Erwan

1-Les symptômes

• Article 28 de la seule et unique Constitution du Continent: Tout objets pouvant blesser ou tuer autrui même étant de catégorie blanche ou factice sont interdit [...]•

Daniel est en pleine lecture, son livre ancien et  poussiéreux semble avoir plus d'importance à ses yeux que moi le corps vêtu d'un simple soutien gorge en dentelle et d'une jolie petite culotte sexy assortit.

- Bellum Daniel Honoré ! Dis-je

- Arrête de m'appeler comme ça. Dit-il

- Enfin tu réagis !

Mes seins ont beaux être compressés dans ce soutien-gorge trop petit appartenant à ma sœur mais rien ne l'aguiche il n'a même pas quitté les yeux une seule fois de son livre.

Il est trois heures du matin, Monsieur à ouvert son livre à la minute où nous sommes partis dans sa chambre pour la seule et unique raison qu'il ne peut pas s'endormir sans sa lecture du soir, cela fait maintenant six mois que je sors avec Dan et pour fêter ça j'étais prête à lui offrir quelque chose d'intime.

- Regarde dans mon armoire il y a des sweats car découverte comme tu es, tu pourrais prendre froid.

Je lui fais un regard noir et je me lève pour prendre l'un de ses sweats avant de me coucher et m'endormir pour de bon.

Il est moins de 11 heures, Dan dort encore, son visage aux traits masculin semble moins agressif que d'habitude. Il ressemble à un bébé.

Je me lève du lit mais je ressens sa main serrer mon poignet, je me tourne et il me fait tomber dans le lit.

Il se resserre contre moi et me met une mèche de cheveux derrière l'oreille.

On se regarde dans le blanc des yeux sans dire un mot.

- Tu sais pour hier, ne te sens pas mal... Je ne veux juste pas que ce soit programmé.

Il caresse mon bras de ses bouts des doigts et continue.

- Je veux que ce jour soit inattendu, une sorte de fougue qui nous prend, qui nous rend ivre d'amour qui nous...

Je me lève et j'enlève son sweat. Je prends mes affaires et je dis.

- Tu lis trop !

Je rentre dans la salle de bain m'habiller et je rentre chez moi sans même lui dire au revoir.

Dan n'est plus réaliste, il lit trop qu'il en devient totalement un romantique poète.

*•*

Le cerveau retourné je me suis couchée, des sortes d'images défilent à vive allure dans mon cerveau.

J'y vois un mec ayant un sourire narquois, ses yeux sont aussi vert que l'émeraude et puis d'un seul coup je vois du sang couler de ses yeux, son sourire reste intacte mais il semble diabolique.

Je ne suis pas apeurée par cette image, je suis simplement interloquée.

- Elena tu fous quoi ?

J'ouvre mes yeux et je sursaute en entendant la voix de Tom, mon frère.

- La nuit a été courte ? Demande-t-il

Je lui balance un coussin au visage et je rajoute

- Il ne s'est rien passé.