Chapitre 4

1 0 0
                                    

Un grand rayon de soleil vient me sortir de mon sommeil de façon beaucoup trop brutale à mon goût, moi qui dormais si bien!
- Allez!!! C'est l'heure de te réveiller la marmote!!! dis la dernière voix que je veux entendre le matin.
- Encore 5 minutes Hugo, dis-je toujours à moitié endormis.
- Non pas le temps! Aujourd'hui nous allons t'acheter des vêtements au marché parce que ceux là commence à être franchenent usée.
Dès que j'ai entendu les mots acheter et vêtement, toute trace de sommeil sont aussitôt disparu de moi et, beaucoup trop excité, je saute hors du lit, prête à tout pour de nouveaux vêtements.

De nouveau au marché, moi et Hugo (surtout moi), arpentons la rue à la recherche de LA tenue que je vais acheter et que me fera parfaitement. Malheureusement, elles sont toutes trop grandes, trop petites, trop chers, ou tout simplement trop laides. Je m'achète tout de même quelques pantalons et quelques chemises pour au moins pouvoir me mettre quelque chose dur le dos si jamais je ne trouve pas la robe qui fera chavirer mon coeur. Je sens tout de même la folie de l'acheteuse compulsive en moi s'éteindre un peu plus à chaque nouveau raté. Hugo qui n'en peut plus de cette activité, me donnede l'argent pui retourne vite, même très vite dirais, peut-être même à la course, à l'auberge où l'attend de la nourriture, de l'eau, de la fraîcheur, et surtout, de la paix!
Maintenant seule, je continue la recherche de ma tenue. Plusieurs autres échecs se rajoutent à ma liste de raté. Finalement résigné à retour er à l'auberge sans une nouvelle robe, je fais le chemin inverse quelque peu déçu. Quand je relève finalement la tête pour retrouver le chemin qui mène à de la bonne eau fraîche je vois ce que j'ai cherché toute la journée! Là se trouve à côté de nombreuses babioles sans importance une robe magnifique... MA robe! Avec les bretelles blanches qui couvrents la moitié des épaules, le corset noir lacé d'un délicat fil de soie blanc et le bas de la robe du même matériau de le fil qui descend jusqu'aux mollets, je n'aurais pu rêver mieux. Avec son allure plutôt légère, j'allais pouvoir la porter malgré la saison chaude que nous sommes en train de vivre. Toute excitée, je courd vers la vendeuse pour la lui acheter avant qu'une autre personne ne me la vole. Avec celle-ci, j'achète également de nouvelles chaussures de cuir souple beaucoup plus confortables et en bien meilleur état que ceux que je porte présentement et retourne aussitôt à l'auberge pour faire part de ces merveilles à Hugo.

M'étant changée entre temps dans une chambre vide d'une petite auverge pas très loin qu'un gentil aubergiste m'à prêter pour que je puisse me changer en paix pour fsire la surprise complète à Hugo, je rentre presque en courant dans l'auberge où nous dormons. Je me retourne une fois sur moi-même avant de finalement le localiser. Je le vois qui me regarde le regard vide pour aussitôt tourner les yeux, comme s'il ne m'avais pas reconnu. Mon hypothèse se concrétise quand je le vois qui se retourne une seconde fois la tête vers moi mais cette fois-ci, il a les teux ronds comme s'il venait de voir un fantôme. Gêné et le joues rouges, je m'approche de lui à petit pas.
- Quoi? Est-ce que je suis si laide que ça dans cette robe? dis-je d'une petite voix tout en essayant de détendre l'atmosphère et d'avoir son approbation qui est quand même inportante pour moi pour une raison que j'ignore.
- ...
- Non mais dis quelque chose à la fin! dis-je en coupant le silence qui devenaid gênant. En tout cas j'ai compris je vaid aller me faire rembourser, dis-je en me tournant vers la porte soudain triste de la piètre impression que je lui au fait.
- Non!
Je me retourne brusquement pour le voir maintenant debout, prêt à me rattraper si je partais.
- Ne... N'allez... Ne vas pas l'échanger, finit-il par articuler. Tu es magnifique! Enfin... Euh... Je voulais dire... La robe est magnifique..! Maid puisqu'elle est sur toi... Je n'insinue pas que tu ne sois pas belle! Enfin... Euh...
J'éclate aussitôt de rire devant sa soudainr confusion tout en rougissant un tout petit peu, mais tout de même beaucoup moins que lui, pour le compliment qu'il m'a fait.
- Ça va! Ça va! dis-je entre deux rires. Ne te justifie pas. Et merci pour le compliment. Finalement, en voyant ta réaction, on dirait que c'était un bon investissement!
Maintenant de la couleur d'une tomate bien mûre, Hugo baisse les yeux pour regarder ses pieds, gêné de sa réaction un petit peu forte. Je reporte mon attention sur la petite fenêtre qui se trouve juste à côté de moi. Encore une fois, j'avaid perdu la notion du tempd et il faisait maintenant noir.
- Bon, je crois que je vais aller me laver dans notre chambre avant d'aller me coucher, dis-je d'un ton enjoué. Ne fais pas trop de bruit lorsque tu rentreras car je serai surement endormi. Bonne nuit! Ah et j'oubliais, dis-je en lui lançant une petite bourse de cuir, c'est l'argent qui restait, je vais te rembourser dès que je pourrai. Bonne nuit pour de vrai cette fois!
Je me retourne sans laisser le temps à Hugo de répliquer, mais malgré tout, je sens son regard encore sous le choc de mon nouvel accoutrement dans mon dos. De retour dans la chambre, après un bon bain d'eau chaude, je m'étend sur mon lit en repensant à cette magnifiqur journée que je viens de vivre. Je me rappelle soudain f'un détail à qui je n'avaid pas prêter attention plus tôt: quand je m'étais approché de la robe en courant, prête à repousser toute personne qui oserait se mettre entre nous deux, elle s'était rapprochée de moi de quelques centimètres. Pourtant, le vent soufflait fort c'est vrai, mais il poussait dans l'autre sens... Et personne n'étais assez proche pour la faure avancer ainsi. Me torturant l'esprit en essayant de trouver une réponse logique à cet évènement, je finis par m'endormir.

Kayla; de l'autre côté des montagnesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant