Chapitre 43

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Point de vu de Louis:

Je suis assis sur mon canapé, a essayer de corriger les copies de mes élèves de première.
Je tombe sur la copie de Jess et je constate qu'elle m'a rendue feuille blanche la semaine derniere.
J'ouvre la copie double en espérant tomber sur un morceau de reste, quelque chose. Mais je reste bouche béé quand je vois une petite phrase pour moi
« je laisse tomber, comme toi »

Je sais qu'elle n'est pas très douée mais elle n'a jamais fais ça. Je pense que c'est juste pour me montrer à quelle point elle est blessée.
Elle n'a jamais abandonner face à un control..

Je la repose sur la table devant moi et met ma tête entre mes mains.
Elle avait l'air si bouleversée l'autre jour au parc quand on s'est croisé. Je l'aime comme un fou, même si elle doit en douter maintenant, mais j'avais besoin de temps pour l'accepter.

C'est vrai que j'ai été un véritable con de réagir comme ça. On s'était promis de rester soudé quoi qu'il arrive et moi je l'a laissé tomber à la moindre complication. Je le réalise que maintenant.

Mon téléphone se met à vibrer contre le bois de la table.
Je l'attrape et remarque un message de Thibault.
Qu'est ce qu'il me veut encore lui?

« je sais que tu es la dernière personne à qui tu veux parler mais je n'ai pas le choix.
Jessica est terriblement mal. Elle n'a pas quitter sa chambre depuis sa sortie de samedi ou elle est rentrée en trombe. Je suis obligée de lui apporter à manger et de vérifié si elle mange. Elle est scotchée à son téléphone en attendant un fait et geste de ta part.
Fais quelque chose, je veux bien que tu m'en veuilles tout ta vie mais elle ne t'a absolument rien fait, elle.
Passe à la maison ce soir après 18h si tu veux pour la voir, nos parents ne dorment pas la.
Elle en a besoin et je te connais assez pour savoir que toi aussi »

Je verrouille mon téléphone et le repose. Il a pas tord, elle me manque horriblement. Ne plus la sentir près de moi, ne plus la caresser, ne plus passer mes doigts dans ses cheveux, ne plus la voir... je n'ai plus ma dose de Jessica Marshall.

« je passerais. Ne lui dis rien, je vais lui faire la surprise.
Merci. »

Un petit sourire niai s'affiche sur mon visage. Mais je suis partagé entre la joie d'aller la retrouver et la tristesse de l'imaginer seule dans son lit à attendre mon retour.
Je n'ai pas prit conscience de l'amour qu'elle me porte, mais je l'aime.
Dieu que je l'aime.

Je file sous la douche rapidement puis enfile une belle tenue décontractée.
Je vais dans ma voiture, allume le chauffage au maximum parce que ça pique en ce moment, surtout en ce début de soirée.

Quelques minutes plus tard, je me gare dans leur rue.
J'attrape le sachet qui contient un tee-shirt à moi et des tartes aux fraises, je sais que ça lui fera plaisir.

Je prends une bonne bouffée d'air frais et sort de ma voiture. Le vent hivernale s'abat sur mon visage et je m'empresse de rejoindre la porte d'entrée.

« Tu peux venir m'ouvrir s'il te plaît. »

Je patiente quelques secondes avant d'entendre des pas d'ogre dévaler les escaliers.
Je veux pas le voir, je veux pas le voir, je veux pas le voir, je veux pas l.. et bah il est la.

Je ne lui souris pas et je l'entends murmurer un " salut ".
J'entre après qu'il se soit décaler.

- elle est dans sa chambre, perd pas une seconde.
- d'accord.

J'hoche doucement la tete et arrive à la moitié des escaliers je l'entends dire:

- écoute Louis, je sais que c'est pas le moment' mais je veux que tu saches que je n'ai jamais voulu ça.. ça n'aurais jamais du se passer comme ça.

Je me retourne et le fixe, sans émotions.

- ouais, ca n'aurait pas dû comme tu dis.

Il baisse la tête et je détourne le regard à mon tour. Je reprend ma course jusqu'à la porte de sa chambre.
Mon coeur bat de plus en plus vite quand je presse la poignet.

J'entre et la pièce est quasiment sombre. Le soleil n'est quasiment plus visible dehors.

-Sors Thibault, j'ai pas faim si c'est ça que tu demandes.

Ca me brise le cœur de l'entendre parler comme ça.

-Et, que dirais tu d'un peu de compagnie ?

Je m'approche de son lit à pas de loup et elle se redresse aussitôt.

-L.. louis ?
-Je suis là bebe.

Je lâche le sachet par terre et me glisse sous la couette avec elle.
Elle se retourne et enroule ses bras autour de mon cou en me serrant de toutes ses forces.
Je passe mes bras autour de sa taille et elle enfouie sa tête dans mon cou.
Je le sens devenir humide, je la redresse.

-chut bebe.. ne pleure pas. C'est finit, je te le promet. 

Je sens mon cœur se briser de plus en plus à chacun de ses sanglots.

-Ne me fais plus ça, s'il te plaît. J'ai trop besoin de toi, moi..

Je passe mes pouces sur le dessous de ses yeux pour essuyer les gouttes d'eaux qui ont coulé.

Je dépose mes lèvres sur les siennes délicatement en posant mes mains sur ses joues.

- je t'aime comme un fou et ça depuis la première fois que je t'ai vu. J'ai réagi comme un con je le sais, ne doute jamais, d'accord ?

Elle hoche la tête et s'allonge près de moi.

- c'était quand la dernière fois que tu as fais un repas ?
- mh.. il y a trois jours peut être ? J'ai fais que grignoter.
- Bon, que dirais tu de venir chez moi ce soir ? Je te ferais un bon petit plat?
- Mais mes parents vont dire quoi?
- Ils ne sont pas la, ne t'en fais pas. Mais en attendant j'ai ramener des petites tartes aux fraises.

Un petit rictus prend forme au coin de ses lèvres et elle m'embrasse rapidement.
Mais c'en ai jamais assez pour moi.

- c'est quoi ce bisous de merde la ?
- oh, monsieur est exigeant ?
- seulement avec toi bebe
- j'aime bien quand tu dis ce genre de choses mais la jai vraiment faim.

Elle passe par dessus mon corps pour attraper le sachet au pied du lit de mon côté et déballer sa tarte.

Oh oui, je l'aime. Et c'est sûrement la plus belle chose que j'ai avec moi.

Teacher: Bad Relation~L.T TERMINÉEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant