas perdre un proche, devoir pleurer sa mort... -C'est faux ! Oui, c'est peut-être de l'égoïsme, mais cela n'empêche pas le faite que ais le droit de vivre comme tout le monde ! -Je devais mourir, lutter contre le destin est chose impossible... » Il regarda alors Ayumi droit dans les yeux pour la forcer à avouer qu'il avait raison. « -Il y a bien une autre raison pour que tu veuilles à tout prix me sauver, non ? -Oui mais, ça n'a rien à voir avec ça ! -Qu'est-ce que c'est ? » Elle recula alors, ne sachant pas quoi dire. « -Je vais mourir, réponds au moins à mes questions. -T-tu... Je... Je voulais que tu restes en vie car je ne voulais pas te perdre ! -Je ne voulais pas te perdre non plus mais il faut croire que la volonté ne guérit pas les tumeurs... -Qu'est-ce que tu racontes encore ! -Tu as très bien compris. -Je... je... tu... tu m'aime ? » Pour réponse, Kishinuma se retourna, lui faisant à présent dos. -Tu m'aime ? se répéta Ayumi. -Peut-être bien, oui. -... » Ayumi resta bouche bée quelques minutes, créant un silence pesant et électrique entre les deux. Est-ce qu'elle, l'aimait ? Non, elle aimait Satoshi mais... Kishinuma l'aimait ? C'est horrible et elle le savait, d'aimer quelqu'un qui ne veux pas de vous en retour... Un amour à sens unique est la pire chose au monde. A partir de ce moment là, il y a deux possibilités. La première : lui faire croire en l'amour possible pour qu'il meure en paix. La deuxième : lui dire « non » tout en lui disant qu'il compte quand même beaucoup pour vous. Ayumi choisit la première. « -Moi, je t'aime. -Faux. Tu en baves pour Satoshi, ça se voit comme le nez en plein milieu de la figure. » Ayumi fut prise par surprise : jamais elle n'avait imaginé une telle fin d'amitié... Jamais. Elle baisa la tête, honteuse de lui avoir mentit avant sa mort. « -Désolé... -Tu n'as pas à l'être, on ne choisit pas où va son cœur. -Oui, surement... -Vas-t-en. -P-pourquoi ? fit-elle désorientée. -Je veux être seule alors, s'il-te-plait, pars. » Ayumi acquiesça et partit, triste en direction de la salle d'attente. Elle aussi avait besoin de réfléchir un bon coup même si le temps qui le séparait de la mort était compté. De son côté, Yoshiki prit un pétale des roses que lui avait offert Ayumi au début et la déchira petit morceaux par petits morceaux. Il s'en voulait de l'avoir viré mais il voulait partir le cœur léger d'avoir dit ce qu'il pensait. Quelques instants plus tars, une douleur envahit ses poumons d'un coup et lui bloqua la cage thoracique. Suite à ça, il ne pu respirer mais, dans la précipitation, il n'atteignit pas l'alarme infirmière et tomba inerte sur son lit. De la bave coula le long de sa joue et une machine se mit à brailler pour signifier sa mort. Des infirmières et des médecins vinrent le voir et repartirent de la pièce, après avoir fait taire les machine, les larmes aux yeux : une vie venait de s'éteindre.
Quelques jours plus tard...
Shinozaki, Shinohara, Nakashima, Suzumoto et Morishige qui se tenaient la main, Satoshi et d'autres élèves et connaissance étaient rassemblés au cimetière. Hikari et Yuka étaient là, elles aussi. Tous versaient des larmes bleuâtres de tristesse, de drame, d'un amour perdu, d'une maladie ravageuse, d'une Maladie d'Amour... Puis, le tombeau se ferma, on l'enterra, et il reposa dans les cieux. Est-ce maintenant une étoile ? Peut-être bien que oui, peut-être bien que non, on ne sait pas et on ne saura jamais... -Onii-chan... murmura la blonde en serrant ses mains contre sa poitrine. Je t'aime... Je ne suis peut-être pas le personne dont tu aurais voulu que ces mots sortent, mais... Je t'aime plus que tout. Repose en paix...
