J'aimerais serrer quelqu'un dans mes bras
Mais les corps sont si froids lorsqu'il s'agit de moi
Il n'y a jamais d'amour assez fort
Et une mère ne suffit plus
Je ne sais pas aimer les autres
Je ne sais pas qui
Je regarde les corps
Et hésite
Les courbes m'attirent mais leur visage aussi
Alors je ne fais rien
Je lis
Change de points de vue
Pour me faire une idée
Mais tout me fait vibrer et je fini épuisée
Par toutes ces caresses et changement d'adresse
Vers qui m'approcher
Tout fini par échouer
Et comme toujours je suis dépitée
Je t'aime
Mon amour
Un jour le dirais je ?
Ils disent que l'on se fixe à un peu plus de vingt ans
Enfin que elle plutôt arrête d'hésiter
Car au fond je ni peux pas grand chose
Seulement le changement
J'aimerais qu'il s'arrête maintenant
Juste embrasser la vie comme les corps
Ou plutôt les corps pour embrasser la vie
Me poser sur son oreiller
Et me laisser bercer par son souffle régulier
Être apaisée
Enfin
Le faire
En paix avec ma tête
Tout mon être
Cesser le paraître
VOUS LISEZ
Je ne verrai pas plus tard
PuisiTextes, poèmes, chansons sur la vie : Le passé et le futur, l'adolescence et l'âge adulte, l'amour et l'amitié, les choix, l'espoir, les combats, les passions, les désillusions, les pensées qui passent... Léger puis grave, mélancolique puis joyeux...