La soirée débuta, comme chacune des soirées avant une grande bataille, il y avait des marshmallows. J'aimais me retrouver avec toute l'armée, pour partager des moments spéciaux, et si jamais il existait des problèmes entre certaines personnes, on réglait tous avant le grand jour. De plus, c'était le première fois que Peter, Edmund, Susan et Lucie allaient assister à ce spectacle. Pendant ces soirées il arrivait qu'on chante, qu'on danse autour du feu, qu'on profite simplement de ce moment ensemble, car la guerre n'épargne personne.
« -Ania, qu'est-ce-qu'on vient faire ici ? Demanda Susan
- Une réunion... répondis-je simplement
- Comment-ça ? Demanda Peter
- On se retrouve ici, avant de partir sur le champ de bataille, on raconte des histoires qui se sont réellement produites. Venez, ça va commencer ! » Je pris la main de Peter et le tira pour qu'il s'assoit pour écouter. Un guerrier se leva, tout sourire en me regardant.
« -Je me rappelle de la fois où la princesse m'a sauvé dans une bataille, elle a risqué sa propre vie pour sauver la mienne, qui n'est rien comparée à la sienne, Peter me regarda. Elle s'est battue courageusement comme d'habitude !
- Pff, assied-toi donc, au lieu de raconter des bêtises ! Lui lançai-je avec un sourire.
- Princesse, racontez nous la fois où vous et la meute de loups aviez combattu, et que vous vous êtes battu comme une déesse !
- C'est une histoire dans l'histoire. Et puis, arrêtez donc d'exagérer sur mes prouesses et regardez vous un peu, je ne serais rien sans mon armée ! Leur dis-je sous le regard perçant de Peter.
- Ania, raconte la nous s'il te plaît ! Me supplia Lucie, avec des yeux de chat.
- Lucie, je n'ai guère envie, mais, si tu veux entendre une histoire que j'ai vécu, je la raconterai après d'autres histoires.
- Bon, je me lance alors, Peter se leva en me regardant et en regardant Lucie qui lui sourit, je ne suis pas arrivé depuis très longtemps à Narnia, donc je vais seulement raconter comment et grâce à qui je me suis retrouvé parmi vous ce soir, il me fixa puis détourna les yeux gêné avec les pommettes rouges.
- Allez maintenant tous le monde se tait ! Cria un soldat, je lui lançais un regard il avala sa salive. Pardon.
- Donc, pour commencer, la guerre a éclaté chez nous et on a du quitter notre mère, pour partir loin de chez nous, loin d'elle. On a été hébergé, par un homme respectable, si gentil avec nous, et une gouvernante assez paranoïaque, il me regarda pour voir ma réaction, moi, j'éclatais de rire à sa remarque. C'est aussi, grâce, à notre gouvernante que ce même jour, je fis une magnifique rencontre, il ne m'avait pas quitté des yeux, celle de la petite fille du professeur. Je dois dire que depuis cette rencontre, je n'ai plus les idées claires. Si la magie existait, je suis sur qu'elle m'aurait jeté un sort.
- Je te rassure Peter, la magie existe, mais, je n'ai jamais jeté de sort. Rigolais-je.
- Princesse, ne le coupez pas sinon on ne sera jamais la fin ! Commenta un soldat gentiment.
- Les jours sont passés, depuis notre arrivée et plus je la voyais, plus je découvrais d'autres aspects de sa personne, et moins je pouvais l'oublier. Et, je suis rentré à Narnia. J'ai fait un bout de chemin et je l'ai retrouvé, encore plus belle que le premier jour. Le temps passe et mon amour pour cette fleur grandit. Voila, je vous ai raconté mon histoire. »
Il me regarda inquiet de ma réaction, je n'en croyais pas mes yeux, il avait dit sa d'une manière si douce, j'eus les larmes aux yeux, mais, je restais silencieuse. J'avais envie de partir en courant et de me jeter dans ses bras. Lucie me regarda et me sourit comme si elle était déjà au courant de ma réaction face à cette déclaration. J'étais gênée, pour ne pas le montrer, je me tournai vers le feu.
« - Princesse, c'est à votre tour de raconter une histoire. Me rappela un faune.
- Bon, je n'ai pas vraiment le choix. Dis-je en regardant malicieusement Lucie. Mais, je tiens à vous prévenir, que ce ne sera pas celle des loups. Vu qu'il y a des nouveaux autour du feu, ce soir, je tiens à marquer le coup, et les histoires ont déjà toutes été racontées sauf une. Ma rencontre avec Aslan. Murmurai-je plus pour moi que pour les autres.
- Oui ! Hurlèrent les soldats en cœur. Vous allez, enfin, nous raconter comment vous vous êtes rencontrés !
