Chapitre 8

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La galerie marchande est assez peuplée, pourtant on n'est pas dans les fêtes.
On marche et quelqu'un percute Dylan, au début j'ai crue qu'il allait le tuer mais il n'a rien fait, appart serrer les dents et serrer les poings. Quand je dis qu'il est bizarre en ce moment, j'avais bien raison. Le Dylan d'avant aurait été chercher la merde.
-ça va ?
-oui, me répond t'il d'un ton amer.
Bref, voilà on est devant le fameux magasin. Et là, Dylan reste immobile.
-alors là, tu y va toute seule !
-d'accord.
Je suis obliger de réprimer un sourire en voyant la tête qu'il fait, il ne veut même pas rentrer dans le magasin de lingerie. Bref je prends quelques paires et y ressort. Je trouve Dylan assis sur un fauteuil devant le magasin à se masser l'épaule.
Quand il me voit, il arrête et se lève.
-tu es sûr que ça va ?
-oui, répond t'il sur le même ton que tout à l'heure.
Je me mets devant lui et pose ma main sur son torse bien musclés, pour l'arrêter.
-qu'est-ce que qu'il se passe ?
-rien.
Wow pas besoin de me répondre froidement va. Pff pauvre con. Je me retourne et me dirige vers la sortie, de toute façon j'ai tout ce qu'il me fallait.
C'est qu'en sortant, sur le parking que je m'en rend compte, que je suis venue ici sur la moto de Dylan. Comment je fais pour rentrer ?
Une personne se met à rire derrière moi. Un rire rouillé, comme si il n'avait pas été utilisé depuis plusieurs années, mais qui est doux. Je me retourne et vois Dylan.
-ahah quoi encore ? Fis-je sans pourtant rire.
Il montre ses clés de moto.
-tu n'aurais pas besoin de ça ?
-nan je vais prendre le bus, je n'ai pas envie de rester encore une seconde avec toi.
Je me surpris moi-même d'être froide.
-bonne chance, il passe que dans une heure.
Et il part vers sa moto, il compte vraiment me laisser seul ?
-ah et au faite, fais attention il a des violeurs et des pédophiles qui traînent dans ces coins là.
Il a toujours son sourire, qui d'ailleurs est rare, puis il monte sur sa moto.
Un coup de peur me traverse. Et lui ça le marre, justement c'est peut-être une blague pour que je rentre avec lui. Mais en tout cas ça à marcher.
Je le suis et grimpe. Et on rentre.
Quand on rentre Matthew est déjà rentré. Et là fin de journée s'est terminée en une bonne ambiance même si je déteste encore plus Dylan.
Je vais dans ma chambre prendre mon pyjama pour aller à la douche et en passant devant la chambre de Dylan, oui je suis curieuse je suis obligée d'y jeter un coup d'œil mais petit. Il est torse nu, entrain de chopper un teeshirt. Mais son corps, il avait des hématomes énormes, comme des coups. Mais le plus gros c'était à son épaule, celle qui a massée presque toute la journée. Et vers ses côtes côté droit.
Quand il se retourne et qu'il me voit, je détourne le regard et fonce dans la salle de bain prendre ma douche.
En sortant, je vais directement dans ma chambre et jette un coup d'œil à la chambre de Dylan, mais sa porte est fermée. Je m'allonge dans mon lit et m'endors.
Mais comme la veille, je me fais réveillée par des chuchotements encore ratés.
-arrête tu n'es pas en capacité de le faire ce soir.
-arrête tu n'es pas mon père.
-non mais ton frère. Et ces trucs con que tu fais, ça va te redonner la monnaie. Arrête ça.
-non et je préférais quand tu étais mort.
Et une porte claque violemment. Je parie que la dernière personne qui a parlait était Dylan. J'ai reconnue son ton froid et agaçant.
Des bruits de choses qui cassent se fait entendre bruyamment.
Je décide de me lever et d'aller voir par moi-même. Matthew fait tomber violemment tous les objets qu'il voit. Je ne l'ai jamais vu aussi violent et énervé.
-Matthew ?
Il arrête et se retourne vers moi.
-va te recoucher Manon ! M'ordonne t'il d'un ton froid, il ne l'avait jamais employé avant.
-nan ! Pas fatiguée.
Je sais, je mens mais cette histoire m'intrigue et me perturbe, et je sais que ça va m'empêcher de dormir alors ça revient à la même chose.
-tu sais au moins il est quelle heure ?
-ouais 23 heures vers là.
Un sourire apparaît sur ses lèvres et il hoche la tête négativement.
-nan plus vers une heure du mat, aller va te recoucher.
Ah ouais quand même, on ne dirait pas. Mais alors pourquoi Dylan se casse à une heure ? Ça n'a pas de sens.
-pas avant que tu m'es expliqués.
Il souffle et s'assoit sur le canapé.
-il n'y a rien.
-là, tu ressemble à Dylan. Toujours rien avec vous.
Il reste muet. Je m'assois sur le canapé aussi et je joue avec mes doigts et lui dans ses pensées.
-il ne le pensait pas.
Enfaite j'en sais rien, puisque je ne suis pas dans sa tête mais je ne pense pas.
-tu parles de quoi ? Me demande t'il en haussant un sourcil.
-tout à l'heure juste avant qu'il parte.
Et tourne la tête vers moi précipitamment.
-j'ai entendu. Même hier. Vous n'arrivez pas à être discret.
Il sourit, très beau sourire. Ça me fais repenser à cette après-midi, j'ai entendu le rire de Dylan pour la première fois et il devrait rire plus souvent. Il est joli. Ou là là tout ça devient bizarre.
J'ai compris qu'il n'allait rien dire donc je me lève.
-je vais me coucher.
-tu vois que tu es fatiguer.
-ouais ça se pourrait.
Je sourie et pars. Je referme la porte derrière moi et je m'allonge dans mon lit.
Comme je l'avais dis, cette histoire m'empêche de dormir, je me tords dans tous les sens pour m'endormir. Mais rien.
Une porte s'ouvre. Je regarde mon tel et c'est marquer 3:56. La vache, tu parles d'une insomnie. Cela fait un peu près 4 heures que j'essaye de dormir.
-putain !
-tu as vus l'heure !?
-ouais.
-arrête de te comporter comme un gamin Dylan !
-nan entre nous, c'est toi le gamin, tu reviens comme une fleure et t'essaye de remplacer papa.
-et toi en fessant ce que tu fais. T'essaye de faire quoi ? Hein ? Tu veux te tuer ?
-arrête t'es conneries.
Après quelques secondes, une porte qui claque résonne dans la maison.
Je me tortille encore quelques minutes et je m'endors. Sûrement dû à la fatigue. 

Sexy gangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant