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- Je peux avoir des feuilles s'il vous plaît? Demandais-je en tapant doucement sur la vitre.
- Pourquoi faire? Répond un garde en me regardant méchamment.
- Pour faire des dessins. Aller s'il vous plaît!
Il lève les yeux au ciel.
- J'ai rien à faire! C'est soit ça soit je crie votre nom jusqu'à ce que vous me les donniez.
- Je vais voir ce que je peux faire.
Je lui répond d'un sourire et je vais m'asseoir contre le mur froid et sombre. Au moins ma cellule n'est pas faite de bois moisi, cela pourrait être pire. Et si le garde ne revient pas?
Et puis comment suis-je sensée sortir de cette asile de fou, littéralement. Frapper contre les murs est inutile, ils auront une raison de me garder enfermer. Sinon quoi? Il faut faire quelque chose, sinon papa ne serait pas fier de moi. C'est de ma faute si je suis là. C'est à moi et à moi de sortir. Pourquoi moi? Pourquoi pas quelqu'un d'autre? J'aurais pu me cacher dans la cave.. Et finir en prison vu que le gars que j'ai torturé est surement encore attaché à la chaise. Le bruit de son os qui craque résonne dans ma chambre, ne faisant qu'aggraver la situation. Papa me manque. Maman me manque. Ses câlins me manquent, son sourire me manque. Sa gentillesse me manque.
Une alarme stridente me sort de mes pensées. Un incendie. Oh non je hais le feu! Ça me rappelle la fois ou je me suis cramé le doigt avec une bougie, génial.
-Qu'est ce qui se passe? Dis-je en voyant que les autres patients ont leur portes ouverte et courent à travers le couloir en frappant les gardes. Moi rien n'est ouvert, je suis toujours assise sagement en attendant une explication. Un gars passe, il est énormément baraqué.
- Hey les gars, il y a une poulette la dedans!
Ses potes se rassemblent autour de lui. Il se mette à frapper lourdement sur la vitre en verre. L'un se ramène avec un extincteur et la fait exploser.
C'est là qu'un homme, le balèze qu'on appellera Marty, vient me chercher.
- Qu'est-ce que tu fous là? Une gosse dans un asile.. C'est pas un endroit pour grandir! Vient on va t'apprendre petite..
Je lui souris et sors de la cellule avec lui.
- Tien, fait-il en me tendant un pied de biche.
- Tu sais t'en servir mademoiselle..?
- Quinn. Mademoiselle Quinn. Hayden plus précisément.
Ils reculent tous.
- On devrait la laisser ici, lance l'un
Marty le frappe au visage.
- Son père nous donnera surement une récompense si l'on est gentil avec sa fille, n'est-ce pas Hayden?
- Je suppose oui.
- Alors c'est réglé, elle vient avec nous.

A big Joke [Livre 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant