Chapitre 16.

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PDV LIAM.

De : Liam.
À : Chaton.

Bonjour Isaac, tu comptes me répondre aujourd'hui ?

De : Chaton.
À : Liam.

Je ne veux pas te parler Liam.

De : Liam.
A : Chaton.

Liam ? Pourquoi tu m'appelles Liam ? Je ne suis pas ce Liam.

De : Chaton.
A : Liam.

Je sais que c'est toi, Derek a ton numéro et si tu crois que je n'ai pas vérifié à qui appartient ce numéro, tu te trompe LIAM. Alors laisse moi tranquille et arrête de jouer à l'anonyme.

De : Liam.
A : Chaton.

Et merde.. Comment est-ce que tu vas ?

De : Chaton.
A : Liam.

Je vais bien. Maintenant laisse moi tranquille. Je dois me préparer pour le lycée.

Il est chiant ce gosse. Bon, je réponds ou pas ? De toute façon, je vais le voir au lycée donc.. Je lui parlerais là-bas.
Pourtant, une fois au lycée, je ne le vois pas. Après avoir fait le tour des couloirs, je regarde sur le parking, après tout, ça n'avait pas encore sonné. Il était bien là, assis dans la camaro de son satané frère. Il allait surement pas en sortir jusqu'à la sonnerie, mais je pourrais toujours lui parler après, à la pause de 10H00. Les cours étaient longs et pénibles. La pause sonne enfin. Je me dirige donc vers Isaac. Mon flair m'aide beaucoup. Il a la tête engloutie dans son casier cherchant visiblement quelque chose. Il dû m'entendre, ou simplement me sentir car il sortit sa tête du casier, me lança un rapide regard avant de partir. Seulement, je réussis à le rattraper, dans les toilettes des garçons. Je le bloque dans une des cabines sans savoir pourquoi, sûrement pour être proche de lui. Je lui fis un petit sourire, qui se voulait tout sauf rassurant.

Liam : Alors.. Isaac ? On m'évite ?

Doucement, je pose ma main sur sa hanche. Je sais qu'il déteste ça, ce qui me pousse à continuer.

Isaac : Tu te fais des idées.

Liam :  Isaac, on sait tous les deux que tu as peur d'être touché, surtout  depuis l'accident chez toi, alors arrête de jouer au dur, tu es fragile.

Isaac : Je ne suis pas fragile !

Je me rapproche doucement de lui, et je lui murmure à l'oreille :

Liam : prouve-le...

Il me regarde à présent intensément, je sens une pointe de rage dans son regard, de la détermination. Il est tellement énervé que ses yeux prennent une teinte jaune.  Je crois qu'il va m'envoyer à l'autre bout de la pièce, et qu'il va y avoir un combat. Mais sans que je m'y attende, ses lèvres  se posent sur les miennes, avec rage et violence. Un baiser violent, blessant. Il exprime toute sa rage, mordant mes lèvres. Je n'ai pas conscience de ce qu'il fait, je suis déconnecté. Le baiser avait un goût métallique, un goût sanglant. Puis tout s'arrêta, il se sépara de moi et d'une voix glaciale, il dit :

Isaac : Je n'ai pas peur de toi.

Ahurie, je me laisse glisser contre la paroi des toilettes.

Fragile  //LISAAC //Où les histoires vivent. Découvrez maintenant