Chapitre 7

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Je me réveille par une musique douce, à là là dès le matin entendre cette musique, on ne peut pas rêver mieux comme réveil.
Je me prépare et j'allais aller dans la cuisine pour me préparer un déjeuner, mais il y en a un déjà tout prêt, sur la table.
-sers toi c'est pour toi, fait Nathan en me regardant, puis la table,
-t'en prends pas ?
-déjà pris.
D'accord, donc je prends le petit déj qui est d'ailleurs très délicieux. Mais après moi je fais quoi ?
On reparle pour mieux se connaître, et plus on parle et plus je me sens à l'aise. Je l'apprécie bien ce Nathan.
-pourquoi tu ne veux pas parler de ta famille ?
Il ne bouge plus, nan il n'est pas mort, appart si vous avez vu un mort tenir un verre dans sa main et rester assis immobile ? Bref après des longues minutes à attendre, il prend enfin la parole.
-c'est encore douloureux d'en parler, nan enfaite c'est beaucoup trop compliquée à expliquer. Nathan se mélange les mots. Mais une drôle de lueur passe dans ses yeux, je ne serai dire la qu'elle exactement mais elle ressemble à de la peur.
-je comprends mais tu devrais essayer.
Je ne le force pas mais des fois ça fait du bien d'en parler, de se vidé.
-mon père était un Blacks et ma mère une Guerrero, l'histoire banale, un amour interdit, ils ont chacun quittés leur gang, et on mit au monde deux enfants, un garçon âgé de deux ans de plus que la fille. Elle devait avoir un an. Et moi trois quand ils sont morts, assassinés en plein milieu de la rue. On a était séparés, quand Valentin est venu me chercher pour entrer dans le gang, elle était déjà partie en famille d'accueil. Mais grâce à Valentin, quelles années plus tard, je l'ai retrouver et je garde toujours un œil sur elle. Elle n'a jamais été au courant qu'elle a été adoptée, et elle ne le sait toujours pas. Il n'y a pas longtemps sa famille d'accueil est morte, elle l'a pleure mais elle n'a plus jamais pleurer pour sa vrai famille. Elle l'a pleurer très peu, le jour même de leurs morts et quelques fois à l'orphelinat mais elle a vite cessée.
Je suis.. triste, et choquée. Je n'ai pas pu retenir quelques larmes. Son histoire est vraiment touchante. Je comprends que c'est encore douloureux d'en parler.
-et tu n'as jamais essayé de la contacter après ça ?
-non, elle avait une vie tranquille, loin de moi et du gang. Loin de tout ce danger.
Il essuie les quelques larmes qui m'ont échappaient délicatement et me regarde dans les yeux.
-pourquoi tu parles d'elle au passé ? Je demande troubler.
-car par je ne sais quel moyen, maintenant elle est en plein dedans.
-comment elle s'appelle ? Je deviens très curieuse par son histoire.
Il prend son verre et se lève, il se dirige vers une armoire dans le salon, il l'ouvre et il a des bouteilles, il sort une bouteille de whisky et remplie son verre. À la base il avait de l'eau.
-Manon.
Je suis sur le cul, littéralement parlant, tellement que j'ai été choquée je suis tomber du canapé, d'ailleurs il va falloir m'expliquer comment j'ai fait, il ne me regarde même pas, il contemple son verre et le boit cul sec.
Ne me dites pas que c'est de moi qui parler depuis tout à l'heure ?
-ce n'est pas moi n'est-ce pas ? Je réplique en me posant énormément de questions, j'attends impatiemment qu'il éclate de rire.
-je suis désolée Manon, mais si. C'est bien toi. Tu te rappelle à chaque anniversaire, vers t'es 7 ou 8 ans tu trouvée un cadeau anonyme sur ton lit ? À chaque fois tu sentais une présence près de toi.
Les larmes coulent et ma vue se brouille, tout de ce qu'il dit est vrai.
-donc tu es mon frère et m'a famille est morte !?
Il va éclater rire dite-moi qu'il va le faire.
-oui.
-l'histoire que tu m'as raconter sur ton passé-
-est aussi la tienne, termine t'il.
Ah non, il ne rigole pas. C'est énorme à digérer, encore que le frère jumeaux de Fabien soit le chef des Blacks j'y suis arriver avec du mal, nan en faite je n'y suis pas encore arriver, mais apprendre que Jordan est gay, j'ai réussi, mais apprendre un truc sur sois, trop difficile. Je sors le laissant seul. Je vais sur la terrasse puisque je n'ai pas envie de prendre l'ascenseur pour juste prendre l'air.
Au bout d'une dizaine de minutes, Nathan vient s'installer à côté de moi. Les deux coudes appuyer sur la rambarde, regardant la ville.
-ça va ? Me demande-t-il avec une voix douce.
-je pense.
Tout est encore chamboulé mais ça se met en place, donc pour l'instant ça va. Mais le plus dur, ça doit être pour lui. Il se souvient du meurtre, j'étais beaucoup trop jeune pour m'en souvenir, et il a perdu sa sœur quand il en avait besoin, moi j'avais Chris, que je croyais être mon frère mais il n'était peut-être pas mon frère de sang mais il en était un pour moi.
En y repensant depuis que je l'ai rencontré, rien ne paresser qu'il me connaissait déjà. Il est bon acteur.
-qui le sais ?
-Valentin et peut-être Dylan mais il doit savoir seulement que tu es ma sœur de toute l'histoire.
Pourquoi il faut que sa soit lui qui est au courant de tout ?
-parce que c'est une personne à l'écoute et qui comprend.
-hein ?
Je ne comprends pas de quoi il parle. Qui ?
-tu as pensés à voix haute.
Il rigole légèrement et moi aussi, ça doit être un défaut de la nature de toujours penser à voix haute franchement. C'est énervant.
-mais qu'est-ce que tu as voulus dire par savoir tout ?
-j'en sais rien, il à l'air de savoir beaucoup de chose et d'en cacher.
-peut-être parce que c'est le deuxième boss des Guerrero et qu'il est responsable de nous. Il est le chef des Guerrero de Los Angles. Pour chaque ville il en a un et franchement Dylan est le plus jeune dans ce domaine. Donc Valentin est le plus souvent ici.
-pour être franche, même Valentin est jeune. Je croyais que les chefs de gangs devait avoir la quarantaine ou même pire, mais lui il a seulement 23 ans, je répond étonnée.
-ouais.
-la dernière fois j'avais poser une question à Valentin, et il m'avait dit que ce n'était pas à lui de me répondre.
-et qu'est-ce que c'était ?
-comment il connaissait mes parents , ou plutôt devrai-je dire mes parents adoptifs ?
-t'es parents adoptifs étaient les meilleurs amis de nos vrais parents et ils connaissaient l'ancien boss bien avant, il avait réussi à comprendre pourquoi il avait choisi une Blacks donc il avait accepter et il prenait souvent de tes nouvelles et des leurs.  Et il me les transmettait.
Je lui répond par un hochement de tête.
Et voilà comment se termine cette journée.

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