Un jour où l'on ne me voyait pas. J'étais entourée mais au fond je me sentais seule.
Ces personnes sont fades comme un bonbon qui n'a aucune saveur.
Elles ne m'intéressent absolument pas, leurs sujets de conversation sont ennuyeux, c'est toujours la même chose avec elles ''le dernier vêtement à la mode'', ''l'acteur et ses muscles'' ou encore ''la télé-réalité'' le gros cliché de meuf superficiel.
Et pourtant je traînais avec elles, ou du moins je n'avais pas trop le choix.
Voyez-vous ce lycée est connu pour son ''ouverture d'esprit'', il est tellement ouvert d'esprit que lorsque quelqu'un donne son opinion il/elle se fait massacrer à la sortie du lycée.
Avant j'étais toujours celle qu'on attendait à la sortie et non pas pour m'offrir des friandises, et pendant un an ça a été ainsi.
Par la suite trois filles assez populaires sont venues me voir et ont pris pitié de moi, en faite c'est surtout parce que j'étais une bonne élève et qu'elles avaient besoin de remonter leurs notes...
Au début j'avais du mal à m'imposer, je ne pouvais pas étaler mes propres goûts, d'ailleurs je n'y arrive toujours pas.
J'ai compris plus tard que pour avoir leur protection, il fallait que j'ai leurs mêmes centres d'intérêts, alors j'ai observée, recherchée, écoutée et ensuite j'ai parlée.
Je suis actuellement comme elles, une fille superficielle extérieurement mais intérieurement je suis quelqu'un d'autre, je suis tout simplement moi.
Ce jour justement qui devait être un jour comme les autres s'est avéré bouleversant, je dirais même marquant.
Il était 17h30 quand je suis sortis de mon lycée, je marchais en direction du bus, à chaque pas dans cette ville j'étais écœurée, écœurée de voir ce paysage sali par toute cette crasse et papiers d'emballages par terre, écœurée de voir tous ces clochards qui adressaient un sourire à chaque passant, ce sourire qui n'a jamais été rendu.
J'étais tout simplement dégoûtée de cet amer spectacle et de cette mentalité qui nous bercés brutalement tous les jours.
Après avoir pris le bus et après avoir marchée, j'étais enfin rentrée chez moi, j'étais enfin sortie de toute cette pourriture qui constitue mon quotidien.
Comme à mon habitude la maison était vide, ma mère rentrée tard du boulot, mon père depuis longtemps avait laissé cette endroit silencieux.
Alors pour combler cette étincelle qui manquait à cette maison, je regardais toutes sortes de vidéo mais surtout j'écoutais de la musique , bien sûr après avoir bossée sur mes devoirs.
En même temps d'écouter cette musique sur Youtube, je regardais à droite dans les suggestions s'il y avait quelque chose d'intéressant.
Soudain une miniature de vidéo m'interpella, la miniature était une femme avec des cheveux dont le côté droit était noir et le coté gauche, rose avec un dégradé de violet, le titre de la vidéo était ''MelanieMartinez-Dollhouse (Official Music Video) ''.
Intriguée par cette vidéo, je pris le temps de la regarder, les débuts étaient de l'instrumental, il y avait surtout des bruits d'horloges.
À chaque tic tac mon cœur battait plus vite comme lorsqu'en primaire je passais devant les personnes de ma classe pour réciter une poésie, et que chaque seconde cette adrénaline montée.
Puis soudain je la vis, elle dans sa maison de poupée elle qui, fermant les yeux, bougée au son de l'horloge, je restais paralysé face à elle.
À ce moment précis ou je la regardais, elle ouvrit les yeux, me fixant avec ses premiers mots
''Hey Girl''.
Dès cet instant j'ai senti son regard se plonger dans le mien, elle s'adressait à moi, c'était la première fois qu'une personne me faisait autant d'effet.
Cette personne avait redonnée vie à mon cœur comme si celui-ci s'était enfin réveillé après un long sommeil.
Une grande histoire était née entre elle et moi.
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