✨37 - L'HISTOIRE NE FAIT QUE COMMENCER ✨

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Croyez-le ou non, mais ... j'ai pas dormi de la nuit.
Je faisais que marcher dans la ville dans le but de réfléchir. Et maintenant, je sais exactement ce que je dois faire. La fatigue ne m'effleure même pas un peu.
J'ai un plan. Et pour ce plan, je vais avoir besoin de ce bâtard que j'ai pour père.
Cet homme va me servir à quelque chose.
Pensez ce que vous voulez, ça m'est complètement égal. Vous n'avez qu'à aller vous plaindre auprès de l'ancienne Mansouria.

Il doit être 7h du sbah. J'entre dans mon immeuble et monte dans mon appartement. Quand la porte s'ouvre, je vois qu'il reste des affaires de Younes. Mon regard est vide. Mon âme aussi, est vide. Je ne ressens rien.

J'entre dans la chambre de Hicham et la regarde de fond en comble. Puis je sors. Il est temps d'exécuter la première phase de mon idée.

<< Adieu, mon petit chez moi. >>

Je sors le briquet de ma poche et l'allume. Pus je le lance sur les plantes de décoration de la maison. En quelques minutes, tout s'enflamme.

Je regarde une dernière fois la pièce du salon, en voyant une photo de Hicham et de moi prise il y a 3 ans tomber par terre.

Moi : Ça ne fait que commencer, Hicham.

Je descends tranquillement les escaliers pendant que les autres personnes de l'immeuble évacuent en courant. Une dizaine de minute plus tard, les pompiers et toute l'artillerie qui va avec débarquent.

Une voisine : * choquée * Quelle horreur! Hier, c'était ce kidnapping à l'hôpital ... Maintenant, un incendie? On aura tout vu!

Je me retourne immédiatement. Quel kidnapping?
Au même moment, mon père arrive telle une fleur, comme je l'avais prévu.
Visiblement, il tient à jouer la comédie du père aimant jusqu'au bout. A moi de rentrer dans son jeu pour atteindre mes objectifs.

Mon père : * hurle et m'enlace * Mansouria! J'avais si peur! Après notre dispute d'hier, j'ai cru que ... Et en plus c'est ton appartement qui ... Tu aurais pu ... Je suis tellement ...

Moi : * ton sec et froid * Je te pardonne.

Bien sûr c'est faux.
Il recule un peu et me regarde.

Mon père : Tu ... quoi? ...

Moi : * ton sec et froid * Je te pardonne si tu m'emmènes loin. Très loin de cette ville.

Il a un air choqué, mais ne dis rien, se contentant de me serrer dans ses bras.
D'abord, je vais me venger de Younes.
Ensuite, je me vengerai de toi, " papa ".
Savoir qu'il a fait fortune après qu'il nous ait abandonné me répugne.

Nous montons dans la limousine. C'est la dernière fois que je reviens ici avant d'être devenue celle que je dois devenir.

<< MANSOURIA NE FAIT PAS ÇA! N'ABANDONNE PAS TA VILLE COMME ÇA! TU AS VÉCU ICI, TU AS GRANDI ICI! NE DEVIENS PAS CE MONSTRE SANS CŒUR PRÊT À TRAHIR TOUT LE MONDE POUR SA VENGEANCE! NE VIT PAS PAR LA VENGEANCE!
RESTE ... RESTE ... IL Y A SONYA, RABHA, SARAH, IDRISS ...
IL Y A LE SOUVENIR DE HICHAM ET DE TA MÈRE ...
ET SURTOUT ... IL Y A L'HOMME QUE TU AIMES ...
... YOUNES ... >>

Des pensées traversent mon esprit un dixième de seconde. Je me mords la lèvre, sans écouter.
Une partie de l'ancienne de moi tente de persister. Mais non.
ÇA N'ARRIVERA PAS.

Le chauffeur de mon père démarre la voiture. Ce qui est fait est fait.
Ce qui doit se passer à partir de maintenant ... se passera.

* PDV DE L'INCONNU

- Au tel -

Moi : Elle est entrée dans la limousine, n'est-ce pas?

??? : Ouai. J'ai juré cette gow c'est une ouf. Comment vous saviez qu'elle allait brûlé son appart?

Moi : * rire * Disons que je la connais très bien.

??? : Bah du coup je fais quoi wam? C'pas drôle j'voulais gérer de la gow moi.

Moi : TU VAS LA SUIVRE. ET TU VAS PRENDRE UNE PLACE SI IMPORTANTE DANS SA NOUVELLE VIE QU'AINSI TU POURRAS LA MANIPULER. COMPRIS?

??? : Ouai ... et patron?

Moi : Quoi.

??? : Je vous ai jamais vu, je vous connais ap, genre j'écoute seulement vos ordres et le sous-chef vient me parler en votre nom. Mais ... j'ai l'impression que vous tremblez. Comme si cette Mansouria pouvait ... détruire tous vos plans. Vous gérez quand même un traffic national. J'arrive pas à comprendre comment une gamine de même pas 16 ans peut ... vous faire flipper ...

Je lance une bouteille d'alcool à travers de la salle.

Moi : * ton sec et froid * Petit, ne t'avise plus JAMAIS de dire que j'ai peur de quelqu'un. Sinon, je te tuerai de mes propres mains. JE TE TUERAIS, TU ENTENDS?!

BIP.

- Fin de la conversation -

J'appelle un de mes hommes.

Moi : APPORTEZ MOI L'OTAGE!

Ils arrivent avec le fameux Khaled, blessé de partout et en sang.

Khaled : * suffoque * Laissez-moi ... partir ...

Moi : * rire * Alors, on a besoin d'une greffe? Écoute-moi attentivement. Tu as intérêt à bien faire ton travail, et tu l'auras, cette greffe.

Il baisse la tête en larmes.

Khaled : * chuchote * Mansouria ... Ryan ... Je ...

Ce plan ne peut pas échouer. On l'aura.
ON. AURA. MANSOURIA.

Younes, Sonya, Sarah, Idriss, ou plutôt, tout le monde dans la ville, regarde la télé ce matin. Aux infos, on entend seulement parler du kidnapping d'un patient et d'un grand incendie aux causes encore inconnues.
Les anciens membres des Buffles ont bien reconnus l'immeuble en feu de Mansouria, celle qui fut leur chef du secteur des drogues. Mais la jeune fille aurait semble t-il déjà disparue ... De même, ils connaissent le fameux Khaled ***, le jeune homme qui s'est fait kidnappé.
Ils pensent que l'histoire va se terminer ainsi. Que l'on entendra plus jamais parler de ces deux individus qui ont tout chamboulés dans leur gang. Qui ont changé à tout jamais leurs vies.
Mais ils ont bien torts ... Car comme l'a dit Mansouria elle-même ...

L'histoire ...

Ne fait ...

QUE COMMENCER.

3 MOIS PLUS TARD

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L'Héritage de mon Frère : Comment je suis devenue bicraveuse Où les histoires vivent. Découvrez maintenant