Chapitre 1

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Two days later...

Lundi soir.
20:30
Louis.


« Louis,
J'aurais aimé ne jamais avoir à faire ça. Et pourtant c'est arrivé.
A l'heure où tu liras cette lettre, il sera trop tard pour tenter de faire quoi que ce soit. Je ne vais pas y aller par quatre chemins et je vais te dire la chose telle qu'elle est : Je me suis engagé dans l'armée. C'est pour cette raison que je ne travaille plus chez That's All depuis quelques mois déjà.
Doniya a essayé de me faire changer d'avis mais ça n'a rien changé, on en a longuement discuté tous les deux et je suis toujours autant décidé à me battre pour les Etats-Unis. J'ai besoin de prendre du recul, de faire le point, et en particulier sur nous deux. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé depuis le nouvel an mais je crois que les faits sont là et bien présents. Le manque de manifestation de ta part m'a laissé penser que nous ne sommes plus ensemble. Je pense que pour toi c'est pareil. Mais sache que de mon côté, je t'aime toujours autant qu'avant toutes ces histoires n'arrivent. Si je suis parti, c'est parce qu'il m'était impossible de réfléchir à nous deux en te voyant tous les jours, alors j'ai préféré m'en aller en prenant un chemin plus ou moins sûr et qui me ramènerait à mon ancien job quand je reviendrais. Liam m'a promis une place dans sa boite à mon retour, du moins s'il y en a un.
Louis, j'ai un millier de choses à te dire mais j'en suis incapable. Je crois que c'est parce que j'ai peur de te perdre à tout jamais. Ne pense pas que si je suis parti, c'est de ta faute, c'est simplement parce que je suis complètement perdu. Je t'aime à en crever en fait, et ces derniers mois j'ai eu l'impression que tu ne me voyais même plus. Je suis d'accord qu'il y a le fait que j'ai quitté That's All, mais lorsqu'on se voyait chez Niall, Andy ou quelqu'un d'autre, j'avais l'impression que tu m'ignorais.
En fait, je crois que j'ai simplement besoin de savoir si toi tu m'aimes toujours. J'espère que tu m'écriras.
Je t'aime.
Zayn.
»

Voilà deux jours que Louis tournait cette lettre entre ses doigts. En se levant, au petit-déjeuner, dans le métropolitain en allant en ville, en y revenant, au dîner, devant la télévision, en allant se coucher. Il n'arrivait pas à s'en décoller. Lorsqu'il avait vu débarquer Doniya chez lui, il avait directement su qu'elle lui apportait une mauvaise nouvelle. Sur son visage, n'importe qui aurait pu lire les marques de ses larmes et de son chagrin. Elle avait simplement prononcé quelques mots : « Je suis désolée... Il est partit en Israël. ». Elle lui avait tendu la lettre alors qu'il ne comprenait pas le sens de ses propos. Elle avait mimé un « Au revoir » du bout des lèvres et s'en était en aller aussi vite qu'elle était venu.
Sa première lecture l'avait fait pleurer, il avait immédiatement réalisé qu'il ne reverrait pas Zayn avant un bon bout de temps et qu'il l'avait perdu à moitié. Le métis avait toujours des sentiments pour lui mais il était à des milliers de kilomètres, dans un pays en conflit, à cause de lui. Louis avait pleuré tout la soirée. Il avait désespérément cherché un objet appartenant à son amant dans tout son appartement afin d'avoir un morceau, un souvenir de lui, et était tombé sur l'un de ses tee-shirts préféré. Ses pleurs avaient alors redoublés et il s'était couché, épuisé.
Le lundi matin, il était arrivé au bureau, les yeux bouffis, une mine désastreuse, de mauvaise humeur, ne sachant pas que tous étaient désormais au courant pour sa relation avec Zayn. Au bout du rouleau, ses nerfs avaient lâchés alors qu'il parlait avec Harry. Ce dernier lui avait dit qu'il était au courant pour lui et Zayn et qu'il se doutait que ses pleurs étaient dus au départ de leur ami. Harry lui avait également dit que tout le monde dans la bande était au courant et qu'ils étaient tous là pour lui. Cela avait réussi à lui réchauffer le cœur l'espace d'une seconde.
Lorsqu'il était rentré chez lui le soir, le peu de bonne humeur qu'il avait eu durant la journée s'était envolée à la vue du tee-shirt de Zayn.

Louis se décida à reposer la lettre sur sa table de chevet. Il n'avait pas mangé et toute manière, il n'en avait pas envie, il préférait se coucher.

Mardi matin.
7 :30.
Louis.

Le même refrain que celui de la veille avait commencé. Se réveiller, regarder la lettre, se lever, déjeuner, regarder la lettre, se préparer pour aller travailler, prendre la lettre, aller travailler, trouver une place dans le métro, regarder la lettre, la lire à moitié, verser une larme, dire bonjour aux vigiles de « That's All » comme si de rien était, cacher la lettre dans la poche intérieure de sa veste, dire bonjour à Eleanor, aller dans son bureau, souffler, retenir sa respiration en passant devant le bureau de Zayn, verser encore quelques larmes.
Louis se mit rapidement au travail pour ne pas penser à Zayn. Mais Eleanor ouvrit la porte de la pièce sans qu'il ne s'en aperçoive. Ce n'était pas son habitude de venir d'aussi bonne heure au bureau, alors cela l'avait interpellé. En tant qu'amie, elle se devait de se montrer présente et de ne pas le laisser sombrer dans sa noirceur.
« Tu t'en veux n'est-ce pas ? » Lui demanda-t-elle, appuyée nonchalamment contre l'encadrement de la porte.
« De quoi ? » Lui répondit-t-il sans même s'arrêter dans son travail.
« Tu penses que si Zayn s'est engagé, c'est de ta faute. »
Louis s'arrêta subitement alors qu'Eleanor vint s'asseoir près de lui. Il jeta son crayon sur la table de manière désespérée et les yeux du jeune homme se perdirent dans le vide.
« Ce n'est pas ta faute Louis, avant même qu'il te rencontre Zayn cherchait un moyen de se sentir vraiment utile sur terre. Je pense que s'engager lui correspond mieux que rédiger les titres d'un journal. Même s'il faisait ça vraiment très bien et que ça lui plaisait. »
« Il m'a écrit une lettre avant de partir qu'il m'a fait transmettre par sa sœur. C'est fou ce qu'un bout de papier peut vous faire sentir coupable. » Ironisa-t-il.
« Pourquoi vous n'avez pas voulu nous le dire que vous sortiez ensemble ? »
« A cause du règlement intérieur du magazine. »
« Mais il a changé avant Noël ! » S'exclama Eleanor. « On s'en fiche maintenant que vous sortiez avec quelqu'un qui travaille ici ou non ! »
« Ah bon ? »
« Tu ne l'as pas lu ? »
« Non, je l'ai jeté à la poubelle ! »
Eleanor pouffa de rire.
« Tu sais que ce morceau de papier aurait pu sauver ton couple ? » Ironisa-t-elle à son tour.
« Comment ça ? » L'interrogea Louis.
« Si tu l'aurais lu et compris, tu l'aurais dit à Zayn, et il aurait tout fait pour montrer à la terre entière que tu sortais avec lui. »
« Mais Zayn l'a lu non ? »
« Je crois qu'il ne l'a pas comprit alors. La partie vie privée a été supprimée mais je crois que personne ne l'a vu. »
« Comment tu l'as vu toi ? »
« C'est moi qui ai fait les deux cents cinquante copies du réglement pour les employés. »
« Effectivement... »
Eleanor fit part à Louis son soutien et le laissa travailler.

Mardi matin.
10 :30
Eleanor.

