Chapitre 11 : Voila

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Un rêve.. ou alors la vérité.. Je ne sais pas, en tout cas quelqu'un me parlait, et me dit de me méfier... De ne pas faire confiance à Rumpelstilskin. De ne surtout pas le faire...
À mon réveil, je ne savait plus quoi penser, je ne savais pas si cette voix était "quelqu'un" qui essayait de me prévenir ou alors si c'était la voix de Rachel qui résonnait dans ma tête comme un souvenir. En parlant de Rachel, ça faisait très longtemps que je n'en avait pas parler, ou même y songer, je l'avait oublié.. Comment ai-je pus être aussi égoïste et aussi prévisible : J'avais une famille, mais ça ne voulait pas dire que je devait en oublié mes amis..
Je me rendormis, des regrets pleins la tête. Mais voila, cette voix ne voulait pas me laisser tranquille, et répétait sans cesse : Confiance, tu as trop confiance, n'oublie pas : ce qui est noir, le reste à jamais. Je sais maintenant que je n'aurais pas dût essayer de la repousser, et que j'aurais dût me fier à ce que j'ai toujours dit. Je m'était toujours fait la promesse d'être lumineuse, mais en me réveillant, non seulement je pleurait mais de plus je n'était même plus dans ma chambre, je regardais curieusement les alentours. C'était une pièce sombre, simple qui contrastait avec le château, et pourtant, je savais que j'était toujours chez Rumpelstilskin. Un objet, scintillant de mille feux, m'appelait, d'une voix blanche et transparente. Je m'approchait calmement,  patiemment et sans aucune peur... Cette voix avait une sorte de chaleur qui me rassurait, me faisant le même effet que celle de Rachel. Je ne sais pourquoi, mais j'avais pris l'objet en question, bizarement il avait une forme ronde, mais ce n'était pas une boule de cristal, plutôt une boîte. Je ne voyait pas grand chose,mais une silhoutte se dessina dans cette face voilé . On la voyait s'approcher de plus en plus, et, soudain elle plongea la mainà l'exterieur. Bientôt elle empoigna mon pendentif en pierre de Lune. Je me debattait , je ne voulait pas, comme si je pouvais avoir peur de cette ombre. Je hurlait jusqu'a ce que je vis des images défilées, des sortes de visions se succedant dans ma tete comme les pages d'un livre feuilleté a toute allure. Je ne pourrais pas vous raconter ce que je vis, mais j'avais compris la chose la plus importante. La chose que je ne voulais pas connaitre, que je ne pouvais connaitre.... le mensonge, celui que m'avais raconter Rumpelstilskin, il n'était pas mon père et Belle n'était pas ma mère. Oui, on m'avait menti, et j'avais tout laissé passé, je le savais mais je n'avais pas résisté, j'ai failli, en pensant que c'était plus facile, parce que cela aurait été tellement mieu : seulement ce n'est pas la vérité. Malgré le fait que j'étais responssable, je ressenti une irrépressible colère, j'étais perdu. Quand la main rentra là d'où elle venait, j'avais aperçut l'éclat de mon pendentif : sombre, mauvais et noir.
La première chose a laquelle j'ai pensé, c'était la mort, pas la mienne,mais celles de Rumpelstilskin, de Belle, De... Rachel. Je ne me reconaissait plus, j'accusait tout le monde , j'en voulais au monde entier, je voulais voire le corps de mes parents, de mes sujets, de Belle, de Rumpelstilskin, de Rachel, de ce Mayert, du monde. J'ai eut ce moment, où tout me paraissait mauvais. Après cela, je ne pouvait plus me contrôler, je frappa sur tout ce que je put trouver, je brisa tout les verres de la pièce en hurlant, et dit " Je veux revenir dans ma chambre",en sanglotant. Et, preque aussitôt je me retrouva projeté dans la pièce que je désirais. Je m'assis sur mon lit bleu, et repenssant à tout ce que j'avais dit et voulus, je me rendit compte que j'avais vraiment changé,que ce que j'avais dit était horrible, mesquin, mauvais.. J'étais devenue ce qui me répugnais le plus : Un monstre. Je réfléchissait et pensa que le seul moyen d'avancer c'était de partir loin de tout ça, de ne plus rester dans cette atmosphère magique et mauvaise, je pensais qu'en m'en allant, non pas dans un autre royaume mais dans un autre monde, j'irais mieu. Je rassembla mes affaire, pris des provisions, et vola quelque objets appartenant à Rumpelstilskin : comme une baguette et de la poudre magique. Je pris ensuite une épée, magnifique, chargé d'or, de rubis et d'un fer incomparable. Étonnamment, elle m'allais parfaitement. Je sorti du château, regardant ce que j'abandonnais, ce que j'enlevais. J'avais été heureuse, peut importe ce qu'avait dit les gens, je ne me sentais chez moi que la bas... Et pourtant je referma la porte, pleurant tellement fort, que j'avais peur d'attirer quelqu'un. Comme personne ne venait je partis.
Dans la longue nuit noire, sombre et triste qui m'avait rendus mauvaise, je marchais, épée sur le côté, dans la clarté de la Lune pleurant, tenant, dans ma main, la pierre de Lune noircit par les Ténèbres qui m'animaient.

Fin

The princess of Darkness TOME 1 : Une vie ou une mortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant