Different Lovers (Mille et une Roses)|Terminé|

Chapitre 57

Je m'étire dans mon lit. Quelle joie de se réveiller à côté de la personne que t'aime. Je me sens bien. Tellement bien. Nous sommes allongées dans ce lit, réconciliées. J'admire encore ton si beau et tendre visage d'ange, ce visage de princesse que je voudrais garder en mémoire pour toujours. Tu es si belle. Tu es magnifique. Alors que ses mots trottaient dans ma petite tête, tes yeux se sont misent à s'ouvrirent petit à petit. Je souris.
- Bien dormis?
- Oui et toi?
- Bien, tellement bien.
Elle esquisse un petit sourire au coin de l'œil. Et je crois deviner ce que ce sourire enjôleur signifie.
- Tu veux un truc à manger ?
Elle hoche la tête.
- Tu veux quoi?
- Toi.
Je n'ai pas eu le temps de contester quoi que ce soit, quelle m'enveloppe sous la couverture, en un temps record elle se retrouve au dessus de moi, et m'embrasse avec délicatesse. Elle descend à mon cou, puis le mord.
- Aiie!
Dit-je en rigolant. Elle rigole avec moi.
Elle et moi nous nous dévorons du regard. Les yeux dans les yeux, elle me dit :
- Je t'aime.
Mon coeur chavire, ces yeux, sont redevenus ce qu'ils étaient autrefois, pleines de sincérités, d'honnêteté, de sentiments.
- Je t'aime aussi.
J'attrape son cou et je l'embrasse, ma langue explore sa bouche, elle mord mes lèvres. Sa main se met à balader sous mon tee-shirt, sa main monte de plus en plus vers le haut.
Merde... je n'ai pas de soutif.
Elle en profite pour les caressés, je vois la satisfaction sur son visage. Je rougis.
Soudain, j'entend la porte d'entrée s'ouvrir. Katharina s'arrête dans son élan. Dommage pour toi aha !
Elle boude un peu. Je lui fais un dernier petit bisous. Puis je descend les escaliers sur la pointe des pieds.
- Ah bonjour! Bon bah elle est à vous.
Me dit l'ambulancier.
- Maman!
- Ma chérie!
Je lui fais un gros câlin.
- Dit t'en a de la chance, tu t'es fais escorter jusqu'ici.
- Oui!
Sa jambe est dans le plâtre, je suppose que ça sera comme ça pendant quelques jours. J'imagine que je dois être au petit soin avec elle.
- Alors c'était bien avec Katharina ?
- Oui.
Dit-je en rougissant.
Oh j'espère qu'elle n'a pas remarquée.
Je vais faire cuire un œuf pour elle, avec une tranche de bacon. Pour une fois je décide de lui préparer son petit-déjeuner. A peine avoir poser le bacon sur la poêle. La voilà qui descend les escaliers.
- Bonjour.
- Oh salut Katharina.
Elle fait la bise à ma mère tout en se frottant les yeux.
- L'odeur du bacon t'a "réveiller?"
- Ouep!
Je souris.
- J'allais te les apporter dans le lit, mais bon tant pis.
- Oh quelle délicate attention. Dommage.
- Maman tu veux du bacon ?
- Oui je veux bien.
Bon bah me voilà à préparer le petit déjeuner pour tout le monde.
- Combien de jours tu dois porter ça?
Demande Katharina à ma mère.
- Oh, deux semaine.
- Oh ça va. Je serais au petits soins avec toi.
Dit-je.
- Je l'espère bien.
- Bon je dois vous laissez je vais allez me reposez mon vraie lit me manque.
- Maman tu veux que je t'aide à monter les escaliers ?
- Non c'est bon.
Je finis ma tranche de bacon en compagnie de Kath.
- C'est délicieux.
- Oui, mais pas autant que toi.
- Tu compte te transformer en louve ou ?
Elle rit mais sans éclat, juste un léger mouvement de sa bouche.
- Mais oui Elena.
Je lui sourit.
- Bon il faut que j'aille me préparer, ma cousine doit se demander où je suis passée.
- Tu t'en vas déjà?
Elle hoche la tête. Elle s'apprête à monter les escaliers, mais je ne peux m'empêcher d'enrouler mes bras autour de sa taille, je la serre aussi fort que je peux.

- NAN! RESTE!
- Elena faut bien que j'aille me changer!
- NAN!
Cette fois-ci elle éclate de rire. Elle se retourne vers moi.
- Oh toi je ne t'abandonnerais plus jamais.
Dit-elle tout en fixant mes lèvres. Elle finit par m'embrasser.
- Moi non plus.
Je décide de lâcher mes bras.
- C'est bon va te doucher.
- Tu peux venir avec moi si tu veux.
Mon corps s'embrase. Elle est sérieuse? Une douche? A deux ? Nos corps nues?
Je mordille ma lèvre inférieur.
- Je crois savoir la réponse.
Dit-elle avec un sourire enjôleur.
Je la suis jusque dans la salle de bain.
Elle m'aide à enlever mes vêtements.
- Je suis une grande fille tu sais ?
- Ah vraiment?
Elle se fiche de moi là? Je souris.
- Oui...
Une fois mon tee-shirt enlever, elle contemple ma poitrine, je deviens gênée.
- Tu es magnifique Elena.
- N'importe qu...!
Je n'ai pas eu le temps de finir ma phrase, quelle pose sa bouche sur la mienne.
- Tu l'es un point c'est tout.
Elle attrape ma taille et me colle contre elle, elle embrasse mon cou, puis descend. Je rougis. Elle dessine un chemin avec sa langue sur mes seins, et remonte jusqu'à mon cou, puis ma bouche. Je fond littéralement. Elle déboutonne mon pantalon, et fais descendre sans hésitation ma petite culotte. Elle sait exactement comment s'y prendre.
C'est à son tour d'enlever ses vêtements. J'adore tellement son corps. On entre dans la douche italienne. L'eau chaude coule sur son corps nue me procure une excitation palpable. Elle s'approche de plus en plus près de moi. Elle caresse mon corps. Tout mes sens s'éveille, mon corps vibre entièrement. Si tu veux réellement me garder tu vas devoir m'aimer encore plus fort.
Elle passe sa main entre mes cuisses, ce qui me fait gémir. Mes mains caressent ses cheveux, je me blottis contre elle.
Je sens cette pulsation entre nous, cette vague immense qui nous berce et qui grossit à chaque fois que nous nous touchons.