- Il faut bien une première à tous. J'étais, à peu près, de ton âge, Lucie, la première fois que je suis entrée dans Narnia. A mon arrivée, j'ai rencontré une famille de nains, qui m'aidèrent beaucoup par la suite. Cette famille était très gentille, elle m'accueillit, comme si j'étais l'une des leur. De loin que je me souvienne, c'était le printemps, les arbres étaient en fleurs et les oiseaux sortaient de leur nid. Cette famille me raconta l'histoire de Narnia, comme quoi, un lion majestueux recherché l'élu, mais, qu'une sorcière était prête à tout pour qu'il ne réussisse pas à avoir l'objet de ses désires. Il eût une fuite, quelqu'un dénonça que la famille hébergeait une fille d'Ève. Pour la protéger, j'ai préféré m'enfuir de chez elle, mais, il était trop tard pour eux, ces personnes si aimables, si gentilles, sont mortes des mains de la sorcière. J'ai apprit plus tard, qu'en faite elle me voulait, pour avoir de l'avance sur Aslan, cette sorcière n'était autre que la sorcière blanche. J'ai voyagé seule dans Narnia, j'aurais pu simplement faire demi-tour, mais alors, la famille de nains serait morte pour rien ! A cette époque, la sorcière voulait me donner ses pouvoirs, pour elle, j'étais l'élu, et si, par malheur, sa n'aurait pas été le cas, elle m'aurait tué car je n'avais aucunes expériences des combats, enfin, presque pas. J'allais abandonner, quand, un lion noble venu à ma rencontre. Aslan, oui, j'étais épuisée de ce long voyage et lui apparut comme un sauveur, ce qui était le cas, il m'apprit des techniques de combats, à manier l'épée, tirer à l'arc, faire du corps à corps. Il m'annonça que j'étais l'élu, qu'il recherchait depuis des siècles, il me confia la moitié de ses pouvoirs. Il m'avoua que quand sa mort serait venue, tous ses pouvoirs me reviendraient sans avoir besoin d'avoir un rituel. On resta ensemble pendant longtemps, je me battis à ses côtés contre la sorcière, qui comptait m'avoir. Plus tard, il me nomma Princesse de Narnia, je pense que certains soldats présents ce soir, se souviennent de mes débuts, qui n'étaient pas brillant. Mais, quand, on a un but, une vengeance à accomplir tous ce qui nous entoure devient presque transparent. Du moins, c'est ce qu'on m'a dit, personnellement, mon but ne sera pas accomplit avant un petit moment, mais, je ne suis pas aveugle, je vois très bien ce qui faut que je fasse et comment. Depuis, je marche à ses côtés, il est vrai que je sors des fois du chemin, mais je finis toujours pas y revenir, grâce à Aslan, et malgré nos accrochages, je le considère, depuis le premier jour, comme un père. Il m'a tous apprit, il me comprend, et je ferais n'importe quoi pour qu'il me dise qu'il est fière de moi. Il ferait n'importe quoi pour qu'il ne m'arrive rien et je ferais de même ! »
Tous le monde buvait mes paroles, je me retournais et je pus voir Aslan, avec les larmes aux yeux, il me sourit, je lui rendis. Peter me regarda intensément, comme s'il voulait lire en moi, je ne détournais pas le regard et le soutient. Mais, la soirée du prendre vite fin car le lendemain une bataille pour la liberté allait ce jouer. J'allais me coucher, accompagné des Pévencit. Aslan manigançait quelque chose mais impossible de mettre le doigt dessus. Il avait l'air nostalgique quand je l'avais regardé. J'avais d'ailleurs, négocié avec un des gardes pour le faire surveiller car je sentais qu'il préparait quelque chose derrière mon dos. Je repensais à cette soirée, l'histoire de Peter me revint en tête, je me rendis compte,un peu tard, que Peter m'avait déclaré sa flamme et que moi j'étais restée muette face à cela. Il fallait vraiment qu'on mette les choses au claire, mais, je pensais que ça pouvait attendre après la bataille, car, il fallait que la concentration soit présente dans toute l'armée. Même si, l'idée de le rejoindre m'avait effleuré. Je regardais dans la tente. Il semblait dormir, ainsi que son frère, je regardais les hamacs des filles, elles n'y étaient pas. C'était bizarre, elles étaient pourtant rentrées avec nous, j'allais sortir mais le vent entra, et je l'écoutais, puis dans son doux soufflement je m'endormis, en pensant au fait que ce n'était pas vraiment normal, que j'ai soudainement envie de dormir, et aussi, en pensant qu'une dure épreuve nous attendait le lendemain, elle n'était pas marrante du tout.
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Remake NARNIA
Roman pour AdolescentsJ'ai écrit ce remake il y a un petit moment déjà, j'espère qu'il vous plaira. (quelques trucs à savoir avant de commencer à lire. Je tiens à m'excuser par avance de la syntaxe de certaines de mes phrases ou encore de mon orthographe. Ce remake, com...