La matinée n'avait pas commencé très joyeusement pour la jeune femme. Voir Louis dans un tel état l'avait touchée et elle se sentait mal pour lui, tout comme les autres du service.
Un peu attristée par le départ de son ami également, Eleanor faisait son travail machinalement depuis le début de la journée, tout comme hier. A la photocopieuse, elle attendait un paquet de feuilles, le regard dans le vide. Mais sans qu'elle ne s'y attende, un baiser vint faire irruption sur sa joue, ainsi que des mains sur ses hanches. Elle sourit avant de se retourner. Ces mains ne pouvaient appartenir qu'à Niall. Depuis les festivités de fin d'année, lui et la brune s'étaient dangereusement rapprochés. Tout s'était fait naturellement entre eux, et c'était aussi simple que un plus deux. Après que tous soient partis de chez Niall au nouvel an, ce dernier l'avait embrassé sans même qu'elle ne s'y attende. Depuis, ils laissaient les choses avancer entre eux et ce n'était pas plus mal.
« Niall pas ici. » Pouffa-t-elle.
« Quoi ? C'est bien toi qui m'a dit que le règlement n'était plus valable pour ce genre de choses ? » Sourit-il, son nez touchant celui de la jeune femme.
« Tu viens à l'appartement ce soir ? »
« Avec joie. »
Puis il partit aussi vite qu'il était arrivé.

Mardi midi.
12 :15
Louis.

Les habitudes avaient changées depuis le nouvel an. Surtout depuis le départ de Zayn Malik. L'ambiance dans le magazine « That's All » s'était en quelques sortes décontractée, non pas qu'elle était stricte jusque là, mais tous les employés semblaient plus sereins. L'ironie du sort pour Louis. Lui qui voyait désormais son monde s'écrouler, il avait l'impression que les choses allaient toutes dans le bon sens autour de lui.
A la cafétéria, les choses avaient changés aussi durant les pauses. Liam Payne mangeait en compagnie de ses employés, mais plus particulièrement avec le service de rédaction qui était devenu depuis récemment sa bande d'amis. Il avait été accueilli les bras ouverts par tous, y compris Andy. Ce dernier s'était rendu compte que l'homme qui lui versait un salaire tous les mois était presque sur la même longueur d'ondes que lui et qu'il avait l'esprit tourné dans la même direction que le sien. C'était donc sans gênes que les deux hommes sortaient des blagues et des vannes plus ou moins douteuses, amusant leurs amis. De plus, lors des pauses, presque plus aucune hiérarchie ne se faisait ressentir et tout le monde se mélangeait. Cela pouvait sembler très anarchique mais chaque chose restait à sa place et tout le monde se remettait au travail lorsqu'il en était l'heure.
Les premiers jours où Liam avait mangé à la même table que Andy, Louis, Niall, Harry, Eleanor et Danielle, tous les autres regards fixaient leur table, ce qui était très désagréable. Puis tous s'y étaient habitués et Josh ainsi que Jimmy s'étaient joints à eux au cours des mois suivants. En réalité, le boss des bosses semblait beaucoup plus décontracté et plus souple avec ses employés, ce qui avait eu don de détendre tout le monde.
Malgré tout ce changement, Louis n'arrivait plus à aller vers les autres. Il se renfermait peu à peu sur lui depuis que Zayn ne travaillait plus au journal et encore plus depuis qu'il était partit en Israël. Son moral était au plus bas et cela n'échappait à personne. Il semblait vide de toutes émotions et de sentiments.

Mardi après-midi.
16 :10
Louis.

