Grossière erreur

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Avait vous déjà fait une erreur que vous regretter amèrement. Pas le genre de petite erreur style j'ai oublié d'acheter du Nutella. Non, la bonne grosse erreur, qui peut vous coûter gros. Genre votre place, dans mon cas. Si non, je peux vous assurer que l'on se sent affreusement mal quand on sen rend compte. Je fais pour la première fois une réunion avec mon patron que je n'avais jamais vu, étant un petit nouveau dans la boîte avec à peine un mois de service à mon actif. Et j'ai envie de mourir. Mon patron, Liam Payne, est l'homme avec qui j'ai été bloqué dans l'ascenseur hier. Panne. Déjà que je n'aimais pas les petits espaces, mais quand on est au 16e étage on na pas le choix. Heureusement qu'il y avait quelqu'un, sinon j'aurais vraiment paniqué. Bref j'avais parlé avec le beau brun bloqué avec moi. Jai envie de me baffer quand j'y repense. Il ma dit s'appeler Liam, sa tenue montrait son importance dans la boîte (ce n'est pas moi qui peux me payer un costume Armani) et je n'ai rien tilté. Pauvre idiot que je suis. Et puis quelle idée de parler de son patron à un inconnu. Surtout pour dire ça. J'étais stressé, fatigué et énervé, pourtant ce n'est pas une raison pour cracher mon venin ainsi. Du moins pas à quelqu'un qu'on ne connaît ni d'Ève ni d'Adam. D'ailleurs le connaître en tenue d'Adam m'aurait bien plus, ce que ses vêtements laissaient voir donnaient déjà l'eau à la bouche. Corps tatoué et musclé à souhait, beau fessier, yeux et cheveux chocolat Tout à fait mon style. Enfin bref j'ai dit à ce bel adonis que mon patron était un connard esclavagiste qui me faisait bosser jusqu'à pas d'heure et qu'à cause de lui je me retrouve coincé dans une stupide boite en fer. Et tout ce que monsieur Payne a fait c'est hoché la tête, comme sil comprenait. Alors que merde, je le critiquais. Comment a-t-il pu rester aussi calme. J'aurais défoncé la personne moi. Maintenant je comprends mieux la tête de constipé qu'il avait quand je parlais. Dire que j'ai mis ça sur le fait que je le saoulais. Mais quel crétin ma parole. Viré en un mois, bravo Zayn. Surtout que j'en avais besoin de ce boulot. Jai déjà galéré pour trouver mais alors maintenant qu'il va y avoir l'étiquette « irrespect de sa direction » je suis beau pour retrouver quelque chose. Mais bon l'espoir monte peu à peu en moi, la réunion a commencé depuis une heure, le patron ma vu, mais je n'ai eu aucune remarque. Peut-être a-t-il oublié ou alors il ne ma pas reconnu. Qu'importe tant qu'on me laisse en paix. Si la réunion pouvait également arrêter de s'éterniser se serait parfait.

Après deux heures mon vu est enfin exaucé et c'est avec impatience que je m'apprête à sortir avant qu'une voix rauque, électrisante, ne m'arrête.

« Monsieur Malik venait à mon bureau, j'ai à vous parler . »

Monsieur Payne. Il ma reconnu et pas oublié apparemment. Et mercredi. Je n'ai plus qu'à aller assumer les conséquences de mes actes. Et mes collègues qui ont un air goguenard sur le visage. Si je suis interpelé par le patron c'est que je suis dans la merde. Et rien ne leur fait plus plaisir. Je ne suis pas aimé, j'ai une trop grande gueule apparemment. Je suis donc mon patron, qui même sil est con à un très beau cul, et entre dans son bureau. Je le regarde s'asseoir et attends qu'il me dise de faire de même. Ce qu'il ne fait pas.

« Vous allez peut-être me virer mais la politesse existe quand même vous savez . Par exemple on dit sil vous plaît quand on ordonne quelque chose. Ou alors on propose à son (ex)employé de s'asseoir quand on veut tenir une discussion avec lui. Surtout que là je suis en position de force. Vous assis et moi debout. Je vous domine.

- Vous me prenez déjà pour un connard, que je sois poli ou non ne changera rien. Alors autant jouer mon rôle de salaud fini jusqu'au bout. Ensuite je ne compte pas vous virer. Pour finir vous avez beau être debout vous ne me dominez pas, je suis toujours celui qui domine. Et vous le savez, sinon vous ne seriez pas aussi mal à l'aise »

J'avoue je ne me sens pas très bien. Mais ce n'est pas humain d'avoir une voix si grave. Et ses putains d'yeux bruns qui ont l'air de me sonder. Il a beau être assis et moi debout je me sens tout petit face à lui. Il est ce genre de personne qui exige et qui donne envie d'obéir. Il me demanderait de le sucer que je le ferais. Bon j'avoue, cet exemple est nul. J'adore le sexe et j'en profite. Disons que s'il me demandait de mettre une robe je le ferais surement. Et sa verve. Je n'ai pas l'habitude de me faire rembarrer. Normalement c'est moi qui rembarre, les gens ne savent jamais quoi répliquer à mes piques. Mais là, il ma répondu tranquillement, il en a même rajouté une couche, me coupant la parole. Cet homme me trouble. Je n'aime pas ça, vraiment pas ça. Il faut que je me ressaisisse.

One Direction OSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant