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Je tentais de détendre la femme devant moi qui semblait paniquée. Mais, elle était complètement plongée dans ses émotions, prisonnière de sa peur. Elle me regarda, les yeux grands comme des billes. Son regard dégagea une fumée de désespoir. La fumée de son œillade venait consommer ma peau. Nous nous installâmes dans une étroite penderie. D'une voix rassurante, j'essayai de la rassurer :

— écoute-moi attentivement... euh... Comment t'appelles-tu?

— Annie, répondit-elle sèchement!

— Écoute-moi, Annie! Nous allons survivre, mais pour se faire, il faudra que tu sois courageuse. Tu comprends?

— Oui! Mais j'ai tellement peur! JE NE VEUX PAS MOURIR!

— Tu n'as rien à craindre, d'accord! Mathieu et moi sommes policiers, nous allons arrêter ce dangereux psychopathe.

— Alors, pourquoi êtes-vous séparés?

— Pour protéger le plus d'individus possible.

— Merci, Alexandre!

— C'est mon travail, lui dit-il en souriant.

Nous plongeâmes dans un silence profond, quand j'osai enfin lui demander :

— pourquoi es-tu venue ici?

— Parce que je pensais que le mieux était de mourir, mais j'avais tort.

— Tu voulais mourir?

— Après avoir perdu mes deux enfants, je suis tombée dans une profonde dépression et je croyais que c'était la meilleure solution contre la douleur.

— Je suis désolée, Annie...

— Mon ex-compagnon les a tués dans un accident de la route, car monsieur était en état d'ébriété.

— Nous devrions peut-être aller ailleurs?

— Bonne idée, dit-elle les larmes aux yeux.

Je sortis en premier du placard et je le vu. Devant moi, il y avait un grand homme à l'allure suspecte. Discrètement, je fermai la porte de la penderie. Calmement, il avança vers moi en riant de façon diabolique qui aurait fait glacer le sang de n'importe qui. J'aperçus dans sa main droite, une sorte de cuillère à melon. Cependant, elle semblait énormément plus tranchante et modifiée. Tout à coup, je reçus un coup derrière la tête. Je tombai lourdement sur le sol, la vision trouble et je perdis connaissance. C'est la douleur qui me réveilla, j'aperçus des trous sur mes bras. Je ressentis une douleur innommable sur ma poitrine. Le manique assit sur moi me trouait la peau. Je sentis une forme familière entrer dans ma poitrine.

//Flashback\\

Lors d'une agréable matinée d'été, je préparais à ma fiancée son petit déjeuner préféré, une salade de fruits. Délicatement, je fessais de jolies petites sphères de melon avec l'aide de la cuillère à melon. Puis, je me dirigeai en direction de la chambre avec le délicat plateau que j'avais préparée. Je le déposai au pied du lit et donna un bisou sur le front de ma douce. Elle se réveilla et me sourit tendrement. Je lui rendis son sourire et lui dits :

— tiens ma belle! Ton petit déjeuner préféré.

— Merci Alex! Tu es le meilleur viens que je t'embrasse.

Nous nous embrassâmes affectueusement et je la pris dans mes bras...

De retour dans la réalité, je sentis la pire douleur de ma vie. Les larmes aux yeux, je m'évanouis pour une deuxième fois.

J'entendis des bruits de pas, quelqu'un se pencha à mes côtés. Mais il était trop tard, j'allais succomber à l'importante perte de sang. C'est à cet instant que je pensais pour la dernière fois à ma future femme qui portait notre premier enfant et à Mathieu, mon meilleur ami qui était à mes côtés.

Je m'éteignis aux côtés du futur parrain de mon enfant et laissa échapper une dernière larme en souvenir de ma fiancée. 

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