Plongé dans un dossier à finir avant la fin du mois, Louis se tuait à la tâche. Il ne voulait pas décrocher, il ne voulait pas penser à autre chose que son travail et en particulier à Zayn. En une après-midi, il avait réussit à se mettre une pression monstre. Seulement, il était à bout, et les larmes commençaient à monter tellement il était à cran. Son cœur s'emballait sans raison apparente et des frissons s'emparaient de lui.
« Louis je... » Le fit sursauter la voix d'Harry tellement il était déconnecté du monde.
Quant à Harry, il se stoppa dans sa phrase en voyant l'état du rédacteur en chef. Les larmes qui coulaient sur ses joues furent la première chose qui le marqua, son corps tremblant paraissait frigorifié et il en vint à se demander s'il n'avait pas consommé un produit illicite en voyant ses yeux.
« Louis qu'est-ce qu'il y a ? » Lui demanda-t-il d'une voix inquiète en s'asseyant sur une chaise à côté de lui, lui caressant le dos de manière tout à fait amicale.
Il n'eut droit à aucune réponse si ce n'était que le début de longs sanglots. Louis ne put s'empêcher de fondre en larmes, extérioriser tout ce qu'il avait gardé en lui depuis trois jours, depuis que Zayn était partit. Harry comprit que dans cette situation, les mots n'étaient pas nécessaires et se contenta de prendre son ami dans ses bras. Ce fut seulement après quelques minutes que Louis releva la tête de son épaule et essuya ses larmes. Il souffla un coup en évitant le regard d'Harry.
« Louis dis-moi ce qui ne va pas... »
Louis souffla encore une fois, ravalant ses larmes.
« Je ne sais pas, j'ai l'impression que tout le monde se fiche que Zayn soit partit à la guerre.»
« Non dis pas ça. Tout le monde essaye de ne pas y penser, mais on est tous affectés. Ca fait deux ans qu'on travaille avec lui, et c'est dur pour tout le monde ici. Crois-moi, personne ne s'en fiche et on a tous une pensée pour lui. Et on l'aura toujours, jusqu'à ce qu'il revienne. »
« Et s'il revient pas ? »
« Il reviendra. Il faut penser positivement Louis. »
« J'y arrive pas en ce moment là. »
« Tu sais, je penses que Liam accepterait si tu lui demandait quelques jours de congés... » Répliqua Harry.
« Non, surtout pas, il faut que je m'occupe ! »
« Comme tu veux. » Se releva Harry. « Je suis désolé, j'ai du travail. Mais sache que si tu as besoin, on est tous là pour toi. »
Harry lui fit un sourire compatissant et Louis daigna enfin à le regarder dans les yeux. Un faible sourire se dessina sur son visage puis il le remercia. Harry partit sans même avoir l'information qu'il cherchait en venant dans le bureau du rédacteur en chef, et ce dernier se remit au travail de manière plus calme.

Mardi après-midi.
16 :40.
Harry.

