Chapitre 68

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Ma main tremblait. Des frissons  parcouraient mon corps, qui se crispe au son de sa voix. Ca m'avais tellement manquée.

- Katharina... Je... Tu me manques. Lui dit-je avant d'éclatée en sanglots. 

Je suis tellement confuse, j'aimerais passée des heures avec elle au téléphone. Lui racontait ce que je vis. Ce que je vois, mais les mots n'y sont pas, alors alors... 

- Toi aussi... 

- Où as-tu trouvée ce numéro? 

- J'ai trouver la carte dans ta chambre, ça fais quelques jours déjà que j'appelle, mais je n'arrive jamais à t'avoir. 

- Eric, ne m'as rien dit...

 L'eau de la salle de bain s'arrêta de coulée, là où j'étais, je pouvais entendre les pas d'Eric.

- Katharina, donne moi ton numéro, vite. Je pris un petit bout de papier qui se trouvait près du téléphone fixe et je pris note. 

- Merci, je t'aime. 

- Je t'aime aussi. Au moment où je raccroche, Eric sort de la douche habillé. Je sursaute.

- Oh, Elena. Je ne t'avais pas entendu entrée. 

- Oh, oui j'ai fais un peu le tour de la ville. Ma voix tremble. 

- Ca va ?  Je hoche la tête, et je m'enfuis aussi vite que je peux de la chambre. Le papier à la main. Je m'adosse contre la porte, et je soupire un grand coup. Pleins de questions se bousculent dans ma tête. Pourquoi Eric ne m'as rien dit? Pourquoi m'empêche-t-il d'avoir des nouvelles de Katharina? Je déambule dans le couloir, la tête lourde. 

- Et toi. 

- Hey? 

Le garçon au cheveux brun avance vers moi, le sourire jusqu'au oreille. Il me tend une photo. Je prend la photo dans mes mains et regarde plus attentivement, celle-ci, il s'agit d'une photo de moi lors d'un shooting. 

- Je n'ai pas osée de te le dire... Mais je suis fan de toi. Je pourrais avoir un autographe?

- C'est choux. Pourquoi tu n'as pas osée me le dire? Lui demandais-je tout en signant la photo, puis la lui redonne.

- Tu es intimidante... Je ne pensais  pas que tu allée me parler, en vrai tu es vraiment sympas. 

- C'est gentille. Je ne vois pas pourquoi tu penses ça.

- Bah... Toi et moi, on est différent... J'veux dire, t'es mannequin, tu dois sûrement profitais. 

Je croise les bras. Mon épaule est posé contre le mur rouge du couloir. 

- Je ne suis pas une star. Je suis encore rien du tout. Il m'envoie un sourire, je fais de même. Mes yeux explore sa tenue et s'arrête sur son badge, où je peux lire son prénom.

- Taylor? 

- Oui?

- Tu sais où je peux trouvée un téléphone?

- Bien sûr. Suis moi. C'est ce que je fais. Je lui emboîtait le pas, jusqu'au deuxième étage. 

- Au fond du couloir tu verras un téléphone posée sur une petite table de chevet. 

- Merci, beaucoup. 

- De rien. Dit-il avant de redescendre à l'étage du dessous. J'avance dans ce couloir. Jusqu'à voire de plus en plus près ce fameux téléphone. Je retire le bout de papier coincée dans ma poche. Je compose le numéro, et m'adosse une fois de plus contre le mur. 

- Allô? 

- Katharina! L'émotion remonte, et se fait entendre à  travers ma voix. 

- Elena! Elle aussi, elle est heureuse de m'entendre.

- Je ne sais pas par où commencer, ni quoi te dire exactement. 

- Tu te trouves toujours à New-York? 

- Non, je suis à Londres...

- Sérieusement?! C'est chouette! Tu as de la chance. 

- L'hôtel où je suis est magnifique, il ne manque que toi...

- J'aimerais tellement être là. Près de toi... 

- Moi aussi j'aimerais... Je mordille ma lèvre inférieur, juste d'imaginer qu'elle pourrait se trouvait ici, et toutes les choses coquines qu'on pourrait faire dans cette grande chambre. Un certain plaisir m'enflamme. Malheureusement ma conscience me fait rappeler qu'elle n'est pas là. 

- Elena, quand est-ce que tu rentres? Je suis tellement pressée que tu reviennes. 

- Je ne sais pas encore. Bientôt j'espère. 

- Je l'espère aussi. 

- J'aimerais continuer cette discussion mais il faut que j'y aille. Je t'appellerais chaque soir à vingt heures trente. 

- D'accord. Je t'aime Elena.

- Je t'aime aussi Katharina, à demain soir. 

- A demain soir. 

Je raccroche avec un grand regret. Je suis déjà pressée qu'on soit demain soir. Je redescend au premier étage, et rejoins ma chambre. Je saute dans les draps blanc en soie, les yeux pleins d'étoiles. Plus je pense à elle et plus je me dit que c'est fou combien je l'aime.


Different Lovers (Mille et une Roses)|Terminé|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant