A big Joke [Livre 1]

9

On m'a enfermé derrière des barreaux rouillés. Les gars dans la cellule sont tous sourire. Ils me font peur. Oh mon dieu sauvez moi. On est en plein milieu du commissariat.
-C'est une erreur, criais-je en passant mes bras à travers les morceaux de fer. Je ne suis coupable de rien!
-Haha, ricana un gars balaise derrière.
Il portait des étranges tatouages, des bleus sur le visage.
-Pourquoi rigolez vous?
-C'est toi qui me fait rire. On n'embarque pas les jeunes filles sans motifs. Qu'est ce que t'as fais alors? Tuer tes parents?
Il s'est approché tellement près de moi que mon dos touche le métal froid et son haleine flotte tout autour de moi.
-Je ne t'ai rien demandé, et non je n'ai rien fait. Si tu ne me laisse pas tranquille. C'est eux qui vont venir te tuer.
Il lève les sourcils et fait mine d'avoir peur.
-Oooh j'ai peur! Des zombies!
-La ferme. Dit un gars en costard assit au milieu du banc.
- Pardon? Fait haleine de putois en se tournant vers lui. On ne me coupe pas.
- Tu devrais faire ce qu'elle te dit. Tu as devant toi la fille de ton patron, le Joker.
Le visage de l'homme se décompose.
- Qu..quoi? Non ce n'est pas elle. Elle est trop innocente pour être en cellule provisoire..
-Pas si innocente que ça mon gars, elle va a Arkham avec vous, lance un policier en ouvrant la porte avant de m'attraper aussi violemment. J'essaie de lui mettre un coup de boule, de le mettre à terre pour m'enfuir mais les menottes m'en empêche.
Le gars qui a éviter que le chauve me frappe, c'est Ed Nygma.
Il est assit à côté de moi dans le bus qui nous emmène. Un policier m'avait balancé une combinaison orange un peu trop grande pour moi. Génial. Pendant tout le trajet il m'a poser des énigmes. La seule que j'ai pas résolu est
"Je vous prend la nuit, je vous rend le jour
Personne ne souffre de m'avoir sur la conscience
Qui suis-je?"
J'appris au cours du long trajet bruyant qu'on me mettrais dans une cellule énormément sécurisée, comme celle de Killer croc et Scarecrow. Pourquoi? J'ai rien fais moi? On m'embarque de force et en plus on me met dans le pire endroit de la planète, un asile psychiatrique. Mais je suis tout à fait saine d'esprit! Il faudra que je le répète encore, encore et encore pour me faire comprendre on dirait.

On nous a emmené sur une île isolée de la ville. Elle est réservée aux patients et médecins qui y travaillent. En espérant sortir vite. "Jamais" avait répéter le commissaire quand il m'avait fait monter de force dans le long bus jaune. Là bas- il y a des miradors, on se croirait presque dans les camps de la mort. Peut-être en est-ce un, mais on le cache à la population. Papa dit que le personnel traite les malades comme des fous, et les fous comme des malades. Il dit tout de même que ce lieu est magique, puisque c'est là qu'il a rencontré maman.

Ma cellule est pas très grande, il y a un lit, un bureau et une chaise. Qu'est ce que je vais faire avec ça? Si je dois passer mes jours entre ses quatre murs, dont un en verre, il va bien falloir m'occuper avec quelque chose! Non?
Et puis combien de temps vais-je rester ici? Heureusement que je ne suis pas claustrophobe...