Chapitre 4

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16 Decembre:

Aujourd'hui, c'est les vacances. Je sais pas vraiment ce que je vais faire. Je dormais paisiblement quand le bruit de la sonnette me réveilla. Un coup d'œil à mon réveil, il était déjà dix heures trente. A moitié endormie, je descendis les escaliers, sans tomber, ce qui est un exploit pour moi. Je n'étais pas vraiment présentable avec ma grosse couette enroulée autour de moi, mon short un peu trop court et le tee shirt « I love Kev Adams » que Kevin avait oublié la dernière fois. Depuis, je dors avec. J'ouvris doucement la porte en me rappelant que mon père était parti faire des courses pour son déjeuner important avec ses collaborateurs américains. Je crus que c'était mon père qui ne pouvait pas rentrer dans la maison et j'ouvris la porte. Ce n'était pas lui mais Kevin. Il portait une veste de sport bleu azur qui faisait ressortir ses yeux. Je le pris dans mes bras et le fit entrer. Il me regarda de la tête aux pieds. Il enleva ses chaussures et on monta dans ma chambre. Il regarda toute la décoration de la chambre et sourit en voyant notre photo et celle que j'avais pris à un de ses spectacles à la fin. Il se tourna vers moi, un air faussement fâché sur le visage.

Kevin: Mlle Smith, les photos sont interdites pendant le déroulement du spectacle du talentueux Kev Adams !

Moi: Du talentueux Kev Adams ?

Kevin: Bon d'accord, j'en fait un peu trop ! Les photos sont interdites pendant le spectacle de l'humoriste Kev Adams...Ça te va ?

Il n'eut pas le temps de répondre car je lui avais envoyé un oreiller en pleine tête depuis mon lit. Il rattrapa l'oreiller et me tira la langue. Je lui en jetait un deuxième quand il se jeta sur moi et on finit tous les deux allongés sur mon lit. Je me redressai sur un coude et lui demanda :

Moi: Qu'est ce que tu fais là de si bonne heure ?

Kevin: De si bonne heure ? Il est presque onze heures !

Moi: Oui j'avoue, mais c'est tôt pour moi....

Kevin: Je voulais emmener la demoiselle-lève-tôt ici présente au cinéma mais comme je vois que tu es toujours en pyjama, je crois que je vais abandonner cette idée... et sinon, tu comptais faire quoi aujourd'hui ?

Moi: Comme mon père a un déjeuner important avec des collaborateurs américains qui viennent de New-York, je pensais rester en pyjama, regarder de bons films et manger la meilleure invention du monde...

Kevin: Les filles ?

Moi: Non, le nutella !

Kevin: Ah, le nutella, c'est ma quatrième possibilité...

Moi: Que quatrième ?

Kevin: Oui, après les filles, les bichokos, les kebab et en quatrième, le nutella....

Moi: Je vois, mais tu peux rester avec moi si tu veux...

Je m'attendais à ce qu'il vienne s'asseoir à côté de moi mais il retira sa grosse veste, puis son sous pull et il déroula nonchalamment l'écharpe bleu qui allait avec la veste. Il leva son pied et sauta sur l'autre en essayant d'enlever sa chaussette. Il réussit et fit la même chose de l'autre côté. Avant de faire ça, il avait enlever son tee shirt et je ne pus m'empêcher de le regarder. Il avait des abdos assez bien dessinés et il était musclé. Il finit en laissant son pantalon tomber en se dandinant. Je fixais son caleçon en demandant, perplexe.

Kevin: Quoi, tu m'as dit en pyjama !

Moi: Mais pas forcément toi, et puis c'est ça ton pyjama ?

Kevin: Ah, c'est pas une journée en pyjama si on est pas tous les deux en « pyjama » et puis, oui, je dors en caleçon.

Il vint se poser devant moi et me prit un bout de la couverture pour s'enrouler dedans avec moi. Son corps était chaud. Je lui tendais une douzaine de DVD quand il fit mine de se concentrer pour choisir. Je savais qu'il ne réfléchissait pas et que son choix était déjà fait. Fier de lui, il me tendit la jaquette de Titanic. On regardait tranquillement le film quand il se mit à rire, tout seul dans son coin.

Moi: Qu'est ce qui t'arrive Frisou, le film est pas drôle...

Kevin: Non, c'est toi qui me fait rire, tu ne sais vraiment pas manger, tu as du nutella partout.

Moi: Kevin, c'est pas drôle! Te fous pas de moi, j'en ai ou encore ?

Kevin: Juste là...

A ce moment là, il posa ses doigts sur le coin de ma bouche et je le vis baisser les yeux quand il me toucha. Il finit par relever les yeux vers moi en me fixant. Je n'étais qu'à quelques centimètres de son visage et je pouvais voir chaque bout de lui...

Hold my hand (Kev Adams)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant