Chapitre 7 : Le jour où j'ai perdue mon innocence

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Je n'avais vraiment pas passé une bonne nuit, après le dîner j'étais montée dans la chambre,déçu. Je mis ma robe de chambre et m'allongea sur le lit. Les pensée me remplissaient la tête.
Je descendis dans le salon et ne vis personne, je regardai un peu partout mais je ne trouvais personne. Puis, j'entendis un bruit et aperçus Belle, amenant le petit déjeuner. Je m'approchai :
- Bonjour ! Dit-elle en m'apercevant
- Bonjour Belle,lui répondais-je 
- Je vois que tu t'est levé tôt .
- Je pense que "descendre tôt" est plus approprié, je n'ai pas fermé l'œil.
- Oui, je comprend, moi aussi je n'ai pas bien dormi la première nuit, quand je suis arrivé.
- Je ne comprend toujours pas pourquoi je suis là.
- Et bien ne me demande pas : Je ne sais même pas ce qu'il ta demandé, ria-t-elle
- En fait c'est..
Pour la deuxième fois depuis mon arrivé, Rumpelstilskin était entrée pile au moment où je m'apprêtais à dire la vérité à Belle :
- Le petit-déjeuner est-il prêt ?, demanda-t-il
- Oui, répondît-elle
Il s'installa sur une des nombreuses chaises de la salle à manger, malgré le fait qu'elles étaient toute identiques, je remarqua qu'il s'assit  à la même chaise qu'au dîner. Il parla beaucoup plus qu'hier et parut presque être de bonne humeur :
- Nous commencerons dans une heures, me dit-il gaiment.
- Je croyais que nous devions commencer à l'aube, lui répondais-je froidement.
- Oui.. Mais j'ai décidé qu'il serait trop imprudent de commencer à une heure trop matinal.
Le silence se fit, j'étais encore plus embarrassé :
- Et, qu'allons nous faire ? Lui demandais- je
- Vous verrez...
- Je ne pense pas que je pourrais attendre une heure pour savoir ce que nous allons faire, plaisantais-je.
- Il faut mettre des vêtements confortable, sinon vous aller avoir du mal à..
Il ne finit pas sa phrase et s'en alla. Je remontais dans ma chambre quand j'entendis frapper trois coup : c'était Belle.
- Je Voulais te dire que j'ai ce qu'il faut, pour la tenue.
- Je te remercie.
Elle partit puis revint, une tenue entre les main. C'était un legging bleu ( de la même couleur que les murs de ma chambre ), avec un jupon en demi-cercle de la même couleur, le haut était noir avec quelque étoiles bleu; je remarqua qu'elle ressembla énormément à ma robe de bal d'hier soir :
- Ceci... est à toi ?, lui demandais-je
- Oui..
Elle ne savait pas mentir, pendant qu'elle avait dit ce petit mot j'avais remarqué que ces joues étaient devenue rouge et qu'elle avait baissé ses yeux. Cela me fis éclater de rire :
- Comment sais tu que ce n'est pas )à moi ?; me demanda t-elle
- Cela ce voit à la tête que tu fais !, dis-je en riant.
- Hein Hein très drôle, dit-elle avant d'éclater de rire
Nous nous allongions sur le lit, en riant, je pense que nous deviendrons très proche, de très bonnes amies... Peut être même des meilleures amies. À cet instant je me suis dit, dans ma tête que même si je ne m'entendais pas très bien avec le maître de maison, je me raccrocherais toujours à Belle.
Je descendais, une vingtaine de minutes plus tard, changée et prête à commencer ce qu'il appelait "l'entraînement".
- Parfait je vois que tu t'es mise en condition !, me dit-il, enthousiasmé
- Oui
- Nous commencerons simplement par le maniement de la lame.
- Nous allons apprendre à nous battre ?
- TU va apprendre à TE battre.
- Bon... D'accord.
Il pris deux épées, une grande et une petite.
- Tu commencera avec la petite, m'annonça-t-il 
- Je pense que je l'aurai deviné, ironisais-je
Il esquissa un sourire puis m'envoya l'épée, je l'a rattrapa sans souci :
- Tu as l'air à l'aise
- En faite je pense que vos cours ne servent à rien, j'ai déjà appris à manier l'épée, avec le maître d'arme ( j'avais dit cela avec une pointe d'ironie )
- Ah oui vraiment..
Un nuage de fumée rouge se forma autour de lui et il disparut, puis je sentis quelque chose de froid sur mon cou, je me retourna et me rendais compte que c'était lui, qu'il s'était ... comment dire.. téléporté.
- Ce n'est pas du jeu, vous n'avez pas le droit lui répondis-je, vexée
- N'oublie pas que, si tu rencontre un homme qui manient assez bien la magie pour se téléporter, il ne cherchera pas à savoir si c'est du jeu ou non.
C'était très juste, mais je ne voulais pas l'admettre, alors je me suis entêté pendant plus de deux semaines, puis je finis par comprendre que les cours qui me donnais étaient sensé m'aider en toute circonstance, pas seulement dans une des multiples possibilité que m'offrais le combat. Je me souviens d'un cours je lui avais demandé :
- Pourquoi m'enseigner tout ça ?
- Parce que la vie est comme une divinité, elle choisit qui tu sera, qui tu rencontrera, qui te tuera ou de quoi tu mourra,et ce qu'elle préfère, c'est te piéger en te faisant croire que ta vie est toute tracé alors qu'en réalité elle veut et peut te faire prendre des virages auxquelles tu ne t'attendais pas. Retiens bien cela, Raven.
Cette phrase m'avais touché, il m'avait appelé par mon prénom... Décidément il était vraiment différent de ce que je pouvais penser.
Le lendemain, il avait commencé à m'apprendre la magie au mot fixe, et oui, cela pourrait paraître bizarre mais il voulait m'apprendre la magie. Seulement ce n'était pas la bonne forme de celle-ci, elle était... Différente. Il avait commencé à m'apprendre les tours de base : comment disparaître, aller d'un endroit à un autre sans bouger, faire un apparaître un objet sans aucun effort. Cela avait durée plusieurs mois et j'avoue avoir adoré ça, en quelques semaines j'avais appris la majeur partie des choses concernant la magie.
Je n'arrivais pas vraiment a y croire mais j'étais devenue magique.

The princess of Darkness TOME 1 : Une vie ou une mortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant