L'infirmier

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J'aipassé deux jours a souffrir. Deux jours pour mettre ua monde monfils. Tout ça pour qu'il me soit enlevé au bout de deux heures ?Cela fait cinq ans et demi que c'est arrivé. Et je suis toujoursautant traumatisée et bouleversée par ce qui est arrivé. C'étaitle 2 Janvier, a 11h58. Je venais d'accoucher de cet enfant qui étaitle mien. Mon petit Julien. 14H00, un infirmier rentre dans ma chambrepour prendre mon fils. Je ne les ai jamais revus, ni lui, ni monfils... Cinq ans que c'est arrivé, et je n'ai toujours aucunenouvelle. La police n'a rien trouvé, et en ces cinq ans, je ne suisplus la seule à qui c'est arrivé. Une dizaine de femmes ont subitla même chose... Et a chaque fois pareil, la police n'as jamaisretrouvé ni l'enfant, ni le sois disant « infirmier »...


26.09.2015.Le commissariat vient de m'appeler. Ils avaient retrouvé monnourrisson. Mon petit Julien. Mon bébé à moi. L'officier qui metenais au téléphone me demanda de venir au commissariat, puisraccrocha. Je m'empressais de m'habiller, sortis, et couru endirection du poste. Une fois arrivées, on me demanda de m'asseoir etde patienter le temps que l'officier chargé de l'affaire arrive. Unedizaine de minutes passa et l'officier rentra, me donna un verred'eau et s'assit... Il resta muet un long moment, puis lança :

«-Madame, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle... La bonne c'estque nous avons retrouvé votre enfant...

-Etla mauvaise ?

-Ilest... Mort... »

J'aieu l'impression qu'une massue m'était tombée dessus. Je m'évanouis,horrifié par ce que l'on venait de m'annoncer...


Elles'est évanouit devant moi... En même temps c'est compréhensible.Elle vient d'apprendre que son enfant est mort depuis cinq ans.J'étais en train de composer le numéro des urgences, quand moncollègue rentra dans la pièce. Il comprit tout de suite que jevenais de lui annoncer la mort de son fils... Encore heureux qu'ellen'ai pas vu l'état dans lequel il était quand on l'as retrouvé.


L'ambulancevenait de repartir. Je venais de persuader les collègues d'enquêtersur cette affaire d'enfants morts. On est retournés sur le lieux oùon a découvert les cadavres. J'étais encore choqué par cettescène de crime. Une douzaine de nourrissons pendus aux poutres demétal avec leurs propres tripes. Ils avaient les yeux arrachés,mais ceux-ci n'étaient pas dans la pièce. Le légiste en état dechoc devant cette scène, à quand même donné un diagnostic. Lesnourrissons étaient tous mort d'étouffement, mais pas à cause dela pendaison. Il à retrouvé du sperme dans la gorge des petits, eteu donc jugé un étouffement à cause de l'appareil génital dutueur. Enfin, ce mec est à la fois un psychopathe tueur en série,et un violeur de nourrissons. Mais le retrouver ne sera pas trèscompliqué, si on a des échantillons de son sperme.


Jeme suis réveillée dans un lit d'hôpital. Je ne me souviens pasvraiment de ce qu'il s'est passé avant que j'atterrisse ici. Ah si !Mon fils ! On venait de m'annoncer sa... Mort... Pourquoi ? Pourquoiavoir fait du mal a ce petit nourrisson. Il n'avait rien fait apersonne, il venait seulement de naître. J'espère que la policefera tout pour mettre la main sur cet enfoiré. Bref, je penses merecoucher un peu, je me sens faible. Il faut que je dormes...


Onvenait de recevoir un appel du labo qui nous a retardé dans notreenquête. Leur machine d'analyse est en réparation, on doit doncattendre avant d'avoir les résultats d'ADN obtenus par lessécrétions de notre violeur tueur. Au bureau, tout le monde étaitchoqué. Même les plus anciens du commissariat. Le téléphonesonna. J'attendis un instant avant de décrocher. C'étaitl'hôpital où était retenu la femme a qui j'avais annoncé lamort de son fils. Justement, l'interne que j'avais au bout du film'expliqua rapidement que la femme en question venait dedisparaître., puis elle raccrocha. Heureusement que nous lui avonsinjecté un mouchard pour pouvoir s'assurer qu'elle ne s'approche pastrop de la scène de crime où était le cadavre de son fils. Le seulproblème est que ce « mouchard », ne s'active que quand elle estéveillée, et apparemment, ce n'est pas le cas. Alors commenta-t-elle pu disparaître si elle n'est pas éveillée ? Aurait-elleétait enlevée ?


Jene sais pas combien de temps j'ai dormi. Tout ce que je me souvient,c'est de l'être endormie dans ma chambre d'hôpital. Mais je n'ysuis plus... Je suis dans une sorte de cave. Sur les murs, il y a unedizaine de bocaux, avec des paires d'yeux. J'essaye de bouger, maisje suis attachée. J'ai froid... La cave est sombre, humide etfroide... J'aperçois une silhouette devant moi. Un homme de grandetaille. Il s'approche. C'est lui, je le reconnais. C'est l'homme quim'as pris mon fils après sa naissance. Il n'a pas quitté sonvêtement d'infirmier... « Heureux que tu sois réveillée, melança-t-il ». J'étais tétanisée par la peur. Je ne pouvaisplus bouger, plus parler. J'étais inapte a toute action. « Tu estprête a subir le même sort que ton fils, m'a-t-il dit sur un tonglacial ». Tout ce que je sais sur mon fils, c'est que ce taret l'astué. Je ne veux pas mourir. Je suis bien trop jeune pour mourir. Ilsorti une paire de ciseaux de sa poche, et s'approcha de moi. Jepensait qu'il allait me planter son arme dans le ventre, mais il secontenta de découper mes sous-vêtements. En plus d'être un tueur,ce mec est aussi un violeur... Il se déshabilla puis approcha son...sa verge de ma tête. Un violeur ! Si je m'en sors je penses queje me tue...


Toutel'équipe était devant la porte. Notre expert en explosifs fitsauter la serrure avec un petit dynamite, et on entra dans la maison,dans le calme le plus absolu. Le premier endroit ou nous nous sommesdirigés était la cave. On y entendait aucun bruit... On est tousdescendu, un par un, en silence. On osait plus bouger. L'hommemanipulait un scalpel, et vidait les tripes de la femme. Elle étaitdéjà morte. Ses yeux flottaient déjà dans le bocal... Deux de mescollègues se jetèrent sur l'homme. Celui-ci ne voulant pas lâcherson arme, réussit a s'extirper des bras des deux agents. Il reculadans le fond de sa cave, et nous observa, tous un par un, d'un airsombre... « Vous ne m'aurais jamais vivant, s'exclama-t-il ».


L'undes deux collègue approcha, mais n'eut pas le temps de l'arrêter...L'homme venait de se trancher la gorge, d'un sec coup de scalpel.

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⏰ Dernière mise à jour : Jan 11, 2017 ⏰

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