La porte claque une nouvelle fois, des cris et encore des cris, voilà dans quel genre de maison je vis. Voilà 5 mois que mes parents se disputent chaques soirs sur le même sujet, la disparition de mon frère jumeau, Mathis.
Je me rappelle très peu de mon frère, seulement des pleurs de mes parents le jour où ils nous l'ont enlevés, qui me réveillent chaques nuits dans mes cauchemars. "Ils", les 2 silhouettes qui couraient face à moi le jour de nos 4 ans sur la balançoire du parc. La police ne l'a jamais retrouvé, voilà maintenant 13 ans que je vis sans ma moitié, dans l'ombre.Aujourd'hui, 13 mai je m'habille pour aller en cours. Malgré mon obsession à vouloir me faire discrète, je n'ai jamais renoncé à la mode, et ai donc un style vestimentaire assez... différent des autres. De simples boucles d'oreilles dorés feront l'affaire, habillé (tenue média) et mon sac prêt de moi, je suis prête pour cette journée.
Mon bus est à l'heure, je m'empresse de mettre mon casque sur mes oreilles et pose mes yeux vers l'extérieur, tête posée contre la vitre.
Le son envahis mes oreilles, une musique de Nirvana retenti et mes yeux se fermèrent. Une mains vient me secouer l'épaule.
" - Je crois que tu devrais te réveiller si tu ne veux pas être en retard." La jeune fille me souria et descendis du bus accompagné d'un garçon qui tourna la tête pour me regarder une seconde fois avant de partir.Depuis que ces rêves sont revenus, impossible pour moi de faire une nuit complète. La voix de mon frère et les pleurs de mes parents venaient à tous les coups, jusqu'à me convaincre de ne pas me coucher pour ne pas vivre cette épreuve. Ce qui explique l'incident de ce matin, m'endormir dans le bus est devenu une habitude. Cependant, les deux étudiants que je viens de croiser ne sont jamais montés dans ce bus, je le sais, ma mémoire ne se trompe jamais.
Enfin réveiller, je rentre en cours et suis mes premiers cours de la journée sans encombres. Mon lycée se trouve à l'extrémité de la ville ne laissant pas beaucoup de choix aux élèves que d'aller suivent leurs cours au lieu d'aller pavaner au centre commercial. Je ne fais en aucun cars parti de ces bandes puisque que je ne vais pas au centre commercial, je préfère les friperies. C'est pour moi un moyen de rattraper un de mes désirs, vivre dans les années 60-70 les belles années. Short en jeans taille haute, hautq colorés, bijoux imposant et bottes ranger, une machine à remonter le temps ne serai pas de refus !L'heure du repas est arrivé, après être passé au self prendre quelque chose à grignoter, je m'installe à une table proche de la fenêtre, dos au reste du réfectoire.
Cependant ma solitude est bientôt interrompu par une personne qui vint s'installer juste en face de moi.
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Insoumise
Teen FictionBess, 17 ans et potentiellement renfermé sur elle même, voilà la description que j'aurai pu faire de moi il y a encore quelques mois. Ne jamais mesurer à l'avance le pouvoir de l'amour qui peut nous jouer des tours