The princess of Darkness TOME 1 : Une vie ou une mort

Chapitre 6 : Un lieu sombre et triste

Après quelques jours de cheval, j'arrivais enfin. Je vit devant moi un château imposant en brique rouge sombre. On avait l'impression que les ténèbres avait pris ce qui était autrefois un beau château, et l'avait transformé en un lieu sombre et triste. La porte était en bois de chêne et le heurtoir avait une allure de lion. Je frappa trois coup, j'attendais quand soudain une jeune femme ouvrit. Sa chevelure brune descendait en tresse sur son épaule droite et ses yeux d'un bleu ciel étaient cachés par une mèche rebelle. Elle me sourit :
- Bonjour !
- Bonjour je crois que je me suis trompé. Je cherche Rumpelstilskin, savez vous où il est ?
- Il habite ici même.
- Ah.... D'accord.. Puis - je le voire ?
- Il n'est pas là pour le moment.. Mais entrez !
- Merci beaucoup, À qui est- je l'honneur ?
- Je me nomme Belle et vous ?
- Disons... Que je ne peut pas vraiment le dire...
- Je veux juste un nom pour m'adresser à toi ?
- Ivy, je m'appelle Ivy .
- Très bien Ivy, tu prendra du thé ?
- Merci
Je m'assis sur une chaise de bois, devant une longue table de réception. Belle partit par une porte, me laissant seule dans cette pièce qui, je pense, était la salle à manger. Je regardais un peu partout remarquant tout type d'objet magique ou commun. Quand la jeune femme rentra, les tasses à la main, on entendit un bruit, comme quelqu'un qui rentrerait. Un homme, en vêtement rouge et à la peau doré entra dans la pièce :
- Belle ! Je vous ai dit de.... Mais qui êtes vous ?, me demanda t-il
- Je suis étonnée que vous ne sachiez pas qui je suis, dis-je faisant une révérence.
- Ah oui ! Notre nouvelle élève !
- Ne serais- je pas la première ?
Il ria :
- Vous avez le sens de l'humour !
- Et bien c'est un bon début..
- Bon il est l'heure !
- L'heure de quoi ?
- L'heure de voire votre chambre !
- J'espère que vous allez bien la traiter, intervint Belle
Il m'emmena dans la première aile du château et ouvrit la troisième porte. La pièce était ravissante, d'un bleu foncé que j'adore, et remplie de malle, d'une armoire en bois et d'un lit pour trois personne, enfin me semblait-il...
- Elle est magnifique, lui dis-je
- Oui je trouve aussi, c'est une de mes pièces favorite, me répondit-il avec une touche de nostalgie
- Pourquoi ?
- De quoi ?
- Pourquoi me traitez vous avec du respect, et de la gentillesse ? Vous pourriez me jeter dans un cachot et vous auriez tué la Reine, et devenue ainsi le roi.
- Si cela m'intéressais je serais déjà à votre place.
- C'est juste ...
- Reposez vous, le diner sera servit dans deux heures.Oh ! Et nous commencerons l'entrainement demain matin à l'aube.
- Quel entrainement ?
- Avez vous oublié votre part du contrat ?
- Non...
Je ferma la porte et m'installais dans ma chambre, je ne savais définitivement pas ce que j'allais faire. Qu'est ce que je vais m'ennuyer ! Après quelques secondes de meditation, je me rappelai qu'au château non plus, il n'y avait pas beaucoup d'animation. Je m'efforçai à comprendre ce qu'il voulait dire par " entrainement" : De quoi ? De magie, de combat... Il me paraissait de plus en plus suspect : Pourquoi vouloir que je devienne son élève, moi qui,depuis tant d'années, le blâme sans arrêt ? Je ne comprenais pas, ce que cet ... homme me voulait, j'aurais, je l'avoue beaucoup aimé le savoir..

Une heure passa et je me rendis compte que le dîner n'allait pas tarder, je me demandai, pour la énième fois, pourquoi je n'avais pas emmener au moins une robe de soirée, probablement que je ne pensais pas qu'il serait aussi gentil.Je descendis rapidement, cherchant Belle. Après une vingtaine de minute, je la trouva dans la cuisine, lisant un livre :
- Oh ! Vous êtes là, dit-elle en fermant son livre et en vérifiant bien d'avoir cornée la page intéressante.
- Oui... Comment vous dire ... Auriez vous des robes qui pourrais m'aller ?
- Pourquoi, vous n'en avez pas ?
- Non, dis-je un peu honteuse
- Ah ce n'est pas grave.
Elle me prit la main et gravit les escaliers, plutôt rapidement, elle alla jusqu'au dernier étage. Puis elle me montra le grenier :
- C'est là où il range les vieilles affaires, il y a une robe, très belle qui devrait être à votre taille.
- Vous savez vous pouvez me tutoyer...
- Très bien, si tu en fais autant, dit-elle avec un de ces sourire si joli.
- D'accord, dis-je en rigolant
Elle sortit la robe de sa protection de velour : elle était bleu nuit, avec des étoile un peu partout, le jupon de la robe étais très beau et elle contenait des manches très légère de soie. Je l'enfila en trente minute au moins, tellement elle était dure à mettre. Mais Belle avait raison sur un point, elle m'allait à ravir, sans vouloir être trop " mégalo". « - Elle est réellement magnifique sur toi !
- Merci beaucoup
- Au faite je ne t'es pas demander mais pourquoi est-tu ici ?
- À ton avis ? À cause d'un contrat .
- Oh, oui. Il est très fort à ce jeu .
- J'ai entendue dire que tu avait dut quitter ta maison, ta famille et tes amis pour vivre avec lui..
- Oui c'est juste, et toi pourquoi as tu passé un contrat avec lui ?»
Avant que je ne put commencer ma phrase, Rumpelstliskin apparut, furieux :
- Qu'attendez vous ? Venez diner !
- Désolé, dit Belle d'un ton presque monocorde.

Pendant que nous descendions l'escalier il me demanda pourquoi j'étais monté sans sa permission, mais je ne lui répondais pas, je ne voulais pas de problème. Arrivée en bas, nous nous installions et Belle et moi essayions de reprendre le contact avec le maître de maison, sans succès. Belle tenta quelque chose en complimentant la viande. C'est vraie que le repas était délicieux, Le boeuf était juteux et les pommes de terre très légèrement croustillantes. Elle poursuivit et dit, tout en amenant les desserts, qu'elle trouvait la maison légèrement plus propre depuis que j'étais arrivé :
- Alors j'ai déjà accomplit un exploit, dis-je avec un ton sarcastique
Ce qui fit rire Belle au éclat, mais le magicien ne bougea pas, il semblait plutôt contrarié.
- Êtes vous toujours aussi... Calme ?
Aucune réponse... Et par dessus le marché, il me regarda avec un regard noir. Je sentis un peu de colère monter en moi mais je me calma , je quittais la table et, avant de partir, lança :
- Si vous êtes aussi agréable je pense que vous ne méritez aucune attention, ni celle de Belle, ni la mienne !
Il ne me regarda même pas. Je pensais pouvoir vivre ainsi mais ce n'étais vraiment pas le cas.