Lettre

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Bonjour,

Vous devez sans doute vous demandez qui vous écrit. Je m’appelle Louis. Drôle de prénom me dirait vous. Un choix de ma mère. J’ai 19 ans et je suis en fac de science. Peut-être deviendrais-je un jour un grand chercheur. Qui sait. Ensuite vous devez-vous demandez pourquoi je vous écrit. La réponse est… je ne sais pas. Vous connaissais les histoires où le héros envoie une lettre au hasard et trouve l’amour ? J’ai voulu faire pareil. Sans l’amour. J’ai toujours aimé correspondre mais je n’ai jamais trouvé personne. Alors j’ai décidé d’envoyer une lettre à une adresse au hasard. J’ai pris l’annuaire, ouvert une page sans regarder et laisser tomber mon doigt sur un nom. C’est tomber sur vous M.Styles. Je ne sais rien de vous. Juste que vous êtes un homme. Vos études, votre âge… rien. Un parfait inconnu. Et moi je vais me livrer à vous. Peut-être que vous allez arrêter là, peut-être continuer. Ou alors vous avez déjà stopper votre lecture, si vous l’avez commencé. En tout cas sachez que je vais me dévoiler, sur ce papier, à vous. Car j’ai besoin de me libérer. Par où commencer… Mh… Je suis un touche à tout. C’est souvent positif mais dans mon cas c’est négatif. Car j’essaye plusieurs choses dans l’espoir de trouver ce qui me plait vraiment. Mais je ne trouve pas. Comme ma fac. Je trouve ce que je fais intéressant mais ça ne me passionne pas, je ne trouve pas forcément plaisir à ce que je fais. Ça me semble vide de sens. Je me sens vide tout simplement. Mon cœur me paraît anesthésié, j’ai du mal à ressentir. Dés que je suis seul ce sentiment survient. Et quand on y réfléchit, on est souvent seul. Quand on est en groupe il y a illusion mais la réalité nous revient vite en pleine face. Nous naissons seul, nous mourons seul. Et nous vivons seul car nous ne pouvons compter que sur nous. Mon meilleur ami m’avait dit qu’on était seul et que je devais me débrouiller seul, sans compter sur lui. Enfin meilleur ami… Il m’avait dit qu’on serait toujours ensemble… Le toujours a prit fin quand il a trouvé mieux. Je m’étais tellement ouvert à lui, moi qui ne dit rien aux gens la plupart du temps. Vous devez vous dire que c’est faux M.Styles, vu tout ce que je vous livre. Mais c’est par lettre, je ne vous vois pas et vous ne serez jamais qui je suis. Alors je me lâche. En tout cas depuis cet évènement je me sens vide et ne croit plus en l’amitié. Avec le temps tout s’en va. Les amitiés, les sentiments… Ne reste que le vide, le manque voir une partie de la douleur. Quant à l’amour… devrais-je déjà le connaître pour pouvoir en parler. Je ne suis jamais tombé amoureux. Tomber est un bon terme quand on y réfléchit. Parce que l’amour fait au final souvent mal, comme quand on se casse la gueule. Vous trouverez peut-être ma vision noire mais je suis désabusé. Avoir 19 ans et déjà penser comme ça. C’est triste non ? D’un autre côté je veux profiter de ma vie car je crèverais bien assez tôt. Si seulement je pouvais prendre un sac à dos et partir faire le tour du monde. Je veux vivre et non pas survivre. Mais pour voyager il faut des sous. Et pour ça il faut bosser. Du coup je survis dans ma routine « Boulot-Dodo » me nourrissant de mes rêves. Les rêves… avec la lecture c’est ce qui me maintient en « vie » si on peut appeler ça comme ça. Dormir est mon paradis. Mais au fond de moi je sais que le rêve a peut-être une place trop grande dans mon simulacre de vie, que jamais je n’aurais l’utopie de mes songes. Je vais finir seul entouré de chats. Parfois je m’imagine en couple, heureux… Puis je reviens sur Terre. J’ai un caractère difficile et pouvoir s’approcher de moi (pour le peu de personnes qui en ont l’envie) est difficile. De toute façon, les seules personnes qui ont réussi m’ont laissaient tombé. L’espoir est un beau salop. Il aime te mettre à terre. Il t’élève avant de te laisser tomber, te brisant. J’ai beau être pessimiste j’ai toujours l’espoir au fond de moi, malgré mon cœur brisé. J’ai toujours trop pris les choses à cœur. Me cassé est si simple maintenant. Et en même temps cela me permet de mieux profiter de ce que la vie m’offre. Je suis un paradoxe. Je ne me comprends pas moi-même, pas toujours, même si j’essaye. Je dois vous ennuyer avec mes déblatérations sans queue ni tête et mes pensées sombres. Mais je tiens à préciser que j’aime la vie, même si c’est une garce. Je suis peut-être un peu maso. Mais j’aime jouer et la vie est un jeu. A la fois de chance, de cartes et de rôle. Nous avons tous différents masques. Personne ne voit, pas même soi, le vrai nous. Nous sommes un kaléidoscope de tous nos costumes. Et c’est amusant de jouer, de voir ce qui nous attends. C’est peut-être mon côté sadique. Dans toutes horreur il y a une forme de beauté. L’Homme est à la fois immonde et magnifique, la vie est un paradoxe. Dans la douleur peut se trouver la joie. Il faut juste ouvrir les yeux. Si vous avez lu jusque là M.Styles je ne sais pas si je dois vous plaindre ou vous félicitez. Peut-être les deux. Toujours l’incertitude. Personnellement elle me guette à chaque instant. Café ou chocolat, rouge ou noir ? D’ailleurs j’adore le rouge… c’est une couleur si paradoxale… elle ressemble à la vie. Amour, douleur, sang… C’est la couleur de la vie. Cette lettre est une bonne idée. Ca m’a évité un psy. Maintenant c’est vous qui allez devoir y aller, si vous avez lu ma lettre, pour oubliez mes paroles qui peuvent être dérangeante. Sincèrement, je recevrais une lettre comme ça je ne sais pas si je réagirais bien. Désolé de vous le faire subir. A savoir je m’excuse beaucoup aussi. Pourquoi, je ne sais pas. Je n’ai pas encore fait une introspection pour ça. A faire tiens. Si vous aimez lire lisez « Treize raisons ». C’est assez particulier mais j’ai pas pu décrocher quand je l’ai commencé. Lire dans un café… j’adore. Je prends toujours la même chose. Cookies macadamia et macchiato caramel. Un délice. Ce café est devenu mon QG en quelque sorte. Lire c’est la vie, écrire c’est sympa aussi. Ce sont des choses que l’on aura toujours au contraire des personnes. La nourriture aussi est importante. Tout mes petits plaisirs. Je saute un peu du coq à l’âne. Mes idées fourmillent dans ma tête. Fourmillent ça me fait penser à fourmis. Des insectes… burk. C’est immonde ce genre de bestioles. Bon je crois que je vais m’arrêter là. Si vous avez lu… merci. Et profitez, vivez. Essayez de rendre le monde meilleur, de vous ouvrir à de nouvelles choses. La vie est courte mais elle a tellement à offrir. Vous êtes sans doute plus vieux que moi mais j’ai besoin de le dire. Même si vous le savez peut-être, dans ce cas je m’excuse. En tout cas vous aurez joué un rôle dans ma vie, vous y êtes entré en grande pompe. Alors comme moi je penserais à vous, j’espère que vous penserez à moi. Et que dans les cas-là vous rirez et profiterais de ce que vous faites ou chercherez la beauté dans la noirceur de votre situation. Maintenant je vous souhaites bon jeu.

Louis

Va vraiment falloir que je fasse un écrit joyeux moi... Sinon tu l'auras ton chat evetommo54 mais plus tard 😳

One Direction OSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant