Tout pour les miens [PNL].

Prologue.

Sofia:Tu devrais te reposer, t'as d'énormes cernes sous les yeux.

Moi:Je fini et je vais dormir.

Sofia:Ça fait la troisième fois que tu me le dit..

Moi:Je suis obligée de finir ça !

Sofia:Tu travaille beaucoup trop pour une personne qui est censée être en vacances.

Moi:L'argent ne tombe pas du ciel.

Sofia:T'as plus besoin de travailler comme une malade !

Moi:Y'en a jamais assez.

Sofia:J'abandonne t'es trop têtue.

Moi:C'est ça..

Je reprend une gorgée de café avant d'envoyer le compte rendu à mon patron.

Le poste de chef des ventes est plus épuisant que je ne le croyais surtout quand je dois me préparer à manager une nouvelle équipe.

Je hôte ma paire de lunettes et me masse les tempes.

Moi:Sofia !

Elle arrive en traînant des pieds.

Moi:Maman et Mira sont bien arrivées ?

Sofia:Oui elles ont demandées après toi.

Moi:Je vais les appeler.

J'attrape mon téléphone qui trainais sur la table basse et appelle ma reine.

#

Maman:Allo ?

Moi:Oui maman.

Maman:Oh ma chérie tu vas bien ?

Moi:Oui, le vol c'est bien passer ?

Maman:Oui merci mon amour.

Moi:Et Mira?

Maman:Elle vas bien aussi, merci.

Moi:C'est rien, demain je t'appelle sur Skype.

Maman:D'accord, aller bonne soirée ma belle.

Moi:Bonne soirée maman.

#

Entendre la voix de ma mère m'a fait un bien fou. J'éteins mon ordi et je le range. Je vais voir Sofia et elle est au téléphone avec ses amies,
parfait.

J'enfile ma paire de Nike et mon gilet.
Je sors ensuite par l'arrière du bâtiment afin d'éviter les gars. Bien que je les connaisse depuis des années leur comportement très protecteur devient très lourd. La dernière fois qu'un garçon m'a approcher il a fini avec un énorme bleu sur la joue et une arcade ouverte.
Mais malgré tout c'est grâce à eux que j'ai pu faire sortir ma famille de la galère.
Grâce à leurs nombreux contacts je pouvais facilement trouver des petits jobs que j'arrivais à combiner avec mes cours.
Je leur en serais reconnaissante à vie.

Je m'égare.

Je traîne dans le parc de la cité avant de m'arrêter sur un banc. Je fixe un point dans le vide qui bizarrement se rapproche de plus en plus.vUne silhouette plutôt grande et imposante. Je le reconnais à sa dégaine.
Il s'assoie à côté de moi.

...:On t'a vu nous esquiver.

Moi:Vous n'avez rien à faire à part pister mes aller-retour ?

...:On te protège surtout depuis que Aïden n'est plus là.

Moi:Hmm..

...:On est tous avec vous mais ça va bientôt faire quelques mois qu'il est parti.

Moi:Ilinas arrête!