Nouvelle réaliste

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               Vers une heure de l’après-midi,  je partais pour ma balade quotidienne, à pieds, et seule. Quittant l’impasse où se trouvait la maison, je tournai à gauche.

Les immenses arbres qui bordaient la route tel des parasols me protégèrent des rayons du soleil, qui aussi agressifs que des langues enflammées, me brûleraient si je m’attardais avec eux. Le chant des multiples oiseaux me parvenait comme une douce mélodie.

Je pris ensuite un petit chemin de terre, envahit par l’herbe. Une petite brise vint me rafraîchir tel un frisson et fit onduler l’herbe, qui très haute, me chatouillait les mollets, comme des plumes.

                Je quittai bientôt ce petit chemin pour retourner sous la chaleur du soleil, qui à cette heure me faisait plutôt penser à une fournaise. Heureusement, la petite brise s’intensifia du fait de la disparition des arbres, qui laissèrent place aux marais salants.

A peine arrivée, le goût exquis de la fleur de sel emplit ma bouche, l’odeur de l’iode tel un parfum plaisant ma rappela que la mer se trouvait juste à côté.

Des petits monts de sel surplombaient chaque marais pareil à des montagnes surplombant des lacs.

J’observai mon reflet comme si je regardais un miroir, mais celui-ci était beaucoup, car il était naturel.

En enfonçant ma main dans l’eau translucide, des minuscules vagues se formèrent mais, qui pour les espèces vivant dedans, devaient ressembler à une mer déchaînée.

                J’affectionnais particulièrement ces balades où j’étais seule, pour réfléchir.

Je laissais mon regard vagabonder, comme chaque fois sur ce paysage magnifique pour moi, dont je ne me lassais pas, tel un film merveilleux que je ne cessais de visionner.

Je partis légère et aérienne, capturant tout ceci jusqu’à mes prochaines vacances avec mes grands-parents. 

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M.

Mes écritsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant