A la découverte de mon monde

Chapitre 1

PDV Alice :

Mon réveil sonna, je regardais à travers ma fenêtre, il faisait nuit, j'aime beaucoup la nuit. C'est le moment le plus calme, où chacun est occupé à rêver paisiblement. Je m'assis dans mon lit, je baillais et je me demandais si quelque chose aujourd'hui allait pouvoir casser ma routine. Le réveil résonnait encore dans mes oreilles, il faudrait que je pense à le changer, la façon dont il me sort de mon sommeil est atroce, c'est une sorte de sonnerie de pompier. Je descendis déjeuner, mon père descendit les escaliers et me déposa un baiser sur le front mais je n'y prêtais pas attention. J'étais préoccupée par mes céréales qui trempaient dans le lait. Elles, elles avaient trouvées leur monde le lait, et elle devrait sans séparer par ma faute. Mon frère arriva dans la salle à manger avec une musique de rap (je ne supporte pas ça). Mon père lui lança un regard sévère et il éteignit sa musique. Il se plaça devant moi avec un air moqueur

- alors tu manges pas tes céréales ? me demanda-t-il

-si...

-tu es encore dans ton délire de leur ôter leur monde ?

-je ne considère pas ça comme "un délire"

-et tu n'as jamais pensé que leur monde pouvait être ton estomac ?

-non et ce n'est pas leur monde

-et pourquoi donc ?

-il y a trop d'autres choses dans mon ventre et elles ne risquent pas de s'entendre avec !

-ouhh lala ! ça part en n'importe quoi ! mange tes céréales avant qu'elles ramollissent !

-tu veux donc empêcher ces céréales de vieillir ?

-je veux juste empêcher que tu ne fasses pas un malaise ! arrête avec tes histoires ! réveille-toi un peu soeurette !

-tu ne perçois pas les choses comme moi c'est tout, et si ne pas percevoir les choses comme toi c'est être un idiot alors je suis déçue de toi.

je terminais mes céréales en silence. Il me fixait essayant de voir si je n'étais pas malade, non je ne suis pas malade je suis juste dans une bulle qui déborde d'imagination. Je partis m'habiller. Ce n'est pas la chose sur laquelle je m'attardais beaucoup alors je pris un pull gris et un jean clair. Je pris mon carnet où j'avais inséré ma feuille sur laquelle j'avais dessiné mon monde selon mon rêve. J'étais à présent dans le bus pour le lycée. Je m'installais dans plusieurs endroits, je n'avais jamais de vrai place. Cette fois je m'assis à une place un peu plus au fond que d'habitude et je mis mes écouteurs. Quelques minutes après, le bus s'arrêtait à l'arrêt prochain comme d'habitude. Un garçon costaud me fixait étrangement, il s'avançait vers mois d'un pas rapide et déterminé.

-d'où tu prends ma place petite !

-je ne savais pas, vois-tu ton nom n'était pas inscrit !

-t'inquiète pas je vais l'inscrire sur ta tête !

-non je ne préfère pas, ça serait un peu la honte, entre nous ton nom n'est pas... tu vois ?

-Arrgh ! tu vas moins faire la maline !

-si tu tiens tant à ta place je te la laisse, je ne suis pas du genre à défendre mon territoire moi !

-t'en as même pas de territoire ! toi tu vivras même pas dans une maison ! tu seras au trottoir ma vieille !

-il y a cinq minutes tu m'appelais petite et maintenant c'est vieille ? et sache que je ne sais pas de quoi mon destin sera fait tout comme toi.

Je pris place sur un autre fauteuil un peu plus devant. Je l'avais laissé perplexe et il semblait honteux. Il m'observait en essayant de chercher à quel genre de filles j'appartenais. Et bien je fais partie d'une qui "n'a pas trouvé son monde". Le reste du trajet se passa sans encombres. Une fois au lycée je soupirais en voyant les filles du groupe dans lequel je suis accourir vers moi. Elles semblaient excitées et elles sautaient partout.

-Alice tu devrais le savoir mais bon on est toute excitée ton frère organise une soirée demain soir ! dit Julia

-euh non je ne savais même pas !

-ah ben  tu le sais maintenant ! tu vas nous aider pour nos tenues !

-je ne suis pas une grande connaisseuse en ça !

-mais tu sais le genre de filles qu'aime ton frère !

-je sais exactement et ce n'est sûrement pas vous ! criais-je avant de partir les laissant perplexe. Je savais pas d'où ce courage était sortis mais je me sentais tellement mieux maintenant. Pendant l'heure de français on devait écrire une rédaction et je la réussis sans problèmes tandis que j'observais mes camarades en difficulté, notamment Julia !