Chapitre XXIV - Première partie.

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La veille de son départ, Kelyssia ne vit pas Orthar de toute la journée. Celui-ci était trop occupé à préparer le voyage de la princesse. Pendant ce temps, Kelyssia avait essayée de s'occuper comme elle le pouvait en sachant que le soir, l'elfe viendrait dîner avec elle, car depuis sont arrivée c'était une sorte de rituel qui s'était installé entre eux.

Kelyssia s'était orientée vers le jardin des papillons dès le matin, un livre à la main. Part chance, elle trouva un coin à l'ombre près d'un arbre, elle s'y installa puis adossé contre le tronc, elle commença à lire. Quand elle eut fini son roman, la jeune fille se leva pour repartir pour aller en direction du village, mais celle-ci s'arrêta au niveau de l'entrée.

Une pensée avait soudain jaillit dans son esprit. «- Et si, j'allais voir les phœnix ? Se demanda-t-elle, Orthar ne me l'a pas interdit». La princesse posa donc son livre sur le sol, à l'abri de tout regard puis fit demi-tour pour partir vers l'enclos des oiseaux.Une fois devant la porte en fer, Kelyssia la poussa et franchis le seuil pour rentrer à l'intérieur.

À son arriver, les phœnix tournèrent leur tête pour regarder la nouvelle venue. Cependant, au bout d'un court moment, ils retournèrent à leurs occupations sauf un et Kelyssia sut immédiatement de quel oiseau il s'agissait.

- Sabedoria, murmura-t-elle.

L'oiseau émit un son qui ressemblait étrangement à un carillon. Kelyssia s'approcha doucement du phœnix sans faire de gestes brusques,arriver à hauteur de Sabedoria, elle tendit la main lentement vers le front de l'oiseau. Pourtant, le phœnix refusa en faisant claquer son bec vers la princesse d'un air mécontent.

Kelyssia recula de plusieurs pas, choquer que l'oiseau est faillit la pincer.Elle décida néanmoins de ne pas renouveler l'expérience et décida de s'en aller sans tourner le dos à Sabedoria qui la regardait du coin de l'œil. Elle revient au village en prenant le livre qu'elle avait laissée au passage.

La princesse déambula entre les maisons encore hébétée part ce qui venait de se passer avec le phœnix d'Orthar. Elle s'était orientée vers sa maisonnette sans s'en rendre compte, mais arriver devant la porte celle-ci fut incapable de rentrer. Pas parce qu'elle ne pouvait pas, mais elle se rendit compte que cette maison, ce n'était pas chez elle.

Kelyssia se contenta de déposer le roman sur le bord d'une fenêtre et de faire demi-tour. La jeune fille avait beau marcher faire le tour du village cela était insuffisant pour l'occuper réellement, car depuis qu'elle savait qu'elle allait bientôt revoir Griffin ses penser était tournées vers un seul et même objectif partir au plus vite.

- Si seulement, je pouvais sortir. Soupira-t-elle en regardant le passage dissimuler part le feuillage.

Au même moment où elle dit ses paroles, le ciel se mit à s'assombrir d'un seul coup et le village fut aussitôt dans le noir, c'était comme si on avait mis un voile épais pour que la lumière ne puisse pas traverser. Puis des gouttes d'eau commencèrent à tomber pour ensuite se transformer en torrent.

Kelyssia courut aussitôt se diriger vers la maison où elle habitait, mais elle fut malgré tout tremper de la tête au pied en arrivant dans le salon. Grelottante de froid, la princesse enleva ses vêtements en marchant vers la chambre. Quelques minutes plus tard, elle s'était changée avec des habits secs, mais ses cheveux étaient encore mouillés et des gouttes d'eau tombèrent sur le sol.

En s'approchant de la fenêtre du salon, la jeune fille aperçut que la pluie ne cessait de tomber, formant déjà des marres de boues. Elle contempla ce spectacle, cependant elle sursauta en voyant un éclair jaillir de nulle part au-dessous du ciel, heurtant le coin de la table, elle poussa un juron en sautillant sur place.

Kelyssia, tome I : L'arc de glace. [En correction et réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant