Dans cet enfer enflammé,
Ses émotions, à fleur de peau.
Tout les soirs, ce sont des litres de ces eaux,
Qui dévalent sur ses joues irritées.
Mais elle ne se tait pas,
Elle hurle au monde,
La misère qui déroute ses pas,
Et la tristesse qui l'accable, par ondes.
Sa souffrance est banale,
Considérée comme normale.
Elle veut se sentir unique,
Slalommant entre les piques.
À qui faire confiance,
Dans cet enfer à l'odeur rance ?
Les cris, les sanglots et l'odeur de brûlé emplissent l'air,
Tout ses anges sont partis quand ses démons se révoltèrent.
Sans s'en rendre compte, elle a pleuré,
Elle a sombré, elle a commencé à couler,
Dans cet océan où elle tente de respirer.
L'impression d'observer mon reflet,
Je la voit déambuler.
Et entends ses crises se jouer,
Je la voit se tuer.
Ses joues, de larmes inondées,
Déroutent ses pas hésités.
