CHAPITRE17

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-et je peux savoir où tu m'emmène à cette heure??

Lui:si je te le dit ça reviendrait à te dévoiler ce que je disait à Brandon toute à l'heure. Or je pense t'avoir fait comprendre que je ne déboucherais aucun mot.

-un tout petit indice.

Tom:c'est une surprise Stella.

-je déteste les surprises.

Lui:-rire-oui je sais.

-juste tout un petit, riquiqui indice.

Il enfonça son pied sur la pédale et je fus brusquement projetée vers l'avant quand le moteur se bloqua.

Il est malade ou quoi??

Je me redresse férocement et me prépare à me retourner vers lui,pour l'insulter de tout les noms. Mais il me devance et pose son coude sur l'épaule de mon siège. Ses yeux sombres sont braqués dans les miens et nos deux visages distancés par la longueur d'un pouce.

Je suis bouche bée. J'essaie de parler mais rien ne sort. Et j'arrive pas à détourner mon regard du sien. Il me fixe quand soudain il éclate de rire en s'installant convenablement sur son siège.

-qu'est ce qui te prend??

Lui-rire-rien...désolé-rire.

Il est complètement zinzin lui!!!

Je m'affale et regarde le paysage devant moi en silence.

Pdv de Tom

Pouah elle me saoulait avec ses questions. Je savais qu'en la fixant ainsi elle allait oublier tout ce qu'elle racontait. Ça m'a vraiment bien fait marrer de voir à quel point je la déstabilise.

Ça fait maintenant deux bonnes heures que je roule. Stella a fini par s'endormir sur son siège. Elle est magnifique quand elle dort. Son visage est calme et semble lui donner un trait d'innocence. Wo!! Il faut que je me concentre sur la route. Faudrait pas qu'on ait un accident par ma faute.

Le décor qui défile devient de plus en plus désertique. Oui, je pense que vous avez compris qu'on va à Las Vegas. Je n'y ai pas de très bons souvenirs de quand j'y étais mais j'aimerais lui faire plaisir. Et je suis sûr que le week-end qu'on passera là-bas elle et moi sera inoubliable.

*******

Je commence à somnoler au volant je me gare et descend pour me dégourdir les jambes. Des cactus et du sable à perte de vue, voilà ce qui caractérise le paysage. Vraiment déprimant. Je reviens à la bagnole et m'adosse contre celle-ci. J'allume une cigarette et la fume en espérant qu'elle me booste un peu.

...-tu fumes??!!!!

Je me retourne apeuré puis remarque Stella, la tête par dessus la vitre de sa portière.

-tu m'as fait peur. Tu dors pas??

Elle sort de la voiture et viens me rejoindre. Elle m'arrache la cigarette des doigts et l'écrase sous son talon.
Je ne peux m'empêcher de soupirer par anticipation aux reproches qu'elle va me faire.

Elle:depuis quand tu fumes??

-depuis un moment.

Elle:tu veux foutre en l'air ta vie c'est ça??

-c'est pas comme si j'étais accro.

Elle:j'en ai rien à foutre. Tu arrêtes, c'est tout. Ok???

-ok.

J'essaierai en tout cas.

Elle s' adosse elle aussi sur la voiture et contemple le paysage. Elle plisse légèrement les yeux puis d'un coup, les rouvre grandement. Elle tourne sa tête vers moi et ses yeux brillent d'excitation. Elle vient de deviner l'endroit où je l'emmène.

Elle:c'est bien ce à quoi je pense??

-surprise.

Je sursaute face au cri aiguë tel une ado super excitée, qu'elle a poussé. Si seulement vous pouvez savoir à quel point vous êtes chiantes quand vous criez comme ça.

Elle se jette par la suite sur moi et enroule ses bras autour de mon cou. Étant donné qu'elle est plus petite que moi d'une tête, elle me tire vers le bas. Au delà du fait que je sois mal à l'aise dans cette position courbée, j'ai une folle envie de sentir sa poitrine s'écraser contre mon torse. Je la soulève brusquement en enroulant un bras autour de sa taille, puis avec l'autre je saisi sa cuisse et l'accroche à mon rein. Elle se redresse et me fixe étonné par mon geste. Ses yeux sont plissés signe qu'elle est désorientée. Elle baisse son regard vers mes lèvres que je n'arrête pas mordiller. Elle replonge son regard dans le mien et sans donner de signal elle plaque ses lèvres sur les miennes.

Pdv de Stella +18

Je saute légèrement et désormais mais deux jambes sont accrochées à sa taille. Une de ses mains me retient sous les fesses et l'autre se promène sous ma robe maintenant bien relevée. Il m'embrasse dans le cou et putain c'est bon. J'entends la portière s'ouvrir et tout d'un coup je suis balancée sur le siège arrière. Il s'installe entre mes jambes et retire ma robe, je suis maintenant en sous vêtements. Il s'arrête un moment pour me devisager puis se remet au travail. Il dépose des baisers le long de mon ventre qui se durcit au contact de ses lèvres. Je me redresse légèrement et deboutonne sa chemise. Entre temps il détache l'aggraphe de mon soutien et écrase mon sein gauche d'une main. Je gémis de douleur et de plaisir.

Il passe une main dans ma petite culotte et enfonce deux doigts dans mon intimité. Le mouvement de va-et-viens qu'il opère m'arrache des orgasmes. Il sort sa main de ma culotte et la place au dessus de ma tête. Il est désormais mi-couché sur moi et me fixe. Il pose ses lèvres sur les miennes et quand j'essaye de prolonger le baiser il relève la tête. Son jeu a continué pendant quelques minutes. Il me laisse savourer ses lèvres puis m'arrache mon plaisir. J'en ai marre, je le renverse avec précaution vu l'étroitesse de la banquette et c'est désormais moi sur lui. C'est moi qui tiens les rennes.

Je me baisse pour lui retirer son bas. Nos deux bassins collés, je peux sentir son engin durcir et se tendre. Sans avoir retiré ma petite culotte ni son boxer, je tourne les reins contre son érection juste pour l'exciter. Et lorsqu'il ne s'y attend pas je saisi son pénis ce qui le fait grogner. Je le fais pénétrer len-te-ment en moi. Au milieu du trajet, il soupire, me tient par les fesses et me tire violemment contre son bassin.

Il me renverse ensuite puis m'embrasse avec fougue. Je peux sentir un sourire se former sur ses lèvres à chaque fois que je gémis. Mes ongles se plantent dans son dos à chaque va-et-vient irréguliers. C'est tout simplement divin. Une chaleur finit par envahir mon bas ventre et il s'écrase sur moi essoufflé. Je passe ma main dans ses cheveux et les caresse comme pour lui dire que j'étais satisfaite.

Dans cette région désertique, seuls nos respiration saccadées troublent le silence.

Pardonne Moi.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant