Different Lovers (Mille et une Roses)|Terminé|

Chapitre 64

Lorsque Georges arriva près de notre hôtel, une dizaine de paparazzis s'y trouvaient déjà avant nous. On pouvaient passés, heureusement il y en avait moins que tout à l'heure. Je reçois un appel d'Eric.

- Allô?

- Elena! N'entre pas à l'hôtel, je viens de te voir à la télé, tout le monde est à ta recherche, j'imagine qu'il y a déjà quelques journalistes près de l'hôtel?

- Oui, mais ils sont pas très nombreux.

- J'envoie quand même à Georges l'itinéraire d'un autre hôtel.

- Et pour nos affaires?!

- Georges les ramèneront, plus tard.

Georges nous dirige alors vers un autre hôtel 4 étoiles nommée  "The Kimberly Hotel & Suites". L'Hôtel était très luxueux, beaucoup trop pour nous. J'ose pas croire qu'Eric nous ai conduit ici. J'admirais ce fabuleux hôtel, quand une question me traversa l'esprit : Comment allons nous payer notre chambre? 

- L'hôtel est fantastique! Dit ma mère, des étoiles pleins les yeux.  Certes, il est superbe, mais je n'ai pas de quoi me l'offrir pour le moment.  Nous entrons dans le hall, j'attrape mon téléphone au moment où je compose le numéro d'Eric, une femme s'approche de moi.

- Mademoiselle Davis! Je sursautai quand elle surgit près de moi.

Comment connaissait-elle mon nom ? 

- Heu... Bonjour? 

- Je m'appelle Eva. Tenez les clés de votre chambre est le numéro 46. Je vous y conduis. 

D'un coup de regard, les hommes qui travaillaient dans le service de l'hôtel s'empressèrent de venir apporter nos bagages jusque dans notre chambre. 

Moi et ma mère suivit cette femme en fronçant les sourcils. C'était une grande dame bien vêtue, elle portait une jupe noir taille haute avec un chemisier couleur prune qui faisait ressortir son teint. Ses cheveux blond mi-long étaient parfaitement soignée et attachée en queue de cheval. Avec son index elle nous désigna là où se trouvait notre chambre. Eva quitta  ma mère et moi, avec un sourire au lèvres. Son rouge à lèvre rouge framboise faisait ressortir la blancheur de ses dents, et ses yeux étaient d'un vert, mais d'un vert qui vous transperce littéralement la poitrine, je fond, cette dame est parfaite! Je veux la ressembler!

 - Je me demande comment on peut travailler à côté d'une femme pareil. Chuchota ma mère. Rien que la regarder descendre ses escaliers tout mes sens s'aiguiser. Lorsqu'elle disparut de mon champ de vision, j'ouvre la porte de la chambre. Tout était si joliment meublé, notre chambre était très spacieuse, il y avait un grand sofa couleur crème qui donnait une incroyable vue sur la ville et sur Robinson's Mall. Je jette mes bagages sur le lit et je m'étale dans ce sofa. 

- Ah! J'ai une petite faim, pas toi? Me demande ma mère.

- Hum, j'ai plutôt soif. 

Ma mère appela la réception, moi je décide de faire une petite balade dans le hall de l'hôtel. Un des serveurs me conseilla de commander un jus de mangue, c'est ce dont j'opte. Le jus de mangue était très rafraîchissante. Dans le couloir du premier étage se trouvait un petit coin magazine et de revus mensuel. Je décide d'y jeter un coup d'oeil. Je tire un magazine au hasard et je fus surprise de voir afficher en première page de couverture Mia. J'en tire un autre et il s'agit encore de Mia avec miss Kate, elle date d'un mois, disant qu'elles ne sont plus ensemble. 

- Tu comptes toutes les lires?  

Je sursaute à cette voix très familière. 

- Mia?! J'en ai marre de te voir partout à chaque fois. Rouspétais-je. En re déposant le magazine. 

- Ce n'est pas de ma faute si on est destinée à être ensemble. 

- Quoi? N'importe quoi! 

Elle était de coté, son dos posée nonchalamment contre le mur du couloir, fumant une cigarette.

- Tu as bien changée. Tu t'es même fait un tatouage?

- Oui. 

- Heat? Et qu'est-ce ça signifie? 

- Chaleur, comme ton nom. Cela signifie également le feu, la passion, l'éclat. Tout ceci symbolise notre relation. 

- Tu as vraiment un problème. Ton tatouage est ridicule.

 Son regard était devenu sombre. L'air frais du couloir consumait sa cigarette.  

Je m'apprête à repartir vers ma chambre quand soudain, elle attrape ma main. 

- Ca va pas non?! Lui dis-je, en retirant brutalement ma main. 

- Elena. Dit-elle avant de fondre en larme, les genoux à terre. Elle réfugie sa tête au creux de ses mains et pleurait comme un enfant, qui venait de perdre son petit animal de compagnie. Je ne pouvait pas restée de marbre face à cela. Je m'accroupie en face d'elle. 

- Mia... Je suis désoler. 

- Pourquoi me fait tu ça?! Je t'offre tout! Et tu me rejettes. 

Tu m'offres tout? 

- J'aime Katharina. 

Ses mots sorties de ma bouche, était comme des épines, qui s'enfonçaient à travers sa poitrine, doucement puis avec ardeur, avec acharnement.  Je  l'avais profondément blessée. Quelque part au fond d'elle, elle se doutait, peut-être même qu'elle en était convaincue. Mais elle refusait d'admettre qu'elle à était vaincue. 

- Je comprend. Rien que je puisse faire ne fera en sorte que tu puisses m'aimer à nouveau? 

Elle se réfugia dans mon étreinte, en pleurant. 

- Non, Mia. Désoler. 

- Malgré tout ce dont je t'ai offert...

- Comment ça? 

- C'est moi qui ai envoyer Eric te chercher. 

- Heinn?!! Je relâche mon étreinte. 

- C'est toi, qui à manigancer tout ça dans le seul but de me re conquérir?!

Elle hocha la tête. Je m'immobilisais brutalement. Moi qui croyais que ce n'était que du hasard.

Face à cette déclaration je n'avais qu'une seule idée en tête. 

Je veux partir d'ici.