L'état de Louis avait quelque peu chamboulé le jeune homme. En plus de l'absence de son meilleur ami, il ne pensait pas avoir à faire aux états d'âmes de son ex petit-copain. Pas que cela le dérange, au contraire, Louis et lui avaient tissé certains liens d'amitié, mais Harry ne s'était pas préparé à cela.
« Harry ça va ? » Le questionna Andy en le voyant traverser le couloir d'un pas mou.
Harry reprit ses esprits et se tourna vers le bureau qu'Andy partageait avec Danielle.
« Oui ça va et toi ? »
« Oui. Partant pour un café ? » Lui proposa le beau blond. « Dan' tu viens ? »
« Non merci. » Lui sourit la jeune femme.
Andy et Harry sortirent des locaux de leur service et descendirent à la machine à café où Niall y était déjà. Les deux collègues prirent leur boisson et rejoignirent le troisième.
« Vous restez là jusqu'à quelle heure ? » Leur demanda Niall avant de boire une gorgée de son café.
« Je me casse dès que j'ai terminé mon dossier. Vers dix-huit heures trente je pense. » Répondit Andy en posant le gobelet en plastique brûlant sur la table contre laquelle était appuyé Niall. « Et vous ? »
« Dès que j'aurais terminé aussi. » Acquiesça Niall.
« Moi je sais pas trop, j'aimerai bien avancer la pile qui est sur mon bureau depuis vendredi soir. Comme j'ai accompagné Zayn à l'aéroport et que j'étais déjà pas bien avancé... »
« En parlant de Zayn, je suis dégoûté qu'il soit partit comme ça. J'aurais aimé qu'il nous dise au revoir. »
Une tension électrique se fit subitement ressentir entre les trois amis. En effet, Zayn n'était pas arrivé à avouer à tous ses amis qu'il s'était engagé dans l'armée. Il avait chargé Niall et Harry de dire aux autres la chose et de leur demander de ne pas lui en vouloir puisque c'était déjà assez dur pour lui de quitter ses amis pour un temps encore presque incertain. Alors une fois qu'il était monté dans l'avion, Niall et Harry s'étaient empressés d'annoncer la nouvelle à chacun, hormis Louis puisque Doniya devait lui donner une lettre.
« Ne lui en veux pas Andy. Il pensait que vous mettre devant le fait accompli vous ferait moins mal que s'il vous l'aurait dit avant. » Lui répondit Harry.
« Je pensais pas qu'il était capable de ça, qu'il en avait envie. » Ajouta Andy. « Ca commence à me manquer de rire à la machine à café avec lui le matin à dix heures. » Avoua-t-il pour la première fois depuis que Zayn avait quitté That's All.
« Ou c'est le fait que ce soit lui qui comprenne toujours en premier tes blagues perverses ? » Rit Niall.
« Un peu les deux ! » Pouffa Andy. « J'espère vraiment qu'il va rien lui arriver là-bas. »
« J'espère aussi, et j'espère que ça va le faire réfléchir pour Louis. » Ajouta Harry.
Les trois amis finirent leurs cafés et s'apprêtèrent à remonter à leur étage quand Andy se stoppa.
« Dites, ça vous a pas fait bizarre de voir Zayn célibataire et qui ne sort pas tous les soirs pour draguer ? » Fit-il en pensant au Zayn qu'il avait connu ces quatre derniers mois.
« Andy arrête tes conneries et amène ton cul ! » Rit Niall accompagné d'Harry.
« On en sait rien ce qu'il a fait ces quatre mois. »

Mardi soir.
18 :30.
Zayn.

Les lieux se ressemblaient tous. En réalité, il n'y avait aucun paysage auquel se raccrocher. Zayn le savait, il ne se faisait aucune illusion. Tout était gris, aucune couleur ne sortait de cette vue dramatique. En regardant les dégâts causés par les terroristes, le métis se faisait une idée de quoi s'attendre sur le terrain. Plus aucun immeuble n'était entier, les débris sur la route secouaient le camion dans lequel lui et une partie de son bataillon étaient entassés. Les gens ne se montraient pas, tout était désert. Et se dire que des hommes lourdement armés les espionnaient, les guettaient, ne le réjouissait vraiment pas. Peut-être soufflerait-il un peu en arrivant à la base américaine de l'autre côté de la ville.

Mardi soir.
20 :30.
Louis.

Le voisinage était inhabituellement calme en ce jour de semaine dans l'immeuble de Louis. D'ordinaire, il y avait toujours un couple pour se disputer ou vous faire comprendre à quel point leur vie sexuelle était pimentée, une vieille dame pour vous embêter avec des ordures ou des enfants qui se disputaient. Louis profita de ce moment de calme pour manger tranquillement, la vue sur le tee-shirt de Zayn qui était posé sur le canapé. Même s'il ne mangea pas la moitié de son assiette, il se félicita ironiquement d'avoir pu avaler quelque chose. Il déposa son assiette dans l'évier et s'apprêtait à ranger lorsque la sonnette de son appartement retentit. Louis souffla et se résolut à aller ouvrir, même s'il n'avait aucune envie de voir quelqu'un à une heure comme celle-ci.
« Monsieur Louis Tomlinson ? Police de New-York. » Se présenta l'un des deux agents qui était sur le pas de sa porte.
« Oui c'est moi. » Fit Louis complètement perdu.
« Nous avons un mandat d'expulsion du territoire américain contre vous. »

His CrushOù les histoires vivent. Découvrez maintenant