Chapitre 2 〽

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Lille le 24 avril

_ Dring !

Toute la classe sort de cour sauf Benoît et Harry qui viennent tous deux me parler. Mais malgré qu'ils soient deux, c'est Benoît qui parle.

_ Ça va Sandy ?

_ Hum, ouais. Pourquoi ça n'irait pas ?

_ Bah à cause. Du truc.

_ De quel truc tu parles ?

  Je fronce les sourcils et place mon sac sur mon épaule en croisant les bras. Ils ont tous deux l'air gênés, mais Benoît m'a l'air plutôt sûr de lui, puisqu'il met ses mains dans ses poches et insiste.

_ Mais si. Le truc.

  Je les questionne du regard, puisque je ne vois pas du tout à quoi il peut bien faire allusion.

_ Annie nous a dit pour ton truc.

_ Mais quel truc ?

_ Pour ton, pouvoir entre guillemets. Mais on voulait être sûr que se soit bien vrai tu vois. Vu que c'est un peu improbable tu vois.

  Je reste figée sur place, incapable de savoir comment réagir. Si ils croivent Annie, et que même elle le sait, Thomas et moi sommes dans de beaux draps !
  Je sors de la salle de classe en les ignorant. Je n'ai aucune envie de tenir cette discussion avec eux, ou de tenir cette discussion tout court.

_ Mais Sandy, tu vas où ?!

  Je marche la tête baissée dans les couloirs pour rejoindre Thomas à la sortie des cours, dehors devant le lycée.
  Je regarde de temps à autres derrière moi pour être sûre qu'il n'y est personne qui me suive. Mais au moment où je m'apprête à sortir du lycée, une main m'agrippe le bras et me tire derrière le mur. Ma bouche, recouverte de l'autre main m'empêche de crier de l'aide. Et dans le noir, personne ne m'aurait vu de toute façon.

  Lorsque nous sommes loin des regards, une présence se trouve en face de moi, mais impossible de voir son visage à cause d'une trop faible lueur des lampadaires.
  J'aissais malgré tout d'examiner la personne, mais une de ses mains se trouve toujours sur ma bouche, et l'autre toujours sur mes poignets.
  Lorsque la lumière des lampadaires s'allument un peu plus forts, je peux enfin distinguer le visage, qui est celui de Thomas, mais un cicatrice recouvre sa joue droite.

_ Arrête de te débattre, tu me saoules

  Malgré sa remarque, je continue d'essayer de me débattre, et de crier.

_ Arrête de crier punaise !

  Je me calme légèrement, et le regarde dans les yeux jusqu'à ce qu'il retire doucement sa main de ma bouche. Il a une façon de me parler qui ne lui ressemble pas du tout.

_ C'est bon ? T'es calmée ?

_ C'est quoi ton problème ?

_ Eh oh. Tu me parles autrement. Je ne suis pas ton cher Thomas, je suis l'autre. Son double si tu préfères. Le plus beau mais ça reste entre nous.

_ Mais t'es pas sensé être mort ?!

  Il plaque sa main de nouveau sur ma bouche et me faisant signe de ne pas parler aussi fort, puis la retire​.

_ D'accord, mais dis moi qu'est ce que tu veux. Et arrête de me tenir la main aussi fort grosse brute.

_ J'ai besoin de toi. Et si je te lâche tu vas te barrer, alors non.

_ Attend une seconde. J'ai une question simple à te poser.

_ Ça dépend laquelle​. Mais avant j'ai besoin de ton aide pour sauver l'autre là.

Un Beau-père presque Parfait 3 : Tout Ou Rien [ Terminé ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant