Cinquième One Shot Bis.

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Note d'auteur : Dernier One Shot ! Je le trouve pourri mais j'avais pas vraiment d'inspration (Pourquoi a t-il fallu que je tombe sur des couples bizarres sérieusement x) ) Bonne Lecture quand même !


C'était un jour d'hiver particulièrement froid, un de ceux qui n'arrive que rarement. Au loin, on pouvait voir le soleil disparaître derrière les montagnes. Tout semblait, à première vue, calme mais lorsqu'on regardait d'un peu plus près, on pouvait voir une voiture emprunter un sentier enneigé. La voiture roula ainsi sur quelques mètres avant de s'arrête devant un petit chalet, à l'allure chaleureuse. Deux personnes sortirent de la voiture avant de se diriger vers la maisonnée, afin de se trouver au chaud. On pouvait distinguer une jeune femme, blonde ainsi qu'une homme, plus âge. En s'approchant d'encore plus près, on pouvait entendre leur discussion.

-Tu verras, on sera bien ici. Ça te fera du bien !

-J'en doute pas... Grogna la jeune femme tout en poussant la porte d'entrée, une valise à la main.

-Arrête de faire la tête. C'est pour ton bien que j'ai fais ça.

-Je vais très bien Rossi. Et malgré tout le respect que je vous porte, je n'ai pas besoin de vous pour me materner.

-Tu as été retenue captive, tu t'es fait battre pendant des jours et des jours, alors ose me dire que tu vas bien JJ.

-Arrêtez... Couina Jennifer, se plaquant les mains sur les oreilles.

-Tu fais des cauchemars tous les jours il me semble hein ? Il me semble que tu as même déjà pris Will pour ton agresseur. Ça fait quinze jours JJ. Quinze jours ! Il faudrait vraiment penser à consulter...

-Stop ! Hurla t-elle.

Elle se laissa glisser le long du mur et se mit à basculer d'avant en arrière, ses mains toujours sur ses oreilles.

-Je veux juste que tu déconnecte avec la réalité et que tu me parles, lui demanda l'italien, tout en s'abaissant à la hauteur de son amie. Mais pour le moment, tu devrais appeler Henry et Will et profiter de ces quelques jours de vacances.

La jeune femme hocha la tête, tout en continuant à fixer le sol. Elle connaissait Rossi, jamais il n'allait lâcher, du moins, pas temps qu'elle ne lui aurait pas dit tout ce qu'il voulait savoir. Elle finit par se lever et se diriger vers la chambre afin de déballer ses affaires.


Quelques jours plus tard


Les deux amis avaient bien pris leurs marques dans le chalet. JJ restait toujours sur la défensive car le sujet si tabou n'avait toujours pas été abordé. Mais elle essayait tout de même de profiter de l'instant présent, se sentant à son aise ici. Tous les soirs, elle parlait à Henry au téléphone et elle essayait même de parler à Will. Mais son rapport avec les hommes étaient devenu compliqué et même si il s'agissait de son mari, la boule d'angoisse dans sa gorge était toujours là. Elle savait aussi qu'à la fin de leur séjour, le reste de l'équipe devait venir les voir mais elle n'était pas enchantée à cette idée. Elle avait tellement honte de sa faiblesse et de ses paroles qui avaient dépassé ses pensées l'autre jour, qu'elle ne voulait pas les voir.

-JJ, tu veux venir m'aider s'il te plaît ?

La voix de David sortit la belle blonde de ses pensées. Elle se leva du canapé pour regagner la cuisine, la où venait la voix.

-Tu m'aides à préparer le repas ? Lui demanda t-il, tout en lui tendant un couteau pour qu'elle coupe des légumes.

La main tremblante, elle s'en empara, chassant les souvenirs qui essayaient de s'imposer à elle. Avec minutie, elle se mit à couper les tomates en fines lamelles tandis que Rossi faisait cuire la viande.

-Tu as ressentis quoi quand tu étais là bas ?

-Rossi, s'il vous plaît...

-Tu avais peur hein ? Tu pensais qu'on allait te lâcher ?

Elle serra le couteau de toutes ses forces, au point de faire blanchir ses jointures, mais ne répondit pas.

-Tu te sentais faible et nulle hein ?

-Rossi ! Hurla t-elle, pointant le couteau dans sa direction.

Il la regarda, essayant de ne pas céder à la panique. De toute évidence, il ne pensait pas qu'elle allait réagir ainsi.

-Tout ce que tu voulais c'est qu'il te donne le coup de grâce ?

-Oui ! Cria t-elle, lâchant le couteau sur le sol. J'étais terrorisée, je ne pensais plus à rien d'autre que Henry ! Je me demandais quand est-ce que vous alliez venir me chercher ! Tous les jours, j'appréhendais le moment où il allait venir me frapper, où il allait venir m'humilier ! Je...

La voix de la belle blonde se cassa et elle fut incapable de continuer. L'Italien se contenta de la prendre dans ses bras et elle se laissa faire, sans rechigner.

Petit jeu pour les fans d'Esprits Criminels.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant