Chapitre 3

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"Mais grâce à ce cadeau je vais pouvoir être une personne normal ... Ou peut-être pas"
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          Dès lors que monsieur Ameri eu finie de me donner mes documents, je me leva pour partir. Le psychologue se leva  à son tour pour me serrer la main sauf que je lui mis un vent en ne lui la serrant pas. Bah en même tant, j'avais pas envie de faire mon bien élevé, surtout pour lui. De plus en partant j'ai entendu venant de sa part, en murmurant un "bon débarras".

A cet instant j'étais face à ma liberté. Moi qui croyais que j'allais sauter de joie, chanter, je me suis bien trompé. J'étais à l'arrêt dans le couloir, on devais me prendre pour quelque de bizarre. Dans quelques mètres une porte, sûrement la sortie. Et pourtant j'avais peur. Peur de la réalité, du monde extérieur. Il fallait dire que dans ma cellule il n'y avait qu'une petite fenêtre qui laissait entrer difficilement la lumière.
Je croyais que j'allais courir et crier "OUI, VIVE LA LIBERTÉ!!!!!!" Comme les personne qui sont sortient avant moi.
Mais pour moi sa n'a pas été le cas....

Je faisais un premier pas, puis un deuxième, puis un troisième, un quatrième.... Finalement je m'inquiétais pour rien. Cette fois j'avais une démarche, une sorte d'assurance. J'étais devant la porte, pris quelques secondes avant de me rendre compte de la situation. Je pris une bonne respiration et alors poussa la porte...

Moi qui voulais voir comment était l'extérieur, j'ai été aveuglé par la vrai lumière. Il m'a fallut une dizaine de secondes avant de m'y habituer. Et bien ça avait bien changé! À mon arrivé, l'hôpital venait juste d'être terminé.
L'extérieur était séparé par 2 allées. La principal la plus grande qui se trouvait au centre et l'autre, où j'étais, qui était beaucoup plus petite, mal terminé qui se trouvait à l'écart, en retrait. Quand on m'a interné il y avait que de la terre et un  peu d'herbes y sortaient.

J'arrivais alors devant le grand portail noir puis je regardais le sol. Il y avait une ligne jaune qui y était tracé. Comme s'y ça symbolisait que dès qu'on rentre on y reste un moment, pour toujours, enfin pour certains dans cette endroit. Cette ligne m'hypnotisait, je me remémorais alors pourquoi et comment j'étais venu ici...

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Flash back, il y a 2 ans...

Dans le contexte:
(Lucian est dans une famille d'accueil depuis 2mois. Les personnes qui le gardent sont Nora et Joseph. Nora est au chômage et Joseph est un vendeur de drogue...)

8 heures

Nora : - NAN MAIS T'A VU L'HEURE!!!

Moi : Hein? Quoi? Mais j'ai cours à 10 heures , et puis...

Nora : ET EN PLUS TU TE PERMET DE RÉPONDRE , ESPÈCE D'ATTARDÉ MENTAL!!!
De toute façon aujourd'hui tu vas pas à l'école, on a prévue autre chose haha (ricanement)
MAIS POUR L'INSTANT TU TE LÈVES ET TU TE PRÉPARES, C'EST CLAIR!!!!!!

Elle repartie dans les escaliers en trombe. Tout les matins c'est la même chose, et encore aujourd'hui ça c'est bien passé... Combien de fois j'ai eu des claques pour qu'on me force à me lever. Ces 2 adulte sont vraiment des moins que rien. D'ailleurs ils ne m'aiment pas. Un jour je les avaient entendu, ils parlaient de moi. Ils se moquaient de mon handicap, de moi , que j'étais une erreur ... Tous les jours j'entends ça, mais venant d'eux sa fait mal. Je suis conscient que je suis différent du monde, different de vous (en m'adressant a eux) mais est-ce vraiment nécessaire de me le rappeler en permanence?
Personne fait le ménage, la vaisselle, enfin toutes les tâches ménagères. Résultat: poussières, toiles d'araignée, cafard dans les éviers, cheveux et poils qui traînent partout, car oui en plus ils ont un chien , un berger allemand mais qui est tellement maigre et en plus de cela agressif . Je ne sais combien de fois ils ne l'ont pas nourri car ils ont eu la flemme. Mais le pire de tous ça, quand toutes les assiettes sont dans l'évier et que personne à fait la vaisselle, Nora prend les assiettes sales, les secoues, les rinces et hop, on peut remettre de la nourriture dessus, beurk.

J'ai fait ma routine du matin, pendant que je me lavais, je pensais à ce que Nora m'avais dit. Pourquoi je ne peux pas aller à l'école aujourd'hui? Au moins sa m'arrange car à l'école je n'ai pas d'amis je me fais harceler, moqué par absolument tout le monde (les profs et les surveillants incluent). Car je suis quelqu'un qui bégaie, je marche bizarrement (il faut l'admettre) j'ai des "habits de vieux" j'ai un visage de "débiles", "attardé"selon les lycéens ...

BOUM!! J'entend du bruits dans ma chambre...Comme une armoir qui se ferme maladroitement....Encore un bruit, (je coupe l'eau de la douche).... On dirais que sa provient d'une fermeture éclaire ...
Je sors de la douche me sèche rapidement. Merde j'ai oublié mes vêtements !
Je met ma serviette autour de ma taille et arrive dans ma chambre. Quelqu'un descend les escaliers à toute allure. J'ouvre la porte de la salle de bain à une vitesse.

Bizarre rien n'a changé.

Mes vêtements que j'avais oublié sont sur mon lit, Et dans les escaliers il n'y a personne...

Pourtant j'étais sur d'avoir entendu du bruit.
Quelque chose cloche où c'est moi qui devient parano.

Après m'être habillé, je descends. Nora me passe une banane. Beurk elle est presque pourrite, mais bon je la mange quand même car j'ai faim.
Je demande alors à Nora et Joseph pourquoi je vais pas à l'école. Ils ricanent sans me répondre, bon...
Une fois mangé, quelqu'un sonne à la porte... C'est à ce moment que Nora me bande les yeux avec un foulard et me chuchotent à l'oreille "voilà ton cadeau"
Je suis surpris et content à la fois. Je me pose milles et une questions dans ma tête. Peut-être que c'est un cadeau qui vient d'être livré... J'ai hâte.
J'entends des personnes chuchotés...
Nora me fais avancer jusqu'à la porte...
D'ailleurs celle-ci est ouverte car je sens la brise du vent...
Le soleil frappe sur mon visage...
Rien ne peut changer ma bonne humeur pour cette journée...
J'enlève mon foulard et je vois...








Moi: euh... Je ne comprend pas. Où est la surprise?









Fin du chapitre 3

À suivre

Dsl pour les fautes.

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