Bip... Bip... Bip...
Constance grogna. Réveil tant maudit.
Elle bougea lentement ses membres endoloris. Elle maugréa. Malgré l'habitude d'atroces courbatures la tiraient chaque jours de chaque putain de semaine.
C'était une torture de sortir de ce lit si chaud, si doux, si agréable...
Constance soupira, elle allait encore être en retard. Dans un effort surhumain elle se redressa dans son lit, les yeux encore scellés.
Elle entendit la porte d'entrée claquer et deux tour de serrure la verrouiller.
Sa mère.
Encore un matin où elle ne prenait plus la peine de réveiller sa fille.
Constance se leva rapidement, le départ de sa mère signifiait qu'il était plus de 7h30. Le froid glacial l'accueillit. Elle sentit un fort mal de tête lui broyer les tempes, sa vue se brouilla, la forçant à se rasseoir.
Pourquoi son stupide corps ne suivait pas le rythme qu'elle s'imposait ?
Stupide, stupide, stupide corps ! Comment peut-on être si incompétent !
Rageant elle attrapa la bouteille sur sa table de chevet et en but la moitié. Presque instantanément, elle ressentit les bienfaits de la boisson. L'énergie se propagea doucement dans ses veines, la fortifiant, jusqu'à atteindre son cerveau. Celui-ci se réveilla doucement.
Elle était prête pour cette nouvelle journée. Prête à de nouveau se dépasser.
Malheureusement, une seule chose l'empêchait de se ruer au conservatoire. Le lycée.
Ce maudit endroit où chacun se jugeait. Ah comme Constance haïssait ce lieu. Encore une journée où elle allait se forcer à sourire afin de faire bonne figure et qu'on la laisse en paix.
La jeune fille sentait encore leur regards débordants de pitié sur sa peau. Elle frissonna de dégoût. Vivement que cette histoire soit totalement tassée. C'était un supplice pour Constance de recevoir à nouveau des sourires compatissants.
***
La maison était vide, lorsque Constance rentra du lycée. Encore une fois, songea elle en secouant la tête. La jeune fille balança son sac au travers du hall. Son regard s'accrocha à l'horloge qui ornait la porte de la cuisine. 17h 46. Dans quarante-quatre minutes très exactement elle serait devant la salle de danse.
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Danse pour lui
Dla nastolatków« - Pourquoi danses tu ? - Pour lui, je danse pour lui. - Qui-est-ce ? - Il était incroyable, il me répétait sans cesse qu'il avait toujours sut que je deviendrais un étoile. Un petit rat d'opéra comme il disait... Je danse pour lui, pour s...
