Kelyssia, tome I : L'arc de glace. [En correction et réécriture]

Chapitre I - Première partie.

« Je marchais le long d'un couloir blanc dans un endroit que je ne connaissais absolument pas. J'entendis des bruits de pas qui s'approchaient. Instinctivement, je me retournais pour voir d'où pouvez venir cette agitation, mais celle-ci s'avança de plus en plus dans ma direction, comme je ne savais pas si j'avais le droit ou non d'être ici, je me cachais le plus rapidement possible derrière une grande statue en marbre. Il ne m'en a pas fallu de peu, car quelques secondes plus tard trois hommes firent leur apparition dans l'allée.

Je remarquais que le premier homme avait des cheveux aussi noirs qu'un corbeau, mais surtout que les deux autres se déplaçaient en fonction de lui, ce qui me mit à la conclusion que c'étaient des gardes, car dans le château nos soldats faisaient exactement la même chose. En sortant de mes réflexions, je remarquais que les individus, s'étaient avancé tout au fond du couloir et qu'ils s'étaient arrêtés, fixant quelque chose que je ne voyais pas de là où j'étais. Je m'avançais vers eux sans faire le moindre bruit pour essayer de voir ce qu'ils regardaient comme cela, j'étais arrivée à quelques centimètres d'eux quand je fis enfin l'objet de leur curiosité.

Ils étaient devant une porte noire blindée incrusté d'un tigre doré,en voyant cette porte, j'avais maintenant moi aussi envie de savoir ce qu'il se cachait derrière cette pièce. Quand l'homme aux cheveux noirs leva la main pour prendre la poignée, je sentais comme des picotements dans mes mains, mais je n'y prêtais pas attention tellement absorbée par la scène puis le mystérieux individu commença à incliner le bouton de porte, mais au même moment, j'ai eu l'impression que tout mon corps se faisait aspirer pour partir vers un autre endroit bien différent de celui-ci ».

Kelyssia se réveilla en sursaut, elle se passa une main sur son front perlé de sueur. Elle regarda la pièce où elle se trouva, mais la jeune fille mit un certain temps avant de comprendre qu'elle était dans sa chambre. Un endroit fort rassurant et réconfortant. Kelyssia se releva de façon à être assise en tailleur sur son lit enfer-blanc, la jeune adolescente retira le chouchou dans ses cheveux châtains puis passa une main pour les ébouriffer.

Sa chambre était blanche et rouge avec quelques nuances de gris. Il y avait un lit, une commande et un bureau en bois, un fauteuil en velours rouge et également une coiffeuse en bois ancien ainsi que des objets éparpillés un peu partout dans la pièce.

Elle repensa au rêve qu'elle venait de faire, malheureusement ce n'était pas la première fois que la jeune fille faisait ce rêve. Non, en fait cela fait maintenant un mois qu'elle le faisait et c'était toujours le même dans tous ces détails, rien ne changeait absolument rien. Ce qui énerva le plus Kelyssia, c'est qu'elle ne savait toujours pas, ce qu'il y avait derrière cette fameuse porte, ce qui l'intrigua énormément et pour ce qu'il en était de l'homme,la jeune fille ne sut toujours pas qu'il-était ce qui l'agaça, car plus elle le voyait plus, elle l'admira. « - C'est vraiment stupide! Pensa-t-elle ».

Kelyssia était beaucoup trop agitée pour se rendormir, elle décida donc de se lever. Elle s'avança lentement vers sa coiffeuse, s'assit sur le tabouret puis s'examina attentivement dans le miroir. C'était une jeune fille à la peau de porcelaine, des yeux cernés en forme d'amandes et aux couleurs bleu-gris. Elle avait un petit nez légèrement retroussé, Kelyssia avait également des lèvres sombrement pulpeuses et rosées. Ses cheveux étaient naturellement châtains ondulés. Malgré les apparences, la jeune demoiselle ne se trouva pas particulièrement jolie !

La jeune Kelyssia coiffa ses cheveux à l'aide de sa brosse, elle se fit un chignon sur le côté. Elle se leva pour aller à sa commande,l'ouvrit et pris ce qu'elle désirait mettre. Elle enfila ses sous-vêtements noirs puis elle se revêtit d'une robe fluide de couleur bleue foncé par-dessus, elle se regarda dans son grand miroir, la jeune fille dut conclure qu'elle était présentable puisqu'elle pris la direction de la porte pour sortir de sa